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» kiss with a fist — Dansëa [NC - 17]

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MessageSujet: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyJeu 7 Juin - 13:04

» kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] Hollowartal008 » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] Isabelle_fuhrman46 » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] Hollowart_al013 » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] Isabellefuhrman4
Noctëa & Danslav


Jamais encore il n'avait eu autant de mal à se concentrer. C'était comme si les lettres s'amusaient à danser sur toute la page et qu'elles se collaient pour former des phrases sans aucune cohérence, ni aucun sens ou bien justement au contraire, parfois, il lui semblait lire des choses complètement déplacées, des choses qui ne pouvait décemment pas être écrites dans un manuel magique. Pourtant il avait lutté, il avait continué, jusque tard dans la nuit pour déchiffrer ce charabia et avancer dans ces révisions, relevant quelques fois la tête pour espérer la voir. Noctëa. Cela faisait exactement une semaine qu'elle lui échappait et une semaine et demie qu'ils avaient échangés leur premier baiser, ici même dans le coin sombre de cette bibliothèque où il tentait de se concentrer, en vain. Il ne savait pas si tous les évènements étaient liés mais depuis qu'il l'avait laissé en plan près du lac, qu'il avait entendu son cri de détresse mais n'avait pas fait demi-tour pour aller la consoler, il avait beaucoup plus de mal à se concentrer sur des choses simples de la journée et sa cicatrice semblait le faire souffrir un peu plus que d'habitude. Ou peut-être que tout cela était simplement dans sa tête, qu'il se faisait des idées et qu'après tout, une semaine sans la voir n'était pas non plus quelque chose d'insurmontable. Il n'avait pas besoin d'elle pour avancer, il pouvait la briser à présent si elle se représentait devant lui alors pourquoi s'inquiéter comme ça pour elle ?

Refermant bruyamment le bouquin qui traînait devant lui, le jeune homme se frotta les yeux un instant puis passa les mains dans ses cheveux tout en soupirant. Il était tard et cela ne servait à rien de s'acharner plus que ça. De plus, il passait à présent plus de temps à laisser son esprit vagabonder plutôt que de réellement étudier, c'était signe qu'il fallait arrêter. Avec un peu de chance, il irait se coucher et tomberait simplement de fatigue dans un sommeil sans rêves, ni cauchemars. Il rangea ses affaires en vitesse et alors qu'il allait sortir de la bibliothèque, il se rendit compte qu'il avait loupé l'heure du repas et décida de passer aux cuisines avant d'aller se coucher. Il n'y avait personne dans les couloirs et ce n'était pas réellement étonnant vu l'heure plutôt avancée. Comme une ombre, Danslav se glissa dans les couloirs, connaissant à présent l'université comme sa poche et en quelques minutes, il se retrouva devant la porte des cuisines, la passant sans prendre le soin de s'annoncer. Dès qu'il posa un pied sur le carrelage, une horde d'elfes de maison se précipita sur lui, demandant ce qui lui ferait plaisir, ce qu'ils pouvaient pour lui et un sourire se dessina sur le visage du jeune homme tandis qu'il commandait quelque chose de rapide et facile à transporter pour manger sur la route. Les créatures se séparèrent et ce ne fut que quand le calme reprit ces droits que le blondinet remarqua une silhouette un peu plus loin. Son sourire s'élargit quand il la reconnu.

Toujours aussi silencieux, le polonais s'avança jusqu'à la jeune femme qui semblait concentrée sur sa tâche et qui ne l'avait pas entendu. Posant ses mains sur le plan de travail, il coinçait ainsi la brunette de ses bras sans lui laisser le temps de s'enfuir, cela faisait trop longtemps qu'elle réussissait à lui filer entre les doigts depuis l'épisode du lac alors ce soir, il allait un peu en profiter pour la détruire, parce qu'il n'était bon qu'à ça au final. « J'ai comme l'impression que tu m'évites ces temps-ci Noc', j'me trompe ? » Il avait murmuré sa question au creux de son oreille, profitant de l'instant pour inspirer un peu le parfum de ces cheveux, collant mine de rien son torse contre son dos, un sourire toujours aussi mauvais aux coins des lèvres. Lentement il laissa sa tête se reposer sur l'épaule de la jeune femme, conscient que pour un début il en faisait un peu trop mais une semaine sans la voir, c'était comme passer une semaine dans une cure de désintox et replonger directement après, autant y replonger à corps perdu sinon ça ne vaut pas le coup de se détruire la santé pour si peu.


Dernière édition par Danslav P. Leonidovik le Jeu 12 Juil - 14:33, édité 1 fois
Danslav P. Leonidovik
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyVen 8 Juin - 15:01



» kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] Tumblr_m3q7tcxKYD1r5gpa1o1_500


A Kiss With A Fist
« hold me high, take my pain away, be my only nightmare »

Eviter les gens était un art et Noctëa aimai à penser qu’elle était maitresse en la matière. Après tout, cela faisait pratiquement une semaine qu’elle arrivait à échapper à Danslav et elle trouvait ça plutôt honorable, lorsqu’on savait que le destin semblait décidé à constamment les placer dans la même pièce et à subitement retirer toute personne s’étant auparavant trouver dans les environs. Certes, elle trichait probablement un peu dans sa courses à l’invisibilité car rester cloitrée dans sa chambre, ce n’était pas prendre de grands risques mais tout de même. Elle n’avait aucune envie de tomber sur lui, elle redoutait l’instant où elle ne pourrait pas lui filer entre les doigts avec presque autant de virulence qu’elle appréhendait la nuit, le sommeil qui la prenait sans qu’elle ne puisse lutter, les cauchemars qui venaient inévitablement… Elle avait fini par réaliser qu’elle avait besoin de dormir aussi ne luttait-elle plus autant qu’après le premier baiser échanger mais les rêves semblaient de plus en plus atroce.

Peut-être était-ce sa folie, ou bien son cœur brisé, peut-être était-ce cette impression d’avoir été trahie par le jeune homme… Peut-être était-ce les mensonges qu’il lui servait. De plus en plus, elle se disait qu’elle avait dû se faire des idées, qu’il n’avait pu montrer réellement de l’intérêt et de la tendresse à son égard. Comment aurait-il pu, ce monstre ? Il ne savait pas ce que c’était que de se retrouver torturé par ses propres songes, c’était pour cela qu’il l’avait abandonné après qu’elle ait osé ouvrir son cœur. Elle lui en voulait, tellement, si fort qu’elle en serrait les mains sans le réaliser, les jointures de ses doigts devenant blanches sous la pression. Elle imaginait la douleur qui adviendrait si elle parvenait à faire sortir ses os, si elle réussissait à ce qu’ils traversent sa peau… ce n’était rien en comparaison avec le mal ressentit lorsque son palpitant, pitoyable petite chose, s’était brisé. A chaque pas qu’il avait pris pour s’éloigner d’elle, Danslav avait imposé une fissure supplémentaire, rendant le tout impossible à réparer. Et pour ça, elle lui en voulait plus que tout… Comment oublier son bourreau lorsque chaque respiration était douloureuse, lorsque chaque seconde s’égrainant était comme une longue torture ? Elle se languissait de le revoir autant qu’elle refusait de l’admettre, parce qu’elle refusait d’avoir besoin de lui, parce qu’elle voulait oublier les déclarations idiotes qu’elle avait pu faire. Il ne la comprenait pas, il n’était rien, elle ne voulait pas qu’il ai la moindre importance…

Pourtant chaque nuit, c’était dans ses bras qu’elle imaginait s’endormir, comme au bord du lac. C’était ses mains qui passaient sur elle, ses baisers qui la berçaient, ses souffles qui servaient de repère aux siens. C’était lui qu’elle voulait, à son chevet, lorsqu’elle se réveillait terrifiée. A chaque réveil, cependant, elle se retrouvait seule et sentait des larmes de rage monter dans sa gorge.

Plantée devant un plan de travail, elle attendait sans trop savoir quoi, perdue dans ses pensées. Elle n’avait qu’une cuillère et un bol devant elle mais cela semblait trop loin à présent. Elle songeait à la nuit atroce qu’elle avait passé, au rire de Danslav, cette moquerie narquoise qu’elle avait entendue… Elle pensait à leurs morsures, aux cicatrices qu’elle avait laissé sur lui, elle pensait à l’abandon et au tourbillon de colère et de désir qu’il éveillait chez elle. Elle songeait à la force avec laquelle elle rêvait de le gifler pour tous les coups qu’il avait pu lui mettre sans jamais l’admettre ou le savoir… dans sa bulle, elle n’entendait même pas les elfes de maison qui s’affairaient et elle n’entendit pas plus le nouvel arrivant.

Elle n’avait aucunement le droit d’être là, elle le savait, mais l’heure du repas était passé et son ventre avait crié famine, tout comme le reste de son corps qui semblait doucement s’éteindre, forçant des tremblements. Quand bien même elle aurait réalisé cela a temps, elle ne se serait pas rendue dans le réfectoire, aussi avait-elle préféré les cuisines, s’y pensant tranquille. Erreur. Clairement, elle n’était pas la seule à avoir besoin des services de cette pièce si particulière mais ça, elle ne s’en rendit pas compte. Il fallut qu’il vienne se plaquer contre elle et qu’elle sente la décharge électrique, qu’elle sente le poids de ce corps familier, qu’elle sente sa chaleur et son odeur pour réagir, sursautant à moitié. Il devait être amusé de l’avoir ainsi prise de cours… clairement, elle n’était pas au bout de ses surprises. « J'ai comme l'impression que tu m'évites ces temps-ci Noc', j'me trompe ? », entendit-elle alors qu’il s’approchait, murmurant au creux de son oreille, faisant bouger ses cheveux d’un souffle et appuyant son front contre son épaule. Elle trembla, petite idiote, voulant se dégager mais ayant soudain trop peur de le perdre pour de bon. Il lui avait fait mal, si mal et pourtant, pourtant elle ne savait pas le repousser, pourtant elle ne rêvait que de se laisser aller. Son corps bougea avant même qu’elle ne puisse réfléchir et elle s’appuya un peu en arrière, l’espace d’une seconde, ayant besoin de lui comme une douleur à besoin d’une peine plus grande pour s’effacer, pour se soigner.

Elle le détestait si fort et pourtant, son cœur semblait battre un peu mieux depuis qu’elle se sentait enveloppé dans sa chaleur. Il la bloquait, ses bras de part et d’autre sa taille fine, puisqu’il était appuyé contre le plan de travail lui aussi et elle se surprit à regretter de n’avoir qu’une cuillère à sa disposition… Foutaise. Elle ne se sentait même plus capable de le blesser, elle avait rendu les armes et remonté ses murailles, elle refusait de se battre à nouveau. Naïve… Elle tourna la tête, pourtant, tentant le diable en personne, respirant de façon irrégulière. Elle accusait la fatigue, elle avait faim et semblait plus pâle que d’ordinaire, manque de soleil oblige mais ses joues étaient quand même colorées. Comme ses lèvres, carmins… c’était un peu comme si le sang qu’il avait badigeonné sur sa bouche des jours et des jours plutôt était encore là. L’idée était dérangeante, mais pas plus que celle qui consistait à se languir de ses baisers. Elle avala sa salive, ayant l’impression de faire passer du verre pilé dans sa trachée et quelques secondes plus tard, d’une voix heurtée mais sarcastique, elle souffla « Tu semblais plutôt clair, pourtant, l’autre jour, tu ne voulais plus me voir… on pourrait presque croire que j’te fais peur… » Elle était loin d’en mener large mais ça, il n’avait pas à le savoir, quand bien même il le sentirait surement. Elle resta là, immobile, son visage tourné vers lui, son nez enfouit dans ses cheveux, sa bouche contre sa tempe, ne voulant pas bouger mais ne supportant plus cette dépendance. Elle rêvait de l’insulter, de le garder pour elle, de le repousser, de ne plus avoir à vivre sans sa présence.

Il la rendait plus folle qu’elle ne l’était déjà, en somme.



Dernière édition par B. Noctëa de Nogent le Jeu 18 Oct - 10:36, édité 1 fois
B. Noctëa de Nogent
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyDim 10 Juin - 17:15

Désormais la distance qu'il s'était toujours imposée depuis le premier jour où il l'avait croisé semblait avoir disparue. Le dégoût qu'il ressentait à son égard était partit aussi, aujourd'hui ne restait en lui que l'envie de la détruire et grâce à sa petite conversation à cœurs ouverts, il savait exactement comme s'y prendre à présent. Il sentit un moment la jeune femme s'appuyer un peu contre lui, se coller un peu plus comme si ce contact lui avait manqué mais cette sensation ne dura qu'une seconde à peine, tellement rapide et bref qu'il crû l'avoir imaginé. Peut-être était-ce le cas d'ailleurs, tout semblait un peu plus flou en sa présence et c'était assez désagréable comme impression. Le front appuyé contre son épaule, il ferma un instant les yeux, déjà enivré de son parfum si particulier et tenta de respirer calmement par la bouche pour ne pas se perdre déjà dans le jeu qu'il essayait de mener. C'était elle qui devait souffrir et pas lui qui devait se perdre dans cette partie cruelle du chat et de la souris. Il la sentit bouger un peu, son souffle irrégulier contre sa tempe et un sourire étira ses lèvres avant même qu'elle ne se mette à parler. « Tu semblais plutôt clair, pourtant, l’autre jour, tu ne voulais plus me voir… on pourrait presque croire que j’te fais peur… » souffla-t-elle contre sa joue. Elle avait beau lui sortir des grands discours, les tremblements dans sa voix et le souffle court qu'elle déposait sur son visage ne pouvait pas le tromper. Il releva la tête par la suite et fixa un point invisible en face de lui pendant un court moment avant de ricaner simplement.

Ce même genre de rire sale et moqueur qu'il lui avait servit une semaine plus tôt près du lac, avant de partir. Ce rire qui voulait dire qu'il n'était pas dupe, qu'elle pouvait bien essayer de jouer les plus fortes, il serait toujours plus fort qu'elle à ce jeu. En tout cas, jusqu'à ce que l'un des deux finissent par abandonner ou comme le disait si bien la jeune femme, que l'un des deux réussisse à survivre à l'autre. « Peur de toi... » Il avait prononcé cette phrase sur un ton dérisoire, comme on répète la bêtise d'un enfant pour qu'il se rende compte que ce qu'il raconte est ridicule. Lentement, il laissa sa main glisser sur la hanche de la jeune femme, l'effleurant tout d'abord puis glissant soudainement sous son chemisier pour caresser sa peau pâle du bout des doigts, juste au-dessus de la ceinture que formait sa jupe. Le geste n'était pas anodin, comme il n'était absolument pas sage. Elle avait eu des gestes beaucoup plus déplacés à son égard mais la tenter comme ça, doucement, tout en prenant son temps était quelque chose qu'il pourrait endurer. « C'est pourtant pas moi qui suit en train de trembler là. » lui murmura-t-il, de nouveau penché à son oreille. Le rouge qu'elle avait appliqué sur ses lèvres n'était passé inaperçu et la vision de sa bouche ainsi peinturlurée réussi tout de même à lui foutre un coup au cœur.

On aurait dit qu'elle l'avait fait exprès, qu'elle savait qu'ils se recroiseraient bientôt et qu'elle se devait de mettre cette pointe de couleur qu'il avait lui même appliqué la première fois qu'il s'était embrassé. Peinturlurée avec son sang. Il frissonna à cette idée, sans vraiment comprendre pourquoi et soudainement, la força à se retourner. Et voilà qu'ils se retrouvaient presque dans la même situation qu'une semaine auparavant près du lac. Elle, coincée entre ses bras et lui refusant de la lâcher pour d'obscures raisons avant de tout simplement la laisser tomber sans, là non plus, aucune explications. Il resta un moment à l'observer, n'arrivant pas à détacher son regard de ses lèvres avant de finalement pencher légèrement la tête sur le côté, un peu curieux, un peu perdu. « Tu as peur de moi ? » demanda-t-il simplement. Il ne savait pas si c'était de la peur, du désir ou de la haine qui la faisait trembler et même si c'était le cas, si elle avait peur de lui, qu'est-ce que tout cela pourrait changer à leur situation ? Cela ne le conforterait que mieux dans sa place de bourreau sans âme. Il serra un peu plus le plan de travail qu'il tenait toujours pour l'empêcher de partir, ayant complètement délaissé sa peau pour mieux l'observer. Il se pencha un peu en avant pour mettre leurs visages à niveau et pouvoir plonger son regard dans le sien. Au moins si elle mentait, il serait capable de le dire s'il plongeait dans les abysses qui lui servait de pupille.
Danslav P. Leonidovik
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyJeu 28 Juin - 9:09




A Kiss With A Fist
« hold me high, take my pain away, be my only nightmare »

Si elle n’était pas à même de prévoir tous ses gestes, elle commençait, mine de rien, à connaître Danslav… assez pour anticiper les actions les plus évidentes. L’éclat dans ses yeux lui indiqua qu’il allait rire et en effet, il lui servit bien vite ce rire sale et narquois qu’elle détestait tant, celui qui n’était là que pour prouver à quel point elle pouvait être ridicule, anodine, sans importance, celui qui, comme on balaye un peu de poussière du dos de la main, balayait la crédibilité de la brune en une fraction de seconde. Elle détestait ce rire, elle détestait ce que ça représentait, elle détestait se dire qu’elle l’amusait autant quand lui la tourmentait… Que ce soit dans ses rêves ou dans ses moments de veille, elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui, modifiant toujours les nuances et changeant d’opinion très vite mais ne pouvant, au final, pas détacher son esprit de lui. C’était insupportable, car même en le haïssant profondément, il était toujours là, elle connaissait sa voix, l’odeur de sa peau, la force de ses mains, le gout de ses baisers… Elle savait aussi à quel point son corps menu se lovait parfaitement contre le sien, imposant, et elle se souvenait très bien de l’emplacement que trouvaient sans problème ses lèvres lorsqu’elle s’approchait de son cou… Seulement à ça s’ajoutait, justement, ses rires narquois, ses regards sombres, sa violence, son dédain. Il était supérieur parce que son sang était plus pur que le sien, il trouvait là toutes les excuses du monde pour la brutaliser. Enflure.

Il était proche, assez pour qu’elle sente ses souffles sur sa peau livide, assez pour qu’elle en tremble, un peu du moins. Il murmura « Peur de toi... » et elle eut envie de le détruire, de le tuer mille fois. Il lui parlait comme on parle à une enfant, comme on lui fait la morale pour que la bêtise ne se reproduise plus. Il lui parlait comme si elle avait huit ans et lui possédait toutes les connaissances du monde. Il ne savait rien, pourtant… quoi que. Il semblait, là, savoir parfaitement ce qu’il était en train de faire. Elle dû se faire violence pour ne pas réagir trop vivement car déjà, elle sentait ses doigts sur elle, sur sa peau, repoussant son chemisier, effleurant sa peau, la tentant. Un geste doux, plein de langueur, de promesses qu’il briserait à la première occasion. Il n’était que ça, au final, un menteur, un putain de menteur. Seulement elle avait beau vouloir le haïr, elle se retrouvait à souhaiter que jamais, ô grand jamais, le contact ne cesse. Il dû le sentir, d’ailleurs, il dû sentir qu’elle frissonnait, qu’elle tremblait comme une feuille car bientôt, il souffla à son oreille : « C'est pourtant pas moi qui suit en train de trembler là. »

Elle ne sut comment elle retint le juron. A vrai dire, elle ne savait plus rien. C’était à son tour d’avancer dans le flou, sensation plus que désagréable. Elle se retrouva contre lui, coincée entre ses bras, à lui faire face, à observer la perfection de ses traits. C’était une énorme partie du problème et elle le savait. Danslav était beau et elle ne pouvait s’empêcher d’y penser. Ce n’était pas une constatation superficielle, non, mais il représentait un idéal de perfection physique, comme un ange, une peinture ancienne. Blond, grand, athlétique, avec ses traits marqués et ses yeux clairs, il ressemblait aux descriptions du temps passé, celle des chevaliers, des héros d’antan, celles des Rois, des princes… C’était un tsar, un tsar maudit qui la fixait, de toute sa rage, de tout son mépris. Ce dédain qu’elle lui ferait bouffer méthodiquement. Il aimait ce pouvoir qu’il avait, il aimait mener, être celui décidant de l’entrave. Peut-être pensait-il avoir le dessus, comme ça, peut-être pensait-il en sortir victorieux. Elle savait bien qu’il jubilait, là, et elle avait envie de le faire déchanter, quitte à se perdre totalement dans la bagarre. « Tu as peur de moi ? » demanda-t-il, toujours aussi atrocément détestable et elle ne put s’empêcher d’y voir une opportunité alors qu’il s’approchait, encore et encore, se baissant un peu pour mieux la fixer, pour mieux guetter une quelconque réaction, un tremblement, un sursaut de peur. Pauvre fou.

Peut-être n’était-elle qu’une enfant, mais elle savait mentir, jouer, c’était dans sa nature, dans son sang que lui trouvait si sale. Elle se pencha légèrement en avant, minaudant, trouvant tout le courage du monde pour ne pas flancher face à lui. Levant une main, elle la passa sur sa propre clavicule, dérangeant avec douceur le col de son chemisier, dévoilant sa peau si claire, si facilement bleuie par les coups qu’il pourrait lui asséner. C’était une manipulation vieille comme le monde mais elle pencha doucement la tête, faisant légèrement bouger ses mèches de cheveux noirs, mordant sa lèvre inférieure et le regardant comme si se tenir à distance était difficile. Il fallait qu’elle le prenne de court, c’était la seule façon pour qu’il recule… ou bien, n’était-ce là qu’une excuse stupide pour s’approcher de lui. Elle ne voulait pas y songer, non, elle ne voulait pas y penser, préférant continuer. « Qui te dit que c’est de la peur ? » souffla-t-elle, sibylline, vile créature. La limite était fine, entre eux, tout comme elle aurait facilement pu passer pour une gamine maladroite, mais dans l’instant, elle jouait son rôle à la perfection et bientôt, elle se retrouva sur la pointe des pieds, un petit sourire accroché à son visage. Il n’y avait rien de sage dans son expression et elle réalisa qu’elle s’amusait à le tourmenter, comme jamais à vrai dire. Peut-être était-ce pour cela que lui continuait, parce que c’était vivifiant, parce qu’ils en avaient besoin, de se chercher comme ça… « Il n’y a pas que la peur, qui fait trembler, tu sais… » murmura-t-elle, plus bas, s’approchant encore, assez pour que ses mots viennent s’écraser contre la bouche de Danslav.

Il était étonnant de voir à quelle vitesse ils pouvaient inverser les rôles. De petite chose fragile, elle passait à bourreau et s’amusait à le torturer, soufflant des douceurs, des tentations… c’était à son tour de promettre monts et merveilles, de laisser miroiter la fraicheur de sa peau, la douceur de ses formes à peine prononcés, à son tour de le tenter. C’était surement céder que d’agir ainsi, mais ils n’étaient plus à ça prêt.



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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptySam 30 Juin - 19:39

On ne pouvait pas trouver plus diamétralement opposé que Noctëa et Danslav.

Quand l'une était brune comme la nuit, frêle et fragile avec de grands yeux de biches noirs, l'autre se trouvait blond comme les blés, bâti comme un athlète et les yeux aussi clair que l'océan. Et pourtant ils avaient réussis à atterrir dans la même maison parce qu'au-delà des critères physiques qui les opposaient, ce degré de magie dans les veines qui les différenciaient, ils étaient pareils. Ils avaient cette envie de réussir plus que tout, d'être reconnu par leurs pairs, cette impulsivité et cette rage qui bouillonnaient dans leurs sangs, deux blocs de hargne qui ne pouvait décemment pas se retrouver dans la même pièce sans essayer de s'arracher le cœur. Il l'avait tout de suite repérée, sang-de-bourbe famélique dans la foule que composait les Redstone et il s'était mis en tête de la briser, parce que ça l'amusait de torturer les gens, de les voir plier et finalement casser et au début ça avait été marrant. Et puis, elle avait commencé à se rebeller et c'était devenu complètement obsédant. Il ne voulait plus la briser pour le plaisir, il voulait la détruire parce qu'elle l'énervait, parce qu'elle était toujours dans sa tête, parce qu'il avait des pensées pour elle qu'il n'aurait jamais dû avoir, parce qu'elle était lui, la personne qu'il haïssait le plus au monde. Plongé dans les obsidiennes qui lui servaient d'iris, il esquissa un sourire en attendant sa réponse. Il ne doutait pas de lui faire peur, il pouvait la briser physiquement à n'importe quel moment mais le jeu n'en aurait pas été amusant. Il voulait que le carnage se produise dans sa caboche, qu'elle ne puisse plus jamais le regarder, qu'elle baisse la tête sur son chemin et qu'elle s'écarte de sa route quand il arrivait.

Mais rien n'allait jamais dans le sens qu'il voulait, et là encore elle devenait détestable. Elle se rapprocha un peu, affichant cet air si candide, comme une gamine timide qu'elle n'était absolument pas, ajoutant à cela des gestes qui contrastaient parfaitement avec l'expression qu'elle affichait. Un frôlement plus tard et elle exposait sa peau diaphane à sa vue, lui arrachant rien que par ce geste une profonde inspiration. Il en avait oublié de regarder si elle mentait, lui exposant sa peau comme on agite un morceau de viande face à un chien un peu trop agressif pour qu'il s'assoit et se calme. Elle pencha la tête sur le côté et quelques mèches noires glissèrent en même temps, lui rappelant de ramener son attention sur la jeune femme et de respirer correctement par la même occasion. « Qui te dit que c’est de la peur ? » Il arqua un sourcil tandis qu'il se relevait un peu, tentant de mettre un peu de distance entre leurs deux visages mais bien vite elle se mit sur la pointe des pieds et esquissa un sourire comme si elle tentait de lui faire passer un message par ces simples gestes. « Il n’y a pas que la peur, qui fait trembler, tu sais… » Et le message était parfaitement passé, les mots écrasés sur ses lèvres. Elle sous-entendait des choses, des choses qui le perturbaient ne sachant jamais sur quel pied danser quand il y pensait. En lui il avait toujours cette envie de la détruire mais quand elle se la jouait petite fille candide, odieuse tentatrice, il était poussé par une furieuse envie de la prendre dans ses bras. Comme lorsqu'elle l'avait embrassé dans la bibliothèque et qu'il lui avait rendu son baiser avant de faire claquer ses épaules frêles contre le bois de l'étagère.

Alors il ne savait plus si elle jouait ou si c'était réel. Il ne savait pas si elle disait ça pour qu'il parte, dégoûté de faire ressortir ce genre d'envie chez elle ou bien si elle tremblait vraiment parce qu'il provoquait des choses en elle quand lui était dévoré d'envie. Mais s'il fallait jouer, alors il laisserait de côté sa véritable envie et il entrerait dans le jeu, pour lui prouver qu'il n'avait pas peur d'elle, de ces manigances et de ces mensonges. Sans la prévenir, il s'avança de nouveau, posa ses mains sur ses hanches et comme si elle ne pesait rien, la souleva pour la déposer sur le plan de travail derrière elle. Ils étaient à présent à la même hauteur de visage et il n'avait plus besoin de se pencher pour croiser son regard. Il posa de nouveau ses mains à plat sur le plan de travail, à côté de ses cuisses, comme l'empêcher de fuir même s'il devenait un peu plus dur pour elle de s'échapper maintenant. D'un léger coup de genou, il repoussa sa jambe et se glissa entre ses cuisses, le visage imperturbable même si son cœur cognait un peu plus fort de seconde en seconde.« Prouve-le. » C'était une invitation à un défi, encore un. Il se pencha légèrement en avant, comme pour avaler le peu de distance qu'il restait entre leurs deux corps tentant de se concentrer sur ses yeux tandis qu'il voyait ces lèvres carmins l'attirer inlassablement. « Si ce n'est pas de la peur, prouve-le. » finit-il par murmurer contre ses lèvres.

Lui aussi pouvait jouer s'il le fallait.
Danslav P. Leonidovik
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyDim 1 Juil - 12:53




A Kiss With A Fist
« hold me high, take my pain away, be my only nightmare »

Peut-être s’était-elle attendue à ce qu’il fuit, à ce qu’il se mette à rire et recule, amusé par le côté ridicule de ce qu’elle avançait ou simplement dégouté par cette façon si soudaine qu’elle avait de s’approcher. Peut-être s’était-elle attendue à ce qu’il la repousse, ou bien qu’il cède, elle n’était pas fichue de le dire. Perdue dans ses pensées, à le fixer, juste devant lui, plantée là comme une idiote, elle avait attendu quelques secondes, ne pouvant s’empêcher de le vouloir un peu trop fort pour que cela soit sain, pour que cela soit normal. Encore une fois, elle se retrouvait à le haïr à cause de ça, à le détester d’être si présent dans son crâne, dans ses songes, ses cauchemars, dans chaque instant de divagation qu’elle s’autorisait. Comme une idiote, elle pensait à lui, à ses bras, à la façon dont il l’avait serré contre lui, embrassé, à la façon dont il l’avait approché de lui, refusant de la laisser filer, s’endormant en la tenant comme s’il voulait la protéger de tous les mots du monde, des vagues s’écrasant sur eux, du froid menaçant de les ronger, avide… Non, elle ne pouvait le chasser de sa tête et c’était à la fois frustrant et rassurant, une présence qui devenait habituelle, un peu plus chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque souffle qu’il écrasait contre sa peau, contre ses lèvres.

Il ne se laissa pas démonter, quoi qu’elle ait pu attendre et sans réellement comprendre comment ou pourquoi, Noctëa se retrouva assise sur le plan de travail. Il était loin, le petit déjeuner en paix, à présent c’était elle qui devenait la proie, le repas. Elle souriait, pourtant, trop douce, trop calme, alors qu’il s’approchait, elle souriait malgré la brulure évidente qu’avaient laissée les mains de Danslav posée sur ses cuisses pour la soulever. Pour lui, elle ne pesait rien, mais elle avait d’autres armes, d’autres façon de le faire ployer. Fou, pourtant, il s’approchait encore plus, se glissant entre ses jambes et la bloquant encore. Il était juste devant elle, à sa hauteur, contre sa bouche, cruel à souffler « Prouve-le » d’une voix pleine d’un défi qu’elle ne pouvait décemment pas laisser filer. « Si ce n’est pas de la peur, prouve-le » ajouta-t-il, réelle invitation à dépasser les bornes, comme s’ils avaient de toute façon eu besoin de ça pour se chercher, se provoquer, pour se trouver et ensuite s’abandonner avec perte et fracas.

Il fallut une seconde, peut-être, pour qu’elle se décide, pour qu’elle réagisse, pour qu’elle se jette dans la gueule du loup. Impulsive, soudain, elle ne se demanda pas ce que seraient les conséquences de ses actions. Elle voulait foncer, elle voulait s’approcher, elle voulait sentir les lèvres de Danslav sur les siennes, elle ne voulait plus devoir attendre. Il avait été loin trop longtemps et c’était exactement pour ce genre d’envie dévastatrice qu’elle avait jugé bon de l’éviter, de disparaître dans la nature pour ne plus le croiser. C’était trop tard à présent, trop tard parce qu’il était à portée de main, à portée de lèvres. Elle détourna la tête, mais ce n’était pas pour fuir, non. Elle détourna la tête pour venir embrasser son cou, sa mâchoire, pour dévorer sa peau, pour le réclamer, laissant là des traces de dents, des baisers brûlants. Sans vergogne, sans honte, elle martyrisa sa peau de la façon la plus douce qui soit, sans jamais hésiter, sans jamais s’arrêter. Et à vrai dire, elle n’hésita pas non plus lorsqu’elle bougea ses mains et alla saisir celles du jeune homme, les ramenant sur elle. Une cage autours de son buste était une chose, un étau à même sa peau en était une autre et à cet instant, cela lui semblait tellement plus tentant, nécessaire, primordial. Elle guida ses doigts jusqu’au bouton de son chemisier, par-dessus sa poitrine délicate, le laissant là alors que déjà, elle refermait ses mains autours de son cou, de sa nuque, venant contre son oreille, l’espace d’une seconde. Dans un hoquet qu’elle n’eut pas le temps de retenir, alors qu’elle serrait ses cuisses autours de lui d’une façon plus qu’équivoque, elle laissa filer une trahison. « Je te veux » murmura-t-elle d’un ton qu’elle n’aurait su feindre, même avec la plus grande volonté du monde.

Ils fonçaient droit dans le mur et elle réclamait la collision, mais c’était trop que de devoir vivre dans une simple haine. Il était temps de laisser la véritable raison de leur rage alimenter le conflit. Il était temps qu’elle pose ses mains sur lui, ce qu’elle fit, glissant sous sa chemise et reprenant ses baisers contre son cou, voulant qu’il cède. Ce n’était plus une question de victoire, non, elle voulait qu’il s’abandonne parce que dans cet instant, elle ne jouait plus.



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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyDim 1 Juil - 22:54

Il avait envie de la briser, poupée de porcelaine. Au fond de lui ça le hantait comme une maladie incurable et dégueulasse qui lui bouffait la vie à chaque instant. Il avait envie de poser ses mains autour de son cou gracile et de les serrer jusqu'à ce que mort s'en suive pour finir par déposer un baiser brûlant sur ses lèvres bleuies sous le manque d'oxygène. Et pourtant maintenant qu'il se retrouvait coincé entre ses jambes, il n'arrivait plus à y penser. Les idées glauques qui le démangeait venait de disparaître aussi facilement qu'elle laissait glisser ses lèvres dans son cou, aussi facilement qu'elle déposait des baisers, qu'elle laissait des traces de dents sur son passage, faisant battre son cœur un peu plus fort, le blessant un peu plus à chaque battement. Ce qui le tuait le plus c'était le fait qu'elle ne faisait que jouer au fond. Pour elle ce n'était qu'un autre défi à relever parce qu'il l'avait provoqué comme deux gamins se lançant des chalenges plus débiles les uns que les autres. Ce n'était qu'une épreuve de plus sur la route de leur déchéance. Mais il ne pouvait s'empêcher d'apprécier ces contacts, frissonnant à chaque fois qu'elle soufflait sur son cou, qu'elle mordillait sa peau, qu'elle le touchait simplement du bout des doigts. Il avait envie de lui tordre les poignets et de s'éloigner, comme dégoûté, mais coincé contre elle il ne pouvait aller nulle part, pris dans son propre piège. Il s'était cru malin de la provoquer et maintenant, c'était elle qui prenait l'avantage sur lui, vile créature.

Sans même s'en rendre compte, ses mains s'étaient transformées en poing et il était crispé sous ses faux assauts, sous ses gestes de tendresse qu'elle se forçait à avoir pour lui prouver qu'elle était plus forte à ce jeu que lui. Il se détestait de les détester et il la détestait pour les prodiguer avec tant de soin comme si elle le connaissait assez pour savoir où poser ses lèvres pour le faire frémir. Finalement il sentit ses mains blanches sur ses poings et sans comprendre ce qu'elle manigançait, il se laissa faire. Après tout, il n'était plus à ça près. À sa grande surprise, elle le guida sur sa poitrine, le laissant là, perplexe, geste silencieux comme si elle lui demandait implicitement de la débarrasser de son chemisier. Et puis elle se pencha de nouveau sur cou, près de son oreille avant de lui murmurer, tentatrice. « Je te veux » et ces trois simples mots lui firent exploser le palpitant. Peut-être qu'elle ne faisait pas semblant finalement. Peut-être qu'au fond de ces gestes il pouvait y trouver un semblant de vérité au bout du compte et cette simple pensée lui fit tourner la tête. Laissant une de ses mains glisser le long de son dos, courir sur ses reins, descendre jusqu'à sa cuisse pour l'appuyer un peu plus contre sa taille, tandis que les doigts de son autre main tentaient tant bien que mal de défaire les boutons, dernière barrière pour avoir accès à sa peau. Il la sentait respirer contre lui, trembler et réclamer sa peau, ces mains sous sa chemise, ses lèvres toujours sur son cou et il finit par briser un peu la distance pour poser son front contre le sien un moment. Il inspirait quand elle expirait, essayant par ce simple geste d'avaler son âme par la même occasion avant d'écraser ses lèvres contre les siennes.

Le contact était électrifiant, meilleur que leur premier baiser échangé grossièrement dans la bibliothèque. Pour une fois c'était lui l'auteur de ces demandes et cela semblait changer la donne. Alors qu'il arrivait à la fin de la rangée de boutons, il laissa sa main passer dans le dos de la jeune femme, caressant sa peau diaphane de son pouce, appuyant sur ces reins pour la faire se cambrer contre lui, pour la sentir trembler un peu plus sous ses assauts. Il l'embrassait à s'en faire mal aux lèvres, à s'en couper le souffle, à s'en crever le palpitant mais il s'en foutait. Il voulait se perdre dans cette étreinte, s'abandonner pendant un moment, oublier leur haine réciproque, ne laisser que le désir brut qui les avaient guidés depuis leur première rencontre. Lentement il quitta ses lèvres pour dessiner le contour de sa mâchoire, parcourir son cou et laissa sa bouche traîner un peu sur une veine qui ressortait sur sa gorge blanche, sentant là son pouls grimper en flèche. Oui, elle ne pouvait pas simuler ce genre d'émotions, finalement peut-être qu'elle avait vraiment envie de lui. Pourquoi ? Sûrement pour la même raison qui le poussait à passer sa langue le long de sa clavicule et qui forçait sa main sur son dos pour la rapprocher encore plus de lui. Quittant un moment sa cuisse, il attrapa une des mains de la brunette et la fit glisser jusqu'à la ceinture de son pantalon, supplique aussi silencieuse que la sienne. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle soit la seule à demander de l'attention dans cette histoire.
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyLun 2 Juil - 11:10




A Kiss With A Fist
« hold me high, take my pain away, be my only nightmare »

Il força un baiser et voilà que soudain, le jeu n’en était plus un. Il n’y avait plus de faux semblant, plus de manipulations, pour elle du moins, car contre ses lèvres, sous ses assauts fiévreux, elle s’abandonnait doucement avec toute la sincérité dont elle était capable. Gamine des marais, petite sorcière dont les souffrances ne connaissaient pas de repos, voilà qu’elle se sentait vivante, entière, à sa place, tout contre lui, dans cette précipitation sans commune mesure, dans cette folie qui n’était, au final, rien d’autre qu’un brasier à leur image.

Il l’embrassait, la déshabillait, il l’approchait de lui, appuyait sur ses nerfs, ses muscles pour qu’elle se torde, se cambre, pour qu’elle soit tout contre lui, dans la chaleur de son corps, peau contre peau ou presque. Ses doigts tremblaient et défaire les boutons du chemisier qu’elle portait semblait être une tâche particulièrement ardue mais il ne s’arrêtait pas, avide, avide comme lorsqu’il l’embrassait, comme lorsqu’il la rapprochait, cercle vicieux ou encerclés de vices, voilà ce qu’ils étaient. Deux gamins perdus dans une spirale détestable mais délectable, à s’accrocher à la peau de l’autre, à chercher dans cet échange, surement, tout ce dont ils manquaient respectivement. Santé mentale, attention, douceur, chaleur…

La bête ne se rebellait même pas, comme apaisée par les caresses qu’appliquait Danslav, comme soulagée par cette attention qu’il demandait enfin, comme si au fond, après toute cette haine, toute cette jalousie quant à la place de bourreau envers la demoiselle, l’animal qui la rongeait constamment semblait accepter la présence du garçon, la réclamer même. C’était à croire qu’en réalité, la folie de Noctëa n’avait attendu que ça : pouvoir se jeter à corps perdu contre lui, pouvoir se réfugier dans un monde qu’ils se créeraient, ensemble, à l’abri des tourments, à l’abris des autres. Une bulle malsaine et fragile, mais une bulle où elle essuierait sa solitude et où il calmerait ses douleurs. Parce qu’elle en était percluse, de tous ces maux, de toutes ces tares, ça lui tordait les muscles, ça lui tordait le cœur, sauf que sous ses baisers, comme sous un soleil tant attendu, la donne changeait du tout au tout. Alors elle s’approchait, encore et encore et lorsqu’il guida ses mains, suppliques tacites, pour qu’elle les pose sur lui, elle ne se fit pas prier. D’un geste étrangement assuré, elle ouvrit la boucle de sa ceinture, passant sur ses hanches, sur sa peau, glissant contre cette barrière de tissu, le tentant, lui donnant envie de s’approcher. Elle n’était pas l’amante la plus expérimentée du monde mais entre ses bras, cela ressemblait à une évidence, une évidence terrible, lugubre, comme un glas atroce, mais une évidence quand même.

Alors elle était là, perdue dans les cuisines de l’université, en train de le dévêtir, en train de réclamer sa peau, ses baisers, de mordiller ses lèvres pour l’avoir un peu plus. Elle était là, assise sur un plan de travail, dans ce qui aurait pu ressembler à la scène la plus vulgaire du monde si cela n’avait pas été eux. Parce qu’au fond, lorsque ça les touchait, il n’y avait plus rien d’étrange ou de décalé, c’était juste normal. Alors quoi de plus normal que de céder à la tentation ici ? Elle ne voulait plus réfléchir, aussi s’approcha-t-elle un peu mieux. Le dos tendu, elle accentua les baisers et glissa ses mains contre lui, trop vite peut-être, mais s’en moquant bien. Elle voulait sa peau, elle voulait donner de la douceur brulante et de la tendresse incongrue, elle voulait le tenter et pouvoir enfin s’approcher sans que le but premier soit de le blesser. Quand l’autre jour elle avait fermé sa main autours de sa virilité pour lui faire mal, pour lui prouver qu’elle avait le dessus, cette fois-ci ses doigts filaient vers son bas ventre pour d’autres raisons. Elle était douce, elle semblait savoir ce qu’elle faisait et à vrai dire, elle n’avait pas l’impression de jouer, non… Elle était sincère dans sa façon de le vouloir, son souffle trop court et son cœur battant la chamade le prouvaient, elle espérait, secrètement, qu’il le sentirait sous ses doigts et ses baisers.

Se rapprochant une dernière fois, elle repoussa le pantalon qu’il portait avant de fermer à nouveau ses jambes contre lui, habitée par la peur maladive de le voir filer beaucoup trop vite. Il ne pouvait pas, tout de même, la laisser comme ça… si, il pouvait, alors de son mieux, elle se faisait plus sensuelle, plus insistante, pour que l’idée ne lui vienne pas, pour qu’il reste là, pour qu’il réalise qu’à cet instant, il avait besoin d’elle.



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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyMer 11 Juil - 18:52

Elle méritait sûrement mieux sa princesse délavée.

Il ne l'aimait pas, du moins il ne pensait pas l'aimer lui qui n'avait jamais connu ce genre de sentiments mais il avait terriblement envie d'elle et l'endroit ne se prêtait pas vraiment à ce genre de chose. Elle méritait au moins une chambre sa poupée tordue, un lit, un endroit décent, pas le plan de travail d'une vulgaire cuisine, perdue dans les entrailles d'une université terriblement froide. Mais à partir du moment où elle commença à glisser ses mains sur lui, à défaire la boucle de son pantalon en lui mordillant les lèvres, plus rien n'avait d'importance. Seulement eux, leurs corps qui se touchaient pour la première fois, les souffles courts et mêlés l'un à l'autre, leur haine qui se transformait peu à peu en quelque chose de bien plus fort... Il paraissait tellement rude et brutal comparé à ses gestes lents et doux, les caresses qu'elle lui prodiguait n'avait rien à voir avec ce qu'ils avaient l'habitude de s'échanger. Des coups, des insultes, des menaces... Tout cela semblait si loin alors qu'il continuait de l'embrasser, de goûter à sa peau, alors qu'il sentait son pantalon glisser et les jambes de la brunette se refermer autour de sa taille. Qui aurait pût croire qu'un jour ces deux là se retrouverait dans cette situation ? Rien de tout cela n'avait de sens, il ne pouvait pas se passer une journée sans qu'ils ne se sautent à la gorge et aujourd'hui ils ressemblaient plus à deux amants qui auraient passés trop de temps loin l'un de l'autre.

Laissant ses mains glisser jusqu'au visage de la belle, il les posa sur ses joues et d'une tendresse que personne ne lui aurait soupçonnée, il caressa ses pommettes de ses pouces tout en reculant légèrement ses lèvres des siennes. Il plongea alors de nouveau son regard dans le sien, essayant d'y découvrir sûrement pourquoi elle avait subitement envie de lui et pourquoi cette attirance était réciproque. Ce n'était pas la première fois qu'il ne comprenait pas quelque chose, mais cette incompréhension là l'obsédait. Et plus il essayait de trouver la réponse dans ses obsidiennes, plus il s'enfonçait dans cette folie, cette envie destructrice de l'avoir rien que pour lui. Il voulait être le seul à poser ses mains sur elle, que ce soit pour lui arracher un soupir ou une supplique, qu'il soit le seul à la détruire pour être celui qui l'aiderait à se reconstruire. Il voulait que sa vie tourne autour de lui, parce que la sienne gravitait déjà autour de la petite brune à la peau trop pâle. Il n'avait pas besoin de détourner le regard pour voir sur sa main droite, la marque encore un peu rose de ces dents sur sa peau, cette cicatrice qui scellait en quelque sorte le début de leur petite guerre de gamins. Et soudainement, il eut de nouveau envie de l'étrangler mais il n'avait pas le courage de la briser, pas alors qu'elle le regardait comme ça, pas même lorsque sa main scarifiée glissait le long de sa joue et que son pouce se mettait à caresser doucement le rouge à lèves carmin sur sa bouche.

De son autre main, il en profitait pour passer sur sa gorge et l'espace d'un moment s'arrêta sur cette dernière comme s'il allait se mettre à l'étrangler et finalement, avec un sourire en coin, toujours plongé dans les pupilles de la belle Française et la main enveloppant toujours sa joue, il continua son chemin, passant sur ses clavicules, ses seins, son ventre pour finir par arriver entre ses jambes. C'était à tout de rôle de rendre l'autre fou et tout comme elle un peu plus tôt, il glissa sa main contre son intimité, la tentant lentement et doucement, s'amusant à retirer sa main de temps en temps pour la laisser en plan, la faire rager, espérant dans le fond qu'elle en demanderait plus. Il ne l'embrassait plus, scrutant le moindre changement sur son visage, le moindre sursaut qui la secouait, le moindre soupir qui s'échappait de ses lèvres, il voulait les voir, les sentir, il voulait s'assurer qu'elle ne mentait pas et que si elle se mettait à nier l'histoire plus tard, il serait capable de lui balancer dans les dents qu'il savait exactement la tête qu'elle faisait quand elle était en proie à cette vague de plaisir qu'il ne connaissait que trop peu. « Dis mon nom. » finit-il par murmurer presque contre ses lèvres, ses doigts devenant un peu plus pressant contre le fin tissu de son sous-vêtement. Et puis sans prévenir, il se recula, reposant ses mains à plat sur le plan de travail pour lui faire comprendre que si elle ne lui obéissait pas, il avait le pouvoir et la volonté de la faire souffrir, bien plus qu'avec sa simple force.

Comme un sale gosse qui aurait trouvé une nouvelle façon d'abîmer ses jouets.
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MessageSujet: Re: » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] » kiss with a fist — Dansëa [NC - 17] EmptyLun 16 Juil - 22:27

[quote="B. Noctëa de Nogent"]


A Kiss With A Fist
« hold me high, take my pain away, be my only nightmare »

« Dis mon nom » . L’ordre qu’il esquissa contre ses lèvres, presque, formant chaque mot tout près de sa bouche, aurait pu lui vriller le corps tout entier. Elle aurait pu en perdre la raison, tout bon sens, toute santé mentale, pour trois mots, un ton rauque, pour la façon dont il s’était rapproché. Elle aurait pu si cela n’avait pas déjà été fait, à vrai dire. Perchée sur le rebord du plan de travail, coincée près de lui, elle se tenait là, comme au bout de son siège, attendant la suite avec une impatience malsaine, voulant encore ses mains sur elle, ses doigts contre sa peau, contre ses jambes, entre ses cuisses, voulant encore qu’il provoque, ose, tente, qu’il détruise la distance. Ne pas être la seule à s’approcher, à s’accrocher comme ça, c’était presque rassurant. Rassurant et déroutant, elle avait l’impression de se perdre dans la bataille, dans ce tourbillon. Planté devant elle, l’air défiant, il ne la touchait presque plus, il attendait, guettait, scrutait, il voulait imposer sa force et au fond, elle était prête à craquer.

Noctëa en avait assez d’attendre. Elle n’avait jamais été une enfant patiente, elle ne savait pas faire. Gâtée, impulsive, impérieuse, elle avait appris à obtenir tout ce qu’elle venait d’un simple claquement de doigts. Elle avait été éduqué comme une princesse, jusqu’à ce que la folie la gagne et qu’elle perde sa place, son droit à la couronne. Elle savait faire mais c’était lui qui à présent se comportait en grand seigneur, imposant, assuré malgré l’envie brutale, animale, qu’elle pouvait lire dans ses yeux. Presque aussitôt, alors qu’elle lisait des éclairs plein d’envie dans ses iris, elle le trouva encore plus beau et eut envie qu’il s’approche, qu’il soit à elle, juste à elle. Elle eut envie qu’il détruise la haine, pour quelques secondes, qu’il la réchauffe, qu’il la tienne contre lui, dans ses bras, contre son torse. Elle voulait sa peau, ses baisers brulants, elle le voulait près d’elle, en elle, juste pour elle et elle aurait pu se damner pour ça, si tant est qu’elle ait encore possédé une âme à troquer contre un peu de luxure. Danslav était brillant comme le soleil et elle, neige, givre, elle fondait sans plus de volonté.

Un sursaut, un élan la poussa contre lui. Elle se redressa, sans hésitation, se retrouvant en équilibre, appuyée contre lui, venant plaquer un baiser brulant, brusque, contre sa peau. Elle remonta le long de son cou, trouvant sa mâchoire avant de filer jusqu’à son oreille. S’il voulait son nom murmuré d’une façon rauque et traitre, d’une voix hachée par l’envie, alors il l’aurait. Si c’était tout ce que cela lui coutait, elle se fichait des conséquences. Il donnait déjà beaucoup, sans le savoir surement. Il s’était approché et cela signifiait beaucoup de chose. La distance de sécurité, celle qu’il cherchait à imposer, s’amenuisait petit à petit, le no-man’s land se réduisait et ils en étaient presque rendus au corps à corps, deux soldats désespérés dans l’arène de la rage et de l’attirance, dans le théâtre des folies quotidiennes et du manque congénital. Elle se doutait que c’était surement un piège, un caprice, une lubie pour mieux la briser mais à ce stade, tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était qu’il cède avant de se souvenir de son plan, qu’il craque. Elle doutait de tout, oui, mais elle savait qu’au fond, ils partageaient ce brasier incontrôlable, autrement il ne l’aurait jamais embrassé… aussi, doucement, d’une voix à peine audible mais dont l’intensité et la sincérité n’étaient pas discutables : « Mon cauchemar… »

Ce n’était pas son nom, non, pas encore, mais c’était tout comme, c’était toute l’affection tordue qu’elle lui portait, toute cette envie dérangeante, décalée, glauque. Il était le soleil qui brulait sa peau au lieu de la réchauffer, la force qui la broyait au lieu de la protéger… Il était tout et elle le voulait, parce que là, sans lui, à l’imaginer partir, elle se voyait déjà mourir mille fois.

Il fallait qu’il reste, il le fallait, elle ne tiendrait pas autrement. Penchée en avant, prête à tomber à ses pieds, à ses genoux, comme la première fois, elle vint à nouveau contre son cou, mordant sa peau, le réclamant et glissant ses doigts partout où elle le pouvait. Il devait être à elle, même pour une nuit, même pour une heure, une seconde d’abandon… Tout ce qu’elle voulait, c’était gouter à la passion née dans la colère. Jamais auparavant elle n’avait réellement désiré un de ses partenaires mais là, lui, elle le voulait si fort qu’elle en avait mal, mal au cœur, mal au ventre, mal aux lèvres à l’embrasser si fort.

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