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Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall »

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MessageSujet: Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » EmptyMar 3 Avr - 17:05

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have you seen this wizard ?
ft. David Gandy.




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : Findtigernd PRÉNOM : Ulysse; Horace AGE : 34 yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né le 02/05/1978 à Londres, Angleterre. STATUT PROFESSIONNEL : Ministre de la Magie au ministère de la Norvège. SITUATION : Marié, mais son couple demeure sur un fil tendu. TRAITS DE CARACTERE : écrire ici.
⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : Bois de Lierre, plume de Phénix. EPOUVANTARD : écrire ici. PATRONUS : Cerbère. MIROIR DU RISED : décrivez ce que vous y voyez. ASCENDANCE : Sang-pur. CURSUS SCOLAIRE : Cursus Justice Magique. MAISON : Blackwood.




the littlest things

PARTIE FACULTATIVE = EN AUCUN CAS OBLIGATOIRE C'est dans cette partie que vous nous présentez les caractéristiques de votre personnage. Le nombre de lignes est illimité et la présentation laissée libre mais à vous d'écrire quelque chose un tant soit peu consistant. C'est dans cette partie que vous nous présentez les caractéristiques de votre personnage. Le nombre de lignes est illimité et la présentation laissée libre mais à vous d'écrire quelque chose un tant soit peu consistant. C'est dans cette partie que vous nous présentez les caractéristiques de votre personnage. Le nombre de lignes est illimité et la présentation laissée libre mais à vous d'écrire quelque chose un tant soit peu consistant. C'est dans cette partie que vous nous présentez les caractéristiques de votre personnage. Le nombre de lignes est illimité et la présentation laissée libre mais à vous d'écrire quelque chose un tant soit peu consistant.

the real wizard


PSEUDO/PRÉNOM ⊱ Nono, dit Inglorious. AGE ⊱ 18 yo. TU VIENS D'OU COMME ÇA ? ⊱ D'ici, de là. TU AIMES ? ⊱ Dunno. FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ⊱ 6/7. GROUPE DESIRE ⊱ Sorciers. AUTRE CHOSE ? ⊱ Tu veux du pain ?



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Ulysse H. Findtigernd
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MessageSujet: Re: Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » EmptyMar 3 Avr - 17:05

tell me your story


Sympathy for the Devil


Neuf années. Neuf années déjà que j’avais vu le jour pour la première fois, et voilà qu'une journée censée être agréable pour un jeune garçon de mon âge, allait tourner à l'horreur.

Ce qui devait être un jour différent des autres ne le fût pas. Je m’imaginais souffler ma neuvième bougie, tout sourire, en compagnie de mes parents, mais il n’en fût rien. Mon géniteur ne m’accorda pas ce plaisir. Il était lâche, il l’avait toujours été. C’était la raison pour laquelle il voulait que notre famille reste neutre. Nous n’avons jamais pris part au moindre camp. Il disait que c’était « au cas où » nous nous retrouvions du côté perdant. Et son choix, pourtant indigne à mes yeux, ne gênait pas le moindre monde. La famille Findtigernd était connue, pourtant, et amplement respectée. Mais personne ne s’imaginait une seule seconde qu’elle avait sa part d’ombre, sous ses airs pacifique et accompli. Le monde magique tout entier se leurrait, et je ne pouvais leur dire la vérité. Qui croirait les dires un gosse de neuf ans ? Et ma mère avait bien trop peur pour tenter quoi que ce soit. Peur de son mari. Si l’on pouvait l’appeler ainsi. Et elle savait que cela nuirait à l’image de la famille. Que de tels propos, accusations, porteraient préjudices à la notoriété de notre nom. Elle ne pouvait risquer de se retrouver sans rien… Ce qui était forcé d’arriver si elle daignait se plaindre de son cher époux. Sans cesse il nous rabaissait. Sans cesse il exprimait son mépris à notre égard. Le simple fait de croiser son regard nous faisait frissonner, maman et moi. Pourtant je n’avais pas peur de lui. Je frissonnais de rage. Ce jour-là en particulier, plus que tout autre. Nous étions alors à table, pour le dîner de mon anniversaire. Un silence pesant régnait. Toujours cette crainte de lui hérisser le poil… Il mangeait tranquillement, face à moi. Et je le fixais. A aucun instant mon regard ne décrochait. Bien sûr, impossible pour lui d’oser nous regarder, ce serait nous accorder trop d’importance. Notre cuisinière attitrée – nous avions une personne par tâche importante, à la maison…. – fit alors irruption dans la salle à manger, brisant le silence. Mais je ne détournais pas le regard. Jamais. « Puis-je débarrasser vos assiettes et apporter le dessert, Monsieur ? » Se tenta-t-elle. Au final, elle risquait moins de se faire taper sur les doigts que maman et moi. Elle semblait plus importante aux yeux de son employeur que sa propre famille. Sans doute devait-il la baiser un soir sur deux, sur son bureau, à la vue du regard passionné qu’elle lui accordait à chaque fois qu’elle s’adressait à lui, toujours avec ce respect qui me faisait ressentir un profond dégoût, personnellement. « Laissez. Ma chère femme va s’en occuper. N’est-ce pas ? » « Euh… Oui. Bien sûr. » « Très bien. Vous pouvez aller vous reposer, Leah. Merci. » « Bien monsieur, merci. » Je n’y croyais pas mes yeux, ni mes oreilles. Mon père prenait un malin plaisir à la rabaisser de la sorte. Cela se voyait sur son visage. Ses traits satisfaits me répugnaient. Ce sadisme dans la voix… Voir ma mère être à son service, telle une esclave, semblait… l’exciter. Maman se leva, tremblante. Elle attrapa l’assiette d’Horace – mon père – sans s’occuper de la sienne ou même de la mienne. Elle savait pertinemment qu’il lui dirait de les redéposer, ne nous permettant en aucun cas de profiter d’un quelconque dessert. Trop de privilèges nous seraient accordés. Lorsqu’elle se retourna pour aller à la cuisine, l’assiette lui tomba des mains, et vint se fracasser contre le sol froid. Après tout, en tremblant de la sorte, c’était inéluctable. Elle fit volte-face, bouche bée. Mon père s’était levé d’un bond. « Regarde ce que tu as fait, idiote ! » Hurla-t-il, sa main venant claquer la joue de maman avec violence. « Je… Je… Désolée. » Mon sang bouillonnait. Tous mes muscles se tendaient. Mes dents étaient fermement serrées. Et j’assistais impuissant à la scène. Ma mère étant humiliée plus que jamais devant son fils. Horace, tout sourire de se détendre en malmenant une personne qu’il juge tant inférieure à lui. Tout le monde lui est inférieur, si on va dans son sens. « Ne la touche pas. » Lançai-je très calme. Ma voix ne s’était pas imposée. Mais la douceur avec laquelle j’avais prononcé ces mots faisait office d’imposition. Après tout, malgré ses hurlements, il m’avait entendu et s’était tourné vers moi, daignant pour la première fois de la soirée m’accorder un regard. Il arrêté par ailleurs son geste. « Pardon ? » « Ne la touche pas. » « Sinon ? » Lâcha-t-il, s’avançant vers moi. J’étais toujours assis, en bout de table. Les bras croisés sur cette dernière. Mon regard suivait le sien. Arrivé à ma hauteur, il attrapa le col de ma chemise et me souleva avec force. Toujours ce même mépris. Il était cependant amplement partagé. Mes pieds touchaient à peine le sol, et il s’apprêtait à me faire subir le même traitement que maman, pour mon « insolence » dirait-il. Ma main vint cependant agripper son poing qui tenait mon col. Je n’empêchais pas la claque qu’il se fit une joie de m’assener, ma tête pivotant quelque peu sous le choc. Je ne pus m’empêcher de libérer une grimace, cela faisait sacrément mal ! Je m’empressais toutefois de replonger mes yeux dans les siens. La colère montait et frôlait son paroxysme, tandis qu’il s’apprêtait à me gifler une nouvelle fois. Les sanglots de maman parvinrent à mes oreilles. Et, alors que je lui jetais un rapide coup d’œil, mon regard s’embrasa. La main d’Horace se rapprochait dangereusement de ma joue, déjà colorée par le précédent choc. Il fût stoppé net et propulsé en arrière avec violence. La colère avait atteint un pic. Je le sentais. Sa tête vint cogner le bord d’un meuble. Dommage, pas de sang, mais il était dans les vapes. Mon visage restait stoïque, pas le moindre signe d’émotion. Leah, la cuisinière, entra dans la pièce à vive allure, se jetant sur le corps de son maître. Pitoyable. Je secouais légèrement la tête, recouvrant mes esprits, et me dirigea hâtivement vers maman, l’aidant à se relever. Puis elle m’amena dans ma chambre, tandis que j’entendais Leah tenter de réveiller Horace. J’avais hérité de son prénom parmi les miens, j’en ressentais une honte extrême.

C’est ce soir-là que mes pouvoirs de sorciers firent pour la première fois irruption dans ma vie. Et c’est également ce soir-là que je savais pertinemment que je devrai lutter incessamment contre mon géniteur. Beaucoup d’événements pour une seule journée, et un enfant de neuf ans…

Dream On


Je me souviens de mon arrivée à Hogwarts. Je comptais me faire petit, passer inaperçu. C’était le cas jusqu’à ce que l’on m’appelle pour prendre place sur le tabouret, que le Sorting Hat décide de mon avenir. Il avait le pouvoir de changer une vie à l’aide d’un seul et unique mot. Pour en arriver là, mon nom fut bien évidemment prononcé. Et bien que mon géniteur n’aborde jamais le sujet de sa famille – mon visage était inconnu aux yeux de tous, ou presque tous – le fait d’entendre Findtigernd réveilla la salle. Oui, j’étais le fils du ministre du département de la justice magique, et les regards étaient tournés vers moi seulement pour cette raison. Imaginez bien le mal être que je ressentais à ce moment-là, je n’en étais pas fier du tout. Un silence dont je me serais volontiers passé s’empara de la salle commune. Tous attendaient le verdict. Et le Sorting Hat, après quelques secondes prononça le seul mot « Slytherin ». Je ne savais pas trop ce que je ressentais à cet instant, alors. J’étais fier, dans le sens où toute ma famille depuis des générations, était passée par là. Mais cela incluait mon père, et je redoutais plus que tout au monde de suivre le parcours que lui-même a suivi par le passé. Et lorsque la réponse fût arrachée à sa « bouche » des applaudissements fusèrent à la table des verts et argents. Ils n’en avaient strictement rien à foutre de ma personne, tout ce qui les intéressait, c’était mon rang, et uniquement mon rang. Le travail d’Horace apparaissait comme un atout pour eux, et le Directeur des Slytherins le savait. Quand bien même Horace se foutait éperdument de son fils unique, il fera comme si j’étais la meilleure chose qui lui soit arrivé. Vous comprenez, un père aimant, cela entretient l’image et la notoriété. Il ne vivait que par profit, et n’agissait que par intérêt. Avare vous dites ? Si peu.

Vous vous doutez donc bien que je n’étais pas très… amical, au début. Pensant que j’importais peu pour tous les élèves. Mais au final, plus les jours passaient, et plus je constatais qu’ils n’étaient pas si… mauvais. Pas tous, tout du moins. Les amis coulaient à flot. Les vrais amis étaient de suite moins nombreux, mais je sentais que je pouvais avoir confiance en certains. J’espérais que je ne me trompais pas, mais j’avais appris à repérer l’honnêteté, la loyauté, chez les individus. Qui plus est, mon sens de l’analyse aiguisé se confirma concernant les études. De suite je me démarquais comme un élève brillant aux résultats excellents, ce qui faisait la joie de mes professeurs, et était déconcertant pour mes camarades. Beaucoup quémandaient mon aide, et même si j’acceptais gracieusement de leur rendre service, et ce bénévolement, j’y trouvais alors rapidement mon compte en demandant des friandises – quoi de plus normal pour un enfant de onze douze ans. Avec l’âge, mes services se payaient différemment. De l’argent, bien entendu, mais aussi des services plus… dangereux. Je devins un leader respecté parmi les Slytherins. Et un rival pour les autres maisons. J’étais tel un aimant, mon charisme naturel – de famille – attirait tout le monde à moi. Débrouillard et intelligent. Personne n’osait me contredire. Peu à peu, la voie que j’arpentais s’agrémentait de sombres desseins… Mais je ne comptais aucunement faire les mêmes erreurs que mon géniteur. J’allais prouver qu’être un Findtigernd ne signifiait pas être lâche.

Mais c’était sans savoir que ce nom était maudit.

Mes méthodes devenaient de plus en plus… difficiles. Je testais la loyauté de mes plus proches amis désirant continuer de me suivre, en les mettant en danger. Je leur demandais de voler quelques documents dans le bureau d’un professeur, comme des sujets, ou bien des papiers personnels. Les règlements n’apparaissaient pas comme un obstacle pour moi. Le bureau du directeur était une de mes cibles… La plus inatteignable qui plus est. Jamais je n’ai pu y accéder, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Les années passaient et ma réussite était toujours totale. La Magie Noire, la Métamorphose, les Duels, la Défense contre les Forces du mal, les Sortilèges… Tout ce qui me semblait utile m’était acquis. Toutes ces choses m’intéressaient, apprendre était loin d’être une corvée. Et j’excellais dans tous ces domaines. L’Histoire de la Magie également, considérant cela plus qu’intéressant si l’on savait voir clair dans les cours et le passé magique. J’étais, à Hogwarts, comme un poisson dans l’eau. Je n’avais jamais hâte de rentrer à la maison pour les vacances. Mais je me réconfortais en pensant à maman. Elle, si seule avec Horace. S’il osait lui faire le moindre mal dans mon dos, il le paierait. Je lui avais promis, quoi qu’il en soit. Et il m’avait ris au nez, en guise de réponse. Qu’il continue, qu’il continue…

Je suis patient. Et la vengeance je l’ai obtenu.

Il est tombé malade. Ce qui me fit grand plaisir, vous pouvez aisément vous en douter. Un cancer des poumons, et même dans le monde de la magie, on n’y peut rien. Je savais que la cigarette et les cigares auraient raison de lui. L’alcool ne l’a pas bien arrangé non plus… Que des plaisirs d’hommes riches. Et dans ce milieu, l’espérance de vie semble limitée. Il était cloué au lit, et il fût remplacé au ministère. J’avais dix-sept ans à ce moment-là, et suite à une autorisation spéciale d’Hogwarts, je pus rentrer chez moi pour « le soutenir ». Il était en phase terminale, ce qui agrandissait mon sourire, bien entendu. Maman restait à son chevet par respect, comme elle le disait. Par respect. Comment pouvait-on respecter un homme qui n’éprouvait que mépris et dégoût à votre égard ? Elle se rendra compte de ses erreurs lorsqu’il disparaîtra, et qu’elle pourra enfin vivre heureuse. Je suis allé le voir dans sa chambre, un soir. Pour lui parler. Je ne savais pas vraiment de quoi, mais pour parler quand même. Et il avait des choses à me dire, visiblement. Je frappais à sa porte avant de la pousser. « Tiens, Ulysse. Mon seul et unique enfant. J’ai entendu parler de tes exploits à l’école, si tu savais comme je suis fier de toi ! » Parfait étonnement. Tout ce qui était visible sur mon visage. De la surprise. En même temps je devais m’y attendre, venant de lui, c’était obligé qu’il fasse tout pour me surveiller… « On ne peut pas dire que la fierté soit réciproque. » Lançai-je froidement. « Ahah. Tu es mon portrait craché et tu ne t’en rends même pas compte. Je voulais tant que tu portes mon prénom. Horace, ça inspire l’élégance, le charisme. Et tu es comme moi mon fils, voué à un brillant avenir. Sombre certes, mais brillant. Mais que veux-tu… Ta chienne de mère a préféré te prénommer Ulysse. La seule fois que j’ai cédé à son caprice, et je regrette, si tu savais… Ulysse, qui apparaît comme un héros de la mythologie. Le courage, l’altruisme, le dynamisme ! Ce tableau si lumineux… Tu le sais tout comme moi, ce n’est pas toi ça ! Tu es un leader, c’est vrai, mais tout comme moi tes méthodes n’ont rien d’un… « Ulysse ». Lâche. Machiavélique. Tu agis par intérêt. Je sais ce que c’est, mon fils, je sais ce que c’est. Et tu apprécies tout ça, n’est-ce pas ? Ce sentiment de… » « La ferme. » « Ce sentiment de pouvoir. Tu aimes le pouvoir. Ta mère est faible, et je n’ai jamais aimé la faiblesse. Mais tu… » « TA GUEULE ! » Hurlai-je soudainement. « Accepte alors de voir la vérité en face ! » « Jamais je ne serai comme toi. Jamais. Maman est la personne la plus forte que je connaisse, pour t’avoir supporté toutes ces années ! » « Forte dis-tu ? AHAH ! Elle n’a jamais su se défendre ! Elle ne sait que pleurer, elle n’ose même pas répondre ! Tu appelles ça de la force ? Arrête de te leurrer. Ton avenir est tout tracé. Et même lorsque je serai mort, dans ma tête raisonnera le « je te l’avais dit » qui me donnera raison… » Ses paroles s’arrêtèrent net. Un jet de lumière verte puissant se planta dans son thorax, et toute vie le quitta. Un vague « Avada Kedavra » se fit entendre quelques instants auparavant. Concernant Horace Findtigernd, plus personne n’entendra le moindre de ses mots. Mon bras tendu, ma baguette en son bout, revint se plaquer contre mon corps. Peut-être la meilleure décision de toute ma vie.

Je venais de débarrasser le monde d’un insecte.

Where is my mind ?


Mes études à Hogwarts se terminèrent aussi bien qu’elles commencèrent. Un franc succès. Mais je sentais une chose de changée en moins, depuis le décès de mon géniteur. Je considérais ce ressenti normal, après tout. Je n’avais qu’à faire en sorte de l’oublier, et de continuer d’avancer. Je n’allais pas laisser sa mort m’atteindre plus que ça, déjà que l’homme lui-même avait été une trop grande préoccupation pour mon esprit. Pour la poursuite de mes études, je décidais de rejoindre l’école Waddiwasi, en Norvège, pensant que changer de pays m’aiderait à oublier certains points de mon passé. Derrière moi, j’avais laissé ma mère entre les mains d’un homme qui la respectait et qui l’aimait. Je pouvais avoir confiance, je n’avais pas peur pour elle. Snakescale fût ma nouvelle maison, après Slytherin. Et mon parcours sembla être dans la continuité de celui qui était le miens à Hogwarts. Un détail changeait, cependant. Et non des moindres. Ici, mon nom n’était pas connu. Findtigernd n’inspirait rien à personne. Ce qui ne m’empêcha pour autant pas de me refaire un rang de leader. Je n’avais pas eu de relation amoureuse stable, cela n’allait pas avec le personnage que j’avais façonné durant mes études. Je n’entretenais que des relations purement physiques. L’une d’elle en particulier fût durable. Breeony Warrens, une bien belle plante. Très douée en Quidditch, qui plus est. Mais jamais je ne ressentis le moindre sentiment à son égard. Peut-être que l’inverse aurait changé des choses, dans mon futur…

Je quittais l’école le diplôme dans les mains. Maintes portes étaient ouvertes pour un brillant sorcier tel que moi. Et ce fût au ministère que je trouvais ma place. Le Département de la Justice Magique du Ministère de la Magie de Norvège, pour être plus précis. Mon charisme fit rapidement son effet, mon sens de l’analyse et de la déduction commencèrent peu à peu à rendre mon nom connu. A nouveau. Je débutais une carrière efficace d’avocat magique, en quelque sorte. Même dans ce monde, il y avait besoin d’eux. J’imposais ma marque à l’aide de mon Patronus, qui faisait office de « prison » pour les Dementors qui trônaient au-dessus de la salle du tribunal. Un Cerbère, voilà mon patronus. Et voilà à quelle entité mythologique Ulysse Horace Findtigernd était comparé. Un chien à trois têtes, gardien de la porte des Enfers. Comparaison qui avait de quoi alimenter l’égo. Le temps passait, et mon nom gagnait en notoriété. Si bien que lorsque le ministre de la Justice démissionna, mon nom fût placé en tête de liste pour le remplacer, étant qualifié comme le « plus apte à gérer cette fonction ». Ce qui apparaissait comme la plus grande opportunité de ma carrière et peut-être de ma vie, me faisait peur. Mais j’y voyais là mon avenir. C’est pourquoi ma réponse fût immédiatement « oui ».

Devenant le nouveau ministre du département de la justice magique, je me sentais accompli. Enfin presque. Il me manquait quelque chose. Une chose qui complèterait mon image, autant que mon nom. Une femme à mon bras, voilà ce qui me faisait défaut. Lors d’un gala des ministères de la magie du monde entier, je fis la rencontre de Ser Lancel nò Shahrÿzaï, le ministre du département des mystères anglais. La conversation entre nous fut rapidement engagée, et l’entente immédiate. Il fut choqué d’apprendre mon célibat, par ailleurs. Tout comme madame nò Sharÿzaï. Ils me présentèrent alors à leur fille, présente à leurs côtés. Nepheÿlae nò Sharÿzaï. Elle était jeune, mais faisait preuve d’un charisme incroyable, déjà. Une attraction improbable agissait sur moi, sans que je puisse l’expliquer. Quelques jours plus tard, je reçus une lettre par hibou, de madame nò Sharÿzaï. Lettre pour le moins surprenante. Le couple me proposait la main de leur fille, rencontrée au gala. Sur le coup, je m’apprêtais à leur envoyer une réponse négative, seulement, le doute m’en empêcha. Je pris quelques jours pour y réfléchir. Finalement, je me décidais à leur répondre. J’acceptais la proposition, malgré les quelques doutes toujours présent. Cela ne pouvait pas être une si mauvaise chose, après tout. Environ un mois plus tard, lorsque je suis allé assister à la finale de la Coupe du Monde de Quidditch, je l’ai vu, elle. Gracieuse. De longs cheveux bruns, des jambes plus que parfaites. Un sourire qui en disait long quant à son rang social et à sa classe. Je la voulais. Absolument. Voilà la seule chose qui occupait mon esprit à cet instant, et durant de longues journées. La conversation fût rapidement engagée, et quand bien même elle m’avoua que son cœur était déjà pris, cela ne m’arrêta pas. Un obstacle qui ne ferait que me retarder, et cela avait un côté plus… amusant. J’aimais les défis et celui-ci était parfait. Bonnie Arton deviendra un jour Bonnie Findtigernd, je le savais au plus profond de moi. Je lui offris alors rapidement tout ce qu’une femme désirait. De l’importance. De l’attention. Des cadeaux hors de prix. Tout pour faire briller son regard. J’annonçais aux nò Sharÿzai que j’annulais le mariage avec leur tendre fille. Par ailleurs, je « quittais » Breeony, avec qui je n’avais pas encore coupé les points. Il n’y avait plus que Bonnie dans mon esprit. Je l’invitais alors aux réceptions du Ministère, dans le but de faire circuler des rumeurs. Après tout, je sentais qu’elle y prendrait goût, il suffisait juste d’enclencher la machine, elle ferait le reste. Les médias n’avaient qu’à dire « Une femme pour le ministre de la Justice ? » et l’idée se plantera d’elle-même dans son cerveau, jusqu’à l’obséder. Je n’avais qu’à poser le décor pour qu’elle y prenne goût. Et la considérant en tant que femme raffinée, elle était de celles qui se sentaient à l’aise dans ce genre de situation. Les autres se chargeraient de la pousser dans le gouffre, mon seul rôle aura été de lui proposer une réception, en toute innocence. Jamais son petit ami ne pourra me faire le moindre reproche. Et je n’éprouverai aucune once de culpabilité. La patience et l’intelligence, mes plus belles armes. Avec elles, je me sentais capable de conquérir le monde. Mais il fallait voir petit pour commencer, et je me contentais de conquérir le cœur de la jeune Arton. Lorsque je la sentais au point culminant de son désir pour le milieu que je pouvais lui permettre d’avoir, je me risquais à lui demander sa main. Elle accepta sur le champ. Le jeune russe Bougrov – son ancien petit ami – fût bien vite délaissé, et la jeune femme devint madame Findtigernd. Le désir n’est autre qu’une graine que l’on plante et qu’il faut entretenir. Six mois après notre union, elle m’annonça qu’elle était enceinte. Chose inespérée pour mon image, je devais avouer. Passer de « mari » à « père de famille » était un véritable cap. Et lorsqu’Octavia arriva dans nos vies, cela nous combla. Nous avions dès lors l’image de la petite famille tranquille et parfaite. Mais tout n’était que superficiel. Pas d’amour, seulement de la passion et des contacts. Elle m’aimait pour mon argent, je l’aimais pour sa beauté. Et Octavia était là pour nous faire croire que l’on avait tout pour nous. C’était l’aboutissement du mensonge.

Qui plus est, Bonnie étant une Mudblood, je ressens de plus en plus de gêne. La pureté du sang ayant une très grande importance à mes yeux… Je n’ai cédé que pour ses yeux et son sourire. Peut-être des remords se font ressentir… Cinq ans que nous sommes unis, et cela en devient de plus en plus dur. Et en cette période, tout était compliqué. D'obscurs fantômes revenaient me hanter. D’avoir sombré dans la Magie Noire, par exemple. Ou encore d’avoir été celui qui tenait la baguette ayant tuée Horace Findtigernd, des années auparavant. Je n’osais même plus toucher ma femme. Je fuyais son regard autant que je fuyais mon reflet dans le miroir. Je me décevais. Oui, j’en étais arrivé à ce point.



Dernière édition par Ulysse H. Findtigernd le Ven 6 Avr - 13:09, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » EmptyMar 3 Avr - 18:16

OH, LE MARI. Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 1706081317 Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 4153354820
t'es sûr que tu veux pas un deuxième enfant ? Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 4111112379

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MessageSujet: Re: Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » EmptyMer 4 Avr - 7:37

Graouuu… Findtitruc mâle Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 4153354820
Viens, j'ai des secrets à te dire Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 4153354820
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » EmptyVen 6 Avr - 12:01

Je vous remercie, mademoiselle No Sha'. Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 4153354820
Pour les secrets, je vous attends dans mon bureau. Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 2474380249

Femme, pour le deuxième enfant, on verra si t'es sage. Ulysse ϟ « Every Teardrop is a Waterfall » 2474380249

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