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Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir »

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MessageSujet: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptySam 7 Avr - 10:06

Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » 14898910
Colette Catherine Von Bürow
ft. Meryl Streep.




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : Von Bürow. Née Grygrian. Malgré le décès de son mari, elle a choisi de conserver son nom. Plus par respect des convenances que par véritable militantisme. Si cela ne tenait qu'à elle, elle préfèrerait s'appeler Thatcher. Ah, oui, et c'est Madame von Bürow. Pas de mademoiselle avec elle. PRÉNOM : Colette Catherine. Colette, parce qu'à l'époque, tout ce qui était français était réputé comme étant de bon goût. Peu importait la réputation sulfureuse de la première à populariser un tel nom. Catherine, en l'honneur de la Grande Catherine, l'impératrice. Il faut croire que ses parents pensaient que le nominalisme fait tout. AGE : On ne demande pas son âge à une dame. Et encore moins à une qui porte quelques rides. Mais, entre vous et moi, elle a bel et bien dépassé la cinquantaine. De deux ans très exactement. Deux de trop selon elle, qui affirme haut et fort à qui veut l'entendre qu'elle a encore quarante-neuf ans. Et ce depuis déjà trois ans donc. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 12 octobre 1960 à Karl-Marx-Stadt (République Démocratique Allemande). On fait difficilement plus soviétique comme naissance. STATUT PROFESSIONNEL : Ancienne membre du Magenmagot, docteur honoris causa de l'Institut de Magie de Salem, professeur de Justice Magique et directrice de Silverwind à Fidelitas. SITUATION : Veuve du feu von Bürow. Mère de deux filles, Velvet et Ismène, cougar à temps partiel. TRAITS DE CARACTERE : Féministe, indépendante, têtue, intransigeante, intarissable, charmante, froide, (im)populaire, stricte.
⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : Un outil qu'elle n'aime guère utilisée. Sa baguette est toujours à portée de main, mais, en réalité, elle a très peu servi ces derniers temps. En bois de vigne, de quinze centimètres, elle porte en son cœur une goutte de venin de basilic, pour celle qui préfère faire des potions à lancer des sortilèges. EPOUVANTARD : Une ombre penchée sur le corps sans vie de ses deux filles. Mais elle ne l'avouera jamais. A la place, elle clamera assez fort pour que tous l'entendent qu'elle n'a peur de rien, si ce n'est des zèbres. Ce qui est en soit vrai, puisqu'elle n'aime pas le désordre provoqué par l'alternance du blanc et du noir sur leur peau. PATRONUS : Elle-même ne sait plus vraiment à quoi il ressemble. D'ailleurs, si elle devait le lancer dans l'immédiat, il ne ressemblerait à rien, alors qu'auparavant, il représentait une magnifique biche. MIROIR DU RISED : Elle, présidant le Magenmagot. Finalement, elle n'a pas l'air de se plaire là où on l'a placé, mais elle sourit et fait semblant d'y croire. ASCENDANCE : Née-moldue, elle a du prouver sa valeur par plus d'une fois. D'autant plus que c'est une femme. CURSUS SCOLAIRE : Justice magique, spécialisée en Art de l'Etiquette et Relations Internationales Magiques. MAISON : Silverwind même s'il lui arrive de donner l'impression d'être trop impulsive.



Spoiler:


Dernière édition par Colette C. Von Bürow le Lun 16 Avr - 21:06, édité 6 fois
Colette C. Von Bürow
Colette C. Von Bürow

Messages : 148
Arrivée le : 01/04/2012
Avatar : Meryl Streep

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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptySam 7 Avr - 10:07


tell me your story

Citation :
Il n’y a rien de plus ennuyant qu’une vie ennuyante. Pimenter les longues années qui nous séparent de la mort paraît être une évidence. Mais s’il faut s’enfermer dans un bureau pour gagner sa pitance, cela ne nous mènera nulle part. Il faut profiter. Il faut vivre.

Naître à Berlin-Est, en pleine guerre froide, ce n’est pas donné à tout le monde. Grandir à Berlin-Est et subir la propagande communiste à l’école, ce n’est pas donné à tout le monde. Grandir à Berlin-Est en pleine chasse aux sorcières alors que l’on découvre ses pouvoirs, c’est risqué. Avoir trente ans, être enceinte mais venir assister à la chute du Mur, c’est quasiment aussi magique que le reste. Voyager, grandir, aimer, se perdre, se retrouver, il n’y a que ça de vrai au final.

Citation :
Elle désignait Chéri, debout devant la paroi vitrée et fumant. Il tenait son fume-cigarette entre les dents et rejetait la tête en arrière pour éviter la fumée. Les trois femmes regardèrent le jeune homme qui, le front renversé, les cils mi-clos, les pieds joints et immobiles, semblait pourtant une figure ailée, planante et dormante dans l’air … - Chéri

« Dis, maman, c’est qui le monsieur ? » Colette, 9 ans, pointe du doigt le portrait accroché dans l’entrée, mis en valeur par deux rideaux rouges qui l’entourent, marqués par la faucille et le marteau. Une naïveté touchante. Une naïveté insensible à la propagande. « C’est Léonid Brejnev, ma chérie, voyons. » Sa mère, 43 ans, toujours antipathique, jamais souriante. Un dialogue comme souvent dans la famille Grygrian. Une pauvre famille, immigrée depuis la Pologne, installée à Berlin depuis une dizaine d’années. Des étrangers pour les habitants du coin, qui considèrent cette période encore trop courte pour les faire se sentir intégrer. Malgré son jeune âge, Colette a l’esprit très vif. Elle sait qu’on parle dans leur dos. Qu’on parle aussi dans son dos à elle. On la critique sans cesse, on remet en cause son mode vestimentaire, sa façon de se coiffer. Mais elle a neuf ans. Elle fait semblant de ne pas comprendre. Elle n’a pas besoin de comprendre. Les adultes n’attendent pas d’elle qu’elle comprenne. Pourtant, elle devrait le connaître par cœur ce portrait. Il est là depuis qu’elle a des souvenirs. Avant, elle ne sait pas, elle n’est pas prête à jurer qu’il était déjà là, ce portrait. Mais c’est le seul qu’elle connaisse. Si elle fait semblant de ne pas le reconnaître, c’est pour que eux, les Grands, continuent de penser qu’elle n’est qu’une idiote. Une brave fille. Une gentille fille. On ne refuse rien à ce genre de personne. Il suffit de sourire un peu pour obtenir ce que l’on veut. Plus on a l’air bête, plus les gens pensent pouvoir les berner. Un cercle vertueux en quelque sorte. Dire qu’elle l’a compris tout de suite serait trop facile. C’est par étape qu’elle a pris conscience du pouvoir dévastateur des femmes, notamment sur la gente masculine. Sourire, cligner des yeux. Sourire une nouvelle fois, peut-être dévoiler des dents blanches, et sourire. Faire ressortir les pommettes et sourire. Rougir un peu, ce n’est pas interdit. C’est même très valorisé et valorisant. D’ailleurs, Mère lui tapote gentiment sur la tête avant de lui tendre un bonbon. Les temps sont rudes, mais jamais pour faire plaisir aux enfants. Ses cheveux blonds, impeccablement coiffés, sans qu’une mèche ne vienne perturber l’harmonie de l’ensemble, tombent délicatement sur ses épaules, avec deux tresses de la même longueur. Mère passe du temps à les coiffer. Elle ne sait quasiment faire que cela de ses journées. Si seulement elle parvenait à faire quelque chose de ses dix doigts. Quelque chose de constructif, j’entends par là. Mais elle reste assise, là, à la fenêtre, à regarder les soldats passant de la rue. Colette n’avait jamais compris pourquoi. Elle ne savait pas ce qu’elle attendait. Le retour du fils prodigue peut-être. Elle en avait déjà entendu parler. Elle l’avait lu dans la Bible aussi. Mais c’était tout. Elle n’en savait pas plus. Les bouches se fermaient, les traits se crispaient et les poings se serraient quand la conversation dérivait sur ce sujet. Et était bien vite remise sur le droit chemin. Son cartable, rouge lui aussi, marqué par la faucille et le marteau lui aussi, n’était absolument pas accordé avec la tenue vestimentaire de l’école du parti. Mais peu leur importait apparemment. Seuls la faucille et le marteau se retrouvaient sur sa veste, comme pour faire un rappel. Colette s’en rappelle encore de ce jour là. Elle n’a pas la mémoire des dates – encore aujourd’hui il lui arrive fréquemment (à vrai dire, deux fois par an seulement) d’oublier la date d’anniversaire de ses filles – ni des chiffres. Mais il y a des journées qui marquent, par leur pouvoir de réminiscence fort qu’elles ancrent dans le cœur des hommes. Il était tôt, le soleil ne s’était pas encore levé. Ou plutôt, on voyait quelques rayons poindre à l’horizon, émerger de l’extrémité de la terre pour inonder le ciel dans une lumière orangée, se répercutant sur les quelques nuages qui jouait un rôle de figurants dans le décor qu’offrait le ciel bleu. Malgré cela, de fines gouttes tombaient, éparses, dans les flaques d’eau qui jonchaient le sol. Plic. Ploc. Un son irrégulier, à peine perceptible, accompagnait donc l’enfant sur son chemin, elle, toujours souriante. Un petit mot pour chaque passant. Elle essayait de faire ce que ni son père ni sa mère ne parvenait à faire. Elle s’intégrait. Elle tentait tant bien mal de s’intégrer. Son passant préféré restait Madame Stauffenberg. Elle était vieille. Si vieille. Les rides tombaient sur son visage, ses yeux étaient quasiment blancs, à l’image des quelques cheveux qui subsistaient. Mais elle était passionnante. Parfois, sur le chemin du retour, elle s’arrêtait chez elle pour prendre le thé ou manger des petits gâteaux. C’était la grand-mère qu’elle n’avait jamais eu. C’est d’ailleurs elle qui lui avait appris la signification de son prénom. Pour elle, Colette, et bien, c’était elle. Il n’y avait pas à chercher plus loin. Jurant de garder le secret, de ne montrer à personne ce qu’elle lui avait donné, Oma, comme elle aimait l’appeler, lui avait donné un livre. Un de ces livres licencieux que l’on ne trouve ni dans le commerce, ni dans les bibliothèques. Un livre qu’il valait mieux ne pas posséder. Elle savait que si on la prenait la main dans le sac avec, Père et Mère, ainsi qu’Oma, auraient des problèmes. C’est ce qui était arrivé aux Kasner, les voisins du dessous. Sur leur porte était à présent cloué l’article 58. On n’avait plus jamais entendu parler d’eux. Ce livre, elle le connaissait par cœur. Il occupe encore aujourd’hui une place d’honneur dans sa bibliothèque. Mais Oma n’était pas seulement celle qui lui avait ouvert les yeux vers l’Ouest. C’était aussi elle qui avait mis en exergue ses « talents spéciaux », euphémisme couramment usé par les Grygrian, pour signifier que c’était une sorcière. Malgré ça, il continuait à l’envoyer à l’école du parti. Pour qu’elle puisse survivre à l’épreuve de la vie, qu’ils disaient. « Dis, maman, c’est qui le monsieur ? » Sourire, papillonnage des yeux, pommettes relevées. Colette, toujours neuf ans. De temps en temps, Monsieur Grygrian emmenait Madame et leur fille unique dans leur datcha, dans la banlieue verte de Berlin, prendre quelques jours de repos. Là, elle pouvait jouer de tout son saoul, voire, faire la démonstration de tous ses talents, sans craindre qu’un voisin – bienveillant ou malveillant selon les points de vue – ne vienne les dénoncer.

Citation :
« Où sont les enfants ? » Elle surgissait, essoufflée par sa quête constante de mère-chienne trop tendre, tête levée et flairant le vent. Ses bras emmanchés de toile blanche disaient qu’elle venait de pétrir la pâte à galette, ou le pudding saucé d’un brûlant velours de rhum et de confitures. Un grand tablier bleu la ceignait, si elle avait lavé la havanaise, et quelquefois elle agitait un étendard de papier jaune craquant, le papier de la boucherie ; c’est qu’elle espérait rassembler, en même temps que ses enfants égaillés, ses chattes vagabondes, affamées de viande crue … - Où sont les enfants

« Dis, il est pas mal. C’est qui lui ? » Colette, 18 ans, cachant à peine son envie d’un nouveau garçon. « Aleksandr Azovitch. Si tu savais ce qu’on raconte sur lui … » Ioulia Popov, 18 ans aussi, la langue la plus pendue de l’école. Colette avait l’œil sur tout. Sur n’importe qui surtout. Enfin, les individus de sexe masculin avaient bien entendu sa faveur. Si Mère lui avait appris quelque chose dans la vie, c’était bien cela. Se trouver un mari le plus tôt possible. Depuis son entrée dans la vie sociale, elle n’avait cessé de chercher, de chercher, et encore de chercher la perle rare, la chaussure qui conviendrait le mieux à son pied. Travailler, c’était pour les faibles. Se faire entretenir, il n’y avait que ça de vrai. Tel était en tout cas le credo de Mère. Elle n’y croyait pas beaucoup. La femme devait s’émanciper de l’homme, elle devait tracer sa voie toute seule. Et si, par émancipation, Mère entendait attendre à la fenêtre que le temps passe, ce n’était pas une vie pour elle. Elle ne voulait pas attendre. Elle voulait agir sur le monde. Laisser sa marque partout où elle passait. Comme toutes les perles rares, la sienne semblait vouloir rester dans l’huître qui la protégeait, pour ne jamais en sortir. Depuis, elle était obligée de se rabattre sur une pêche de seconde qualité. Rien de très excitant en quelque sorte. « Mademoiselle Grygrian, cessez donc vos bavardages. Si votre propension à papoter avec vos voisines ne serait-ce qu’atteignait celle à jeter des sortilèges, je serais l’homme le plus comblé sur cette terre. » Gro Popov, 48 ans, professeur à l’Institut de Magie de Durmstrang et bête noire de Colette. Elle s’ennuyait pendant ces cours. Elle n’aimait pas y venir et encore moins participer. Quant à penser qu’elle pouvait écouter ce qu’on lui disait, il ne fallait même pas y penser. C’était loin d’être une mauvaise élève. C’est juste qu’elle voulait apprendre quelque chose. Quelque chose qui puisse réellement lui servir dans sa vie quotidienne. Et apprendre comment repousser un Epouvantard ne faisait clairement pas parti de ses priorités. Elle ne voulait même pas en entendre parler. « Mon damoiseau Popov – car, puisque vous voulez user de ce barbarisme et continuer de ne pas m’appeler Madame, il est connu que vous êtes encore célibataire – ce n’est pas à moi de vous apprendre qu’il n’y a rien de plus dérangeant que de se faire interrompre en pleine conversation. » Elle sourit, cligna des yeux, passa sa main gauche dans ses cheveux, en glissant une mèche derrière son oreille, tout en rehaussant ses pommettes. Féministe convaincue, elle détestait se laisser marcher sur les pieds. De toute façon, elle n’avait jamais aimé Popov. Trop arrogant, trop propre sur lui. Il cachait quelque chose, c’était évident. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais si jamais elle y parvenait, il y avait fort à craindre que la réputation de son professeur serait mystérieusement entachée. Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres. Diviser pour mieux régner. Ecraser pour mieux dominer. L’émancipation de la femme était en route. Et peu importait si les moyens utilisés étaient aussi rédhibitoires. « Cinq points en moins pour Mademoiselle Grygrian. » Le visage de Colette se décomposa littéralement, laissant transparaître toute l’horreur de la situation. L’homme était un être si dégoûtant. Surtout quand il utilisait sa position de force. Surtout quand il rappelait qu’elle était inférieure. « Mais, Mon damoiseau Popov … » Elle n’avait pas pu s’empêcher. C’était plus fort qu’elle. Ce n’est pas qu’elle détestait l’injustice. C’est qu’elle ne supportait pas qu’on la traite injustement, elle ! Pour Colette, c’était dans les petites situations comme celle-ci qu’on faisait avancer les choses. Après tout, le dicton ne dit-il pas que ce sont avec les petites rivières que l’on fait les grands fleuves ? « Dix points de moins. Ne continuez pas ainsi, Ma-de-moi-selle Grygrian, cela pourrait vous porter préjudice … » Il fallait savoir quand s’avouer vaincu. Et là, clairement, la situation l’imposait. Elle baissa la tête, baissa les yeux, laissa une mèche de cheveux tomber devant, cachant une bonne partie de son visage au professeur, qui, calmement, repris son exposé. Elle n’abandonnerait pas de sitôt, mais là, un repli tactique s’imposait. Reculer pour mieux sauter, c’est aussi ce que le dicton disait. Sans pour autant s’avouer vaincu, elle se devait de continuer la conversation avec la langue la plus pendue de l’école, pour enfin savoir comment approcher sa proie. Tel le lion courant après la gazelle dans la savane, Colette courait après ses victimes et ne les lâchait qu’une fois que le sang avait giclé, d’une manière ou d’une autre. D’une manière bien peu discrète, elle passa un petit mot, rédigé avec sa plus belle écriture – elle ne pouvait pas s’empêcher de bien écrire, ce qui, entre nous, bien que cela puisse paraître joli et tout et tout avec les fioritures, était une vraie malédiction, chaque lettre prenant tellement plus de temps à être écrite que pour celles de ses voisins – auprès de sa voisine. Comment tu le trouves, toi ? Elle le dévorait littéralement des yeux, ne pouvant s’en détacher. Son grain de peau ne paraissait connaître aucune imperfection, ses cheveux adoptaient la forme de son visage pour la mettre en valeur – car, oui, Colette faisait parti de ces personnes si superficielles qu’elles ne jugent les personnes qu’à l’apparence de leurs cheveux, gras ou non dans un premier temps –, ses deux yeux bleus perdus dans le vague. Elle le dévorait elle-même ou bien personne ne pourrait avoir ce privilège. Il a de l’argent, c’est tout ce qui importe, non ? La réponse de son amie ne s’était pas fait attendre. Et, bien entendu, elle ne renforçait que son envie de se jeter sur lui. Chez certains, c’est l’odeur du sang qui est attirante. Pour la jeune fille, même si, encore une fois, le dicton dit le contraire, c’est l’odeur de l’argent qui faisait frétiller ses narines. Il fallait passer à l’action, l’embarquer dans un coin sombre et l’empêcher de s’échapper des griffes dans lesquelles il était tombé. Un parcours de santé en quelque sorte.


Citation :
Tous les bonheurs se ressemblent, mais chaque infortune a sa physionomie particulière.
La maison Oblonsky était bouleversée. La princesse, ayant appris que son mari entretenait une liaison avec une institutrice française qui venait d’être congédiée, déclarait ne plus vouloir vivre sous le même toit que lui. Cette situation se prolongeait et se faisait cruellement sentir depuis trois jours aux deux époux, ainsi qu’à tous les membres de la famille, aux domestiques eux-mêmes. Chacun sentait qu’il existait plus de liens entre des personnes réunies par le hasard dans une auberge, qu’entre celles qui habitaient en ce moment la maison Oblonsky. - Anna Karénine

« Maman, il est où Papa ? » Ismène, 8 ans et quasiment toutes ses dents. Devant elle, un cercueil fermé. Colette ne voulait pas qu’il soit ouvert. Elle ne voulait pas que son dernier souvenir soit celui d’un cadavre dans son cercueil. Sourire et, surtout, ne pas répondre à sa fille. Elle lui serra la main aussi fort que possible. Son père n’était pas là, mais elle, elle l’était encore, il ne fallait pas qu’elle s’inquiète pour ça. Sa main droite, elle aussi, tenait celle de son autre fille. La veuve éplorée et ses deux filles. Le mari fauché par la Veuve noire, laissant derrière lui désolation. Tout le Ministère était là. Pas pour lui. Il n’avait jamais été connu. Il avait toujours été dans l’ombre. Un mari à la maison tandis que la femme travaillait pour nourrir la famille, c’est tout ce qu’elle avait toujours voulu. Non, tout le Ministère était là pour elle, pour la soutenir dans cette épreuve. Chaque visage lui rappelait une histoire, un instant de ses années qu’elle avait passé à lutter pour sa survie. A sa sortie de Fidelitas, cela avait été difficile de percer, malgré les excellentes notes qu’elle avait pu obtenir. La société même sorcière semblait encore réticente à donner un tant soit peu de pouvoir à une femme. Là, devant elle se tenait Nikholas Khrichnov, son premier contact. Elle se rappelle encore des premiers mots qu’il lui avait dits. « J’ai besoin de vous. Les associations féministes de sorcières font pression sur moi pour accélérer l’égalité. On va faire semblant de leur donner un os à croquer. Vous entrez au Magenmagot. Vous verrez, ce n’est guère compliqué. Contentez-vous d’être LA femme et suivez ce que les hommes décident. » Ainsi, elle n’était là que pour faire semblant. On ne lui demandait rien, seulement de représenter les femmes dans cette assemblée exclusivement masculine. Pourtant, elle avait failli le frapper. Elle ne voulait pas n’être qu’un os. Elle voulait faire évoluer les choses. Il lui avait laissé un délai de réflexion et lui avait présenté un autre homme, Désiré Bouklov. Ce dernier était LA personne noire de l’assemblée. Celle destinée à faire taire les associations de défense des intérêts de la population noire. Il était là aussi, à l’enterrement, pour lui apporter son soutien. Désiré avait d’ailleurs toujours été là. Il tentait tant bien que mal de tempérer les ardeurs révolutionnaires de la jeune femme. Il s’était parfaitement acclimaté à son rôle si atypique, de représentation. La communauté sorcière avait encore du mal à accepter ces deux communautés, et on croyait encore mal en leur pouvoir décisionnaire. Mais, peu à peu, au fil des années, les deux, qui avaient entre temps pu lié une certaine forme d’amitié – sachant que Colette était du genre à remettre en cause cette notion d’amitié entre un homme et une femme, l’homme ayant une propension naturelle à tenter de dominer la femme, son corps et son âme – avaient vite été rejoints par d’autres personnalités destinées à calmer les associations de défense. C’était en quelque sorte vexant d’être recruté pour une caractéristique innée et non pour leurs résultats, leur capacité à apporter quelque chose de neuf. Mais ce dont les conservateurs ne semblaient pas avoir pris conscience, c’était qu’à force de concessions, les femmes allaient prendre le pouvoir. « Maman, il est où Papa ? » Ismène, de plus en plus insistante. Si ce n’était pas contre certaines lois, Colette lui aurait volontiers lancé un sort de silence. N’était-elle pas capable cette petite idiote de faire son deuil en silence, comme sa sœur savait si bien le faire ? Rapidement, la juge passe en revue les différentes lois, histoire de vérifier si elle les connaissait et combien elle devrait en enfreindre. Avec son statut, elle pourrait peut-être plaider la démence, voire obtenir le pardon de ses pairs. Ce n’était guère compliqué somme toute. Et elle pourrait faire son deuil en silence. Elle serra un peu plus fortement la main de sa fille, espérant qu’elle comprendrait le message caché. Tais-toi donc, sale petite idiote. Mentalement, elle tenta de se remémorer les dernières paroles échangées avec son mari avant sa mort. Ce n’était sans doute pas très glamour. Il était devenu de plus en plus aigri au fil des années, lui reprochant de privilégier sa carrière sur sa vie de famille. Elle était intimement sûre et certaine que si elle avait été un homme et que son mari était une femme, la question ne se serait pas posée. Il était déçu de devoir jouer ce rôle d’homme à la maison, d’homme qui doit s’occuper des enfants, de la famille. En y pensant bien, elle avait de plus en plus cette conviction qu’il avait fait exprès de mourir à ce moment-là. Elle allait atteindre le potentiel sommet de sa carrière et lui ne trouvait rien de mieux que de lui couper les ailes. Elle ne pouvait décemment pas reprendre le travail et abandonner sa famille. Elle ne pouvait pas laisser ses filles se débrouiller toutes seules – même si elle avait une vision peu traditionnelle de l’éducation des jeunes filles, qu’elle verrait bien abandonnées dans la jungle, au milieu de tigres ou de serpents, pour qu’une sélection naturelle s’opère et que seules les meilleures puissent survivre. Bref, l’ambiance n’était pas au beau fixe. Elle était même prête à parier que si la situation avait continué quelques années comme ça, ils auraient pris des chemins différents. En espérant que les filles suivent le chemin tracé par leur père. L’image de la veuve éplorée flanquée par deux gamines insupportables ne lui allait pas. Déjà, avant de venir, elle avait du passer la brosse dans les cheveux de ses filles. Quelque chose de long. Trop long. Elle ne voulait pas passer sa vie à faire des choses comme cela. Elle voulait travailler. Elle voulait revivre. Il était hors de question que deux jeunes filles viennent lui pourrir la vie. Elles n’étaient pas nées dans un pays communiste ou presque, elles n’avaient aucune raison de se plaindre. Le jour où elles seraient à la diète, peut-être …


Citation :
La grande époque de la littérature avait été l'époque grecque, les Élisabéthains s'étaient montrés en tout inférieurs aux Grecs. C'est qu'alors, aux siècles classiques, les hommes nourrissaient une ambition divine qu'on pouvait appeler « La Gloire » (il prononçait « La Gloâr », si bien qu'Orlando fut un moment sans comprendre) ; aujourd'hui, tous les jeunes écrivains étaient à la solde des libraires ; ils débitaient en gros leur marchandise, n'importe quoi, pourvu que le public achetât. Shakespeare était le grand coupable, dans ce sens, et déjà Shakespeare expiait sa faute. - Orlando

« Madame von Bürow ! » Elle venait à peine de pénétrer dans la pièce qu’une voix chaleureuse l’avait accueilli. En face d’elle se tenait deux personnes, un homme et une femme. « Wassily, Irène, voyons, pas de ça entre nous. » Le sourire qu’elle abordait était véritablement sincère. Cela lui faisait plaisir de retrouve deux anciens camarades qui avaient quasiment aussi bien réussi qu’elle. Le doyen lui fit signe de s’asseoir à leurs côtés. Rien n’avait changé. Ils étaient tous les trois les mêmes. Avant de s’exécuter, Colette se pencha avec grâce vers la directrice pour lui déposer une légère bise et pouvoir établir un contact physique avec elle. On lui avait toujours dit qu’il était plus facile de comprendre – et par extension – de dominer quelqu’un que l’on avait déjà touché. Elle n’y croyait guère, mais prenait toujours le soin de le faire, par pure superstition. Elle prit aussi la main de son autre interlocuteur. Une poignée n’y trop ferme, ni trop molle. Elle avait du mal à croire que sous ses mains si douces se trouvaient celles d’un homme d’intérieur, car elles étaient à la fois si gracieuses et si rugueuses. Ses ongles à elle étaient manucurés avec soin, tandis que ceux de son interlocuteur avaient été rongés, comme s’il était trop stressé par quelque chose. Ils n’auraient sans doute pas le temps d’en parler. Elle s’installa tranquillement dans le fauteuil, passa sa jambe gauche par-dessus sa jambe droite et déposa sur son genou ainsi surélevé ses mains. Elle regardait les deux mais ne voulait pas ouvrir la bouche. Le plus important dans une conversation, celui qui pouvait la dominer, ce n’était pas celui qui l’entamait mais celui qui y mettait le point final. Un silence pesant s’installa le temps de quelques trop longues secondes, avant que le doyen ne se décide à briser celui-ci. « Comme tu t’en doutes, nous ne t’avons pas fait venir pour rien. » Un rire cristallin s’échappa de sa gorge, ce qui eut pour conséquence de faire sourire et le doyen et la directrice. Une fois que les quelques notes eurent finies de résonner dans l’air, un sourire se dessina sur son visage. « Je m’en doute parfaitement. Mais je reste intriguée. » Ce fût au tour de la directrice de sourire. Comme si elle n’attendait que ça. Elle prit dans ses fines mains un dossier qui était déposé sur le coin du bureau et l’ouvrit avec toute la grâce dont elle semblait capable. « Un poste s’est libéré ici. » Colette leva le sourcil, signe qu’ils avaient tous deux son attention et se rapprocha un peu plus du bord du fauteuil. « Professeur de Justice magique. » Elle se renfrogna et s’enfonça un peu plus dans le siège. Elle ne comprenait pas. Tout le monde savait qu’elle n’avait même pas été capable d’élever correctement ses deux filles, qu’elle montrait une impatience rare en présence de jeunes gens, qu’elle pratiquait sans aucune honte le favoritisme, la cooptation, … Elle ne serait jamais sans doute un bon professeur. D’ailleurs, elle nota intérieurement que ses interlocuteurs savaient comment la prendre. On parlait bien ici d’être Madame le professeur, et non la professeure. C’était un bon point. Voyant qu’elle ne disait mot, la directrice jugea bon de continuer. « Bien évidemment, le salaire, les avantages, … sont considérables, surtout pour quelqu’un comme toi, avec ton curriculum vitae à rallonge et ta position sociale. » Là encore, elle savait où il fallait appuyer pour marquer des points. Pour signifier qu’elle commençait à donner son accord, elle se rapprocha un peu plus du bord du fauteuil, mais toujours sans ouvrir la bouche. « Le seul point noir … » Elle ne savait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Elle hésitait quant au comportement à tenir en telle occasion. « C’est que tu nous rendrais un immense service en plus d’être un véritable honneur en acceptant de prendre la tête de ton ancienne maison. » Franchement, l’entretien tournait à la mascarade. Elle n’accepterait évidemment pas un tel poste. Elle ne supportait pas d’écouter ses propres enfants, elle voyait mal le faire pour ceux des autres. Ecouter les demandes, leurs plaintes, leurs peines de cœur, les réconforter, leur apporter un soutier moral, jouer le rôle d’une mère, tout cela était véritablement absurde. « Si l’on a d’abord pensé à toi, c’est parce que tu es quand même celle qui a le plus réussi. Pense à quel exemple tu donnerais aux élèves ! » C’était la première fois que le doyen parlait véritablement dans la conversation. Ils avaient aussi tous deux retenu que la parole d’une femme de pouvoir aurait sans doute plus d’effet sur elle. Mais il appuyait là sur un point intéressant. Être une Muse, cela lui redonnerait du pouvoir. Et puis, elle serait entourée de tous ces jeunes hommes en rut, majeurs bien évidemment. « Tu pourrais bien évidemment déléguer tout ce qui te dérange ou t’insupporte. Après tout, tu gères tes affaires à ta manière. » De toute façon, Colette était déjà acquise à sa cause dès qu’elle avait pensé qu’elle ne jouerait pas seulement le rôle de mère, mais aussi celui de muse, d’amante, de marâtre, et de mère fouettarde. On lisait dans les yeux du doyen et de la directrice l’incertitude. Ils n’avaient pas l’air de savoir s’ils avaient réussi ou non à la convaincre. Ils avaient l’air d’avoir pris le temps de choisir avec soin leurs arguments, leurs mots et les formules de politesse. Ils avaient mis cartes sur table et n’avaient donc aucun regret à avoir. « Et bien, c’est d’accord. » Elle se leva, toujours aussi gracieuse, tendant la main au doyen.



Petit manuel à l'attention
des élèves du monstre


1. Si tu as les yeux bleus, ne pas la regarder dans les yeux ;
2. Toujours l’appeler Madame ;
3. Ne jamais l’appeler Mademoiselle, surtout pas ;
4. Pour les blondes, porter un chapeau peut s’avérer nécessaire dans certaines situations ;
5. Pour les rousses, merci de vous teindre ;
6. Pour les brunes, faire attention à ne pas avoir de nœuds dans les cheveux ;
7. Pour les hommes, le port de la chemise est plus que recommandé ;
8. Ce faisant, garder le bouton du col et les deux, voire trois, suivants ouverts permet d’améliorer les choses ;
9. Arborer une bague de fiançailles en sa présence est inapproprié ;
10. Porte particulièrement de l’attention aux petits présents ;
11. Pour ceux à la recherche d’une bonne note, elle apprécie fortement les cigarettes moldues, le parfum et les paniers garnis avec un nœud – exclusivement – rouge ;
12. Poser une question pendant un cours fait perdre des points ;
13. Faire preuve d’indépendance peut en rapporter – comme en faire perdre ;
14. Eviter les fautes de goûts vestimentaires ;
15. Eviter de porter des chaussettes avec des sandales ;
16. Eviter d’ailleurs tout simplement de porter des sandales ;
17. Eviter plus généralement d’être pieds nus ;
18. Prohiber le rose ;
19. Avoir une haleine toujours fraîche ;
20. Sourire, mais pas trop ;
21. Ne pas porter de perles mais lui dire que les siennes sont merveilleuses.



Dernière édition par Colette C. Von Bürow le Lun 16 Avr - 12:50, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptySam 7 Avr - 11:35

Bienvenue parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hesite pas a contacter l'equipe administrative. Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » 2109348208 (c'est un dc ? Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » 4111112379 )
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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptySam 7 Avr - 11:43

Mais nooon, Bonnie, c'est moi ! Hyp' ! :D
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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptyDim 8 Avr - 12:37

Hyp' ! Tu es si... vieille ? Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » 4153354820
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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptyLun 16 Avr - 12:51

Bon, je crois que ... J'ai terminé . Quoi que je rajouterais bien au fur et à mesure qu'elles me viennent des instructions pour la dernière partie xD
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MessageSujet: Re: Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » Colette - « Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir » EmptyLun 16 Avr - 14:12

FÉLICITATION !
et bienvenue chez
les sorciers

le staff t'annonce… que ton calvaire touche à sa fin !

C'est un avec un immense plaisir que nous t'annonçons que ta fiche à été validée. Tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de liens et te faire pleins de nouveaux amis, mais aussi ennemis. Dans la même lancée, n'oublies pas de créer un sujet pour répertorier tes rp's.
Mais avant toute chose, nous t'invitons à recenser ton avatar ici.

Dans un autre registre, tu peux te présenter à ce sujet afin d'intégrer l'équipe de quidditch de ta maison, mais aussi, si tu es un sang-pur, recenser ta famille.

Fidelitas
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COMPTE FONDATEUR
MAITRE DU JEU

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