"Dotty est une légende, ou presque. Elle aurait bien voulu devenir une légende du Quidditch, mais elle a peur du vide. Elle aurait bien voulu devenir chasseuse de créatures, mais les créatures présentes dans sa région l'ont terrifiée quand elle était enfant. Elle veut être une légende et la seule solution qu'elle a trouvé pour le devenir, c'est d'agir comme si elle était une princesse ou quelque chose du genre. Oui, Mademoiselle Langstern est mythomane. À l'entendre, son père aurait terrassé à mains nues une demi-douzaine de trolls et trois loups-garous enragés. Sa mère, sang de bourbe, écrit pour les enfants Moldus des contes à dormir debout, et apparemment, elle a un succès planétaire. Tout pour plaire, quoi. Et en plus de ça, son arrière-grand-mère, Arabella Langstern, aurait enterré un trésor dans la propriété familiale et ce trésor devrait être la dot de Dotty. Enfin, c'est ce qu'elle croit.
Elle a eu une enfance tout à fait normale : ses pouvoirs se sont manifestés quand elle avait huit ans. Auparavant, quand elle avait quatre ans, elle cassait des vases pour faire croire à ses parents qu'elle était précoce et que la magie s'était déjà éveillée chez elle. Les époux Langstern ont toujours cru que c'était simplement la tendance des enfants à inventer des histoires qui la faisaient agir de même. En fait, si Dotty a agi ainsi, c'est parce qu'elle était la dernière d'une fratrie de quatre, tous des garçons (sauf elle). Et bon, ses frères ont toujours été géniaux, donc Dotty a fait un complexe d'infériorité, malgré les précautions de ses parents. Elle a été inscrite dans une école de Sorcellerie privée, notamment parce que Dürmstrang, c'était trop loin de la Norvège à l'avis des parents. Là, elle a passé sept ans avec des gens qu'elle a toujours trouvé débiles. Elle ne s'est pas fait d'amis, notamment parce que personne n'a jamais cru ce qu'elle disait (notamment que son grand-frère, âgé de vingt ans était le plus jeune directeur du département des Aurors).
À Fidelitas, elle a eu une chance de repartir à zéro, et elle a presque réussi à se faire des amis. Bon, les gens ne savent toujours pas trop sur quel pied danser, mais ils devraient s'y faire. Ça fait un an déjà qu'elle y étudie et qu'elle a tendance à déconcerter les professeurs et ses camarades. Pourtant, elle est très joyeuse, comme fille. Elle est avenante, parle avec tout le monde, ne laisse personne à l'écart. Si elle avait des vrais amis, si on lui laissait sa chance, elle pourrait prouver sa loyauté. Mais les étudiants restent quand même méfiants : après tout, vu ce qu'elle invente, qui sait ce qu'elle pourrait raconter dans le dos des gens ?"

"La manifestation de la magie dans la famille Sylvester a été comme une bombe atomique. Le garçon a été propulsé dans un monde inconnu et a vu ses parents changer de comportement envers lui. C'est de là qu'est née sa passion pour la séduction. Dragueur invétéré il a beaucoup de succès, auprès des deux sexes. Garçon intelligent il sait aussi se faire bien voir de ses professeurs. Manipulateur et ambitieux, il tient plus que tout à exister par lui même et prouver par là à ses parents qu'ils ont eu tort de le rejeter. Ses compétences intellectuelles le poussent dans la direction de la médicomagie. Il considère que c'est en étant dans la position de sauver une vie qu'on sort de la condition banale de l'être humain."

Issu d’une bonne famille, Clovis a vu le jour à Paris, cette ville fière et pleine d’arrogance. C’est là-bas qu’il a grandi, en compagnie d’autres jeunes sorciers de sa trempe, se déclarant petit prince français, à l’image de l’arrogance familiale, prenant bon soin de piétiner ceux qui le servaient, manifestant d’un caractère des plus détestables à certains égards. Il vint se parfaire lors de dîners mondains, et autres évènements de grande envergure, s’assurant une image digne de la droiture de sa famille, de ses aïeux. Son entrée à Beauxbâtons ne sembla pas même arranger les choses, le faisant jeune élève respecté, haï, adulé, fantasme des jeunes pucelles, ennemi public des étudiants et de celles qui étaient passé dans son lit. Examens en poche, l’on en vint à croire qu’il n’aurait nul besoin de se rendre à l’université, son propre héritage lui assurant une vie digne sans besoin de lever le pouce, aussi vint-il en surprendre désagréablement certains, lorsqu’il se montra aux portes de Fidelitas, le rictus plus empreint de mauvaise fierté et d’arrogance suprême. Un nouveau royaume à conquérir, tout autant que de nouveaux cœurs de jeunes filles. L’on dit qu’il s’est assagit avec les années, préférant se concentrer sur ses études que d’abaisser tout un chacun… L’on dit bien des choses à Fidelitas, et ce n’est pas toujours la vérité. Ce que réserve l’arrogant Français ? Nul ne le sait, mais gageons qu’il s’agira de sa plus belle œuvre.