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NOCTEÄ † the beast is ugly

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MessageSujet: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyMer 4 Avr - 19:40

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Blanche Nocteä de Nogent
ft. isabelle fuhrman




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : de Nogent . Oui ; avec la particule - merci bien. Dans le monde magique, ceci ne veut absolument rien dire, mais chez les Moldus, on aurait tendance à la laisser passer lorsqu'elle arrive quelque part, à se retourner lorsqu'elle donne son patronyme... PRÉNOM : Blanche ; un prénom qu'elle déteste. Il lui colle aussi bien au teint qu'il ne lui va absolument pas. Trop pur, trop sain, elle ne saisit pas pourquoi on pourrait vouloir l'appeler comme ça. Nocteä ; comme un épithète, antithétique au possible, l'inverse, l'opposé, le contraire, celui qui lui plait. Son deuxième prénom qu'elle utilise, celui avec lequel elle signe. Habituée des recoins sombres, elle le trouve tellement plus à propos...AGE : dix-neuf années gâchées. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1er Novembre à Rennes. Fière bretonne née aux portes d'un hiver rude, comme un mauvais présage, comme un avertissement. STATUT PROFESSIONNEL : étudiante en 2ème année à Fidelitas. Pour le moment, c'est bien suffisant. SITUATION : follement haineuse, à défaut de dire amoureuse. Célibataire, autrement, ce qui est parfaitement logique et surement pour le mieux...TRAITS DE CARACTERE : instable, violente à ses heures, dérangée, loyale la plupart du temps, vicieuse, débrouillarde, silencieuse, discrète, colérique, vulnérable, efficace. Nocteä pourrait se résumer aux fracas des vagues sur la grève, à un jour glacé en plein mois d'Aout, à la folie qui suit la fièvre...
⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : 17 centimètres, bois de chêne. Extrêment courte, même pour quelqu'un d'aussi petit que Nocteä, cette baguette contient le cheveux d'une banshee, créature sombre et morbide mais bien connue dans les légendes celtes. Très capricieuse, elle n'est absolument pas précise et plus sa propriétaire est tourmentée, moins la baguette semble répondre correctement à ses ordres. EPOUVANTARD : Des chaines, des liens... une chaise pourvue d'attaches magiques se refermant sur elle. Lorsqu'elle était petite, une nourrice a voulu la contenir pendant une colère en l'attachant ainsi à son siège, la petite brune s'est débattue jusqu'au sang, manquant que se briser poignets et chevilles, gardant les marques et le traumatisme. De la même façon, elle déteste absolument qu'on la contraigne physiquement et ce de quelque façon que ce soit. PATRONUS : une louve émaciée, farouche et agressive, la bête. Rongée de puce, maigre comme la mort, avec son regard cruel et son gout pour le sang. C'est là un patronus bien dérangeant, mais Nocteä en a prit l'habitude. MIROIR DU RISED : Aussi étrange que cela puisse paraître, Nocteä ne s'est jamais retrouvée face à un miroir de ce genre. Elle ne peut qu'imaginer, donc... Il est probable que le reflet lui montre sa terre natale, sa famille l'acceptant enfin, la bête endormie ou quelque chose du genre. La jeune femme n'est pas très douée pour souhaiter son bonheur, pour savoir comment vivre heureuse. ASCENDANCE : née-moldu. CURSUS SCOLAIRE : Arts Occultes. MAISON : Redstone ;




the littlest things


BORDERLINE ;
Le trouble de la personnalité borderline (ou « Etat Limite ») est un trouble de la personnalité et du comportement caractérisé par la profondeur et la variabilité des émotions. La caractéristique la plus importante de ce trouble est l'instabilité dans les relations, dans l'image et l'identité de soi, dans les émotions mais également une impulsivité envahissante. Cet état repose sur l’angoisse de perte d'objet (ou angoisse de l’abandon) et se traduit par une insécurité interne constante et des attitudes de mise à l’épreuve de l’entourage incessantes. Une de ses modalités défensives est le passage à l’acte comme décharge de l’angoisse.




the real wizard


PSEUDO/PRÉNOM ⊱ WHORECRUX AGE ⊱ 22 years young TU VIENS D'OU COMME ÇA ? ⊱ j'étais Roàt, moi ! TU AIMES ? ⊱ c'est une question, ça ? Evidemment qu'j'aime ♥ FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ⊱ tous les jours. GROUPE DESIRE ⊱ Redstone AUTRE CHOSE ? ⊱ je vous aime, les loulous ♥



Dernière édition par B. Noctëa de Nogent le Jeu 18 Oct - 10:16, édité 25 fois
B. Noctëa de Nogent
B. Noctëa de Nogent

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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyMer 4 Avr - 19:41



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No light, no light in your bright blue eyes



« Née dans les marécages et l’ombre, une enfant viendra, aux portes de l’hiver le plus froid du monde, attirant avec elle toute la noirceur des enfers. Brune comme la nuit et pâle comme la mort, elle portera en son sang le chaos et ses yeux seront fait de glace. Larmes et douleurs viendront avec elle et elle sera condamnée à errer, vêtue des oripeaux de son humanité, dans le cloaque putride de sa folie… »

Prophétie des Marais ; épilogue du chaos



CHAPITRE I ; la papesse folle


        Nocteä, ma tendre furie, il y a une abomination en toi. Tes erreurs sont ses succès, tes colères ses jouissances. Tu le sais, tu le sens, tu vois bien qu’il gratte contre les parois de ton pauvre petit crâne, comme un animal enfermé là depuis trop longtemps. La bête est hagarde, vicieuse, craintive, sale, elle a marqué son territoire, l’Empire des Loups, au fer rouge sur ta conscience. Chaque jour, chaque heure, sa hargne se fait plus grande. Le monstre t’en veut comme tu le déteste mais vous ne pouvez pas vous passer l’un de l’autre. C’est l’épieu dans ta chair d’enfant, cette atrocité qui t’empêche de marcher mais qui retient le garrot, qui te fait crever si tu l’enlèves. Tu ne peux pas vivre sans ton parasite, ma jolie, ma douce porcelaine.



« Blanche, Mademoiselle Blanche, arrêtez ça… » Elle se débattait comme un beau diable, bien décidé à quitter l’étau dans lequel on l’avait forcé pour soit disant la calmer. « Blanche, vous vous faites mal, voulez-vous bien cessez ! » Mais non, elle ne s’arrêtait pas, elle ne pouvait pas, pas même si les liens en tissu autours de ses poignets et chevilles commençaient à la bruler et à couper dans sa chair tendre, pas même si on la suppliait de se calmer. Elle n’entendait pas, elle refusait d’entendre et se tordait dans tous les sens, furibonde, afin de se libérer. La bête grattait, vile et cruelle, remontant contre les parois de son être, la rendait folle. Elle avait besoin de l’arrêter, besoin de ses mains pour tenir sa tête et la faire taire. Enfermée dans sa bulle, à se chamailler contre les attaches qu’on avait placées sur elle pour lutter contre une colère, elle dégageait bien trop d’énergie pour une gosse de dix ans.

La nourrice recula, paniquée, et alors qu’elle plaquait une main devant sa bouche, elle se souvint des avertissements concernant la petite dernière de la famille de Nogent. Cette enfant était la preuve qu’au final, l’argent ne servait à rien quand la raison n’était pas suffisante. Le domaine, le manoir, les moyens, tout ça ne changeait rien du tout car Blanche, douce petite Blanche, était maudite. Longtemps, elle avait refusé d’y croire, pas dévote pour deux sous, pas d’ici non plus. Et pourtant, devant cette gamine qui grandissait et devenait plus sombre et plus puissante de jour en jour, elle se retrouvait bien forcée d’admettre qu’il y avait peut-être une part de vrai dans cette histoire de malédiction, de sort. La prophétie, elle ne l’avait jamais lu mais elle en connaissait tout le contenu, elle savait ce que les vieilles dames du coin racontaient.

« Blanche, Mademoiselle, arrêtez, s’il vous plait… » Sa voix se fit plus douce mais un hurlement rauqua passa les lèvres de la petite fille alors qu’elle relevait la tête, tirant si fort sur ses liens que son épaules en craqua. Elle était si rageuse, si pleine de colère qu’elle se noyait sous le fracas de ses propres vagues. Quelque chose clochait, quelque chose n’allait pas et elle en avait conscience. La bête grattait, faisait son trou pour marquer son territoire, l’Empire des Loups prenait toute son étendue et la pauvre victime devenait son propre bourreau. « Blanche… » murmura à nouveau la nourrice, celle qui l’avait attaché parce qu’elle en avait assez des colères, des coups de sang, des blessures que l’enfant infligeait aux autres pendant ses caprices et ses crises. Elle comprit son erreur lorsque la petite brune tourna la tête, furieuse, dardant sur elle un regard sale alors qu’un gout de rouille lui explosait dans la bouche. Du sang. Elle porta une main à ses lèvres et hoqueta de peur en se laissant glisser contre le mur, ayant l’impression que sa gorge venait d’être tranchée. Encore et encore, la douleur s’accentue et puis… plus rien. Ereintée, la petite fille la fixait toujours mais sa rancœur semblait passée, elle ne tirait plus sur ses liens, seul son souffle court et la nourrice se tordant de peur et d’agonie témoignait de ce qu’il venait de se produire, de cette scène si brève mais si… violente.

« C’est tardif, dix ans, non ? » demanda l’employé du ministère à son collègue alors qu’il rangeait sa baguette. « Oui, un peu, mais j’peux te dire que vu ce que j’ai retiré à la nourrice, c’était bien de la magie et pas des moindres » L’oubliator se redressa, quittant le chevet de la jeune moldue ayant subi les attaques de la petite sorcière. Elle était dans un sale état mais elle s’en remettrait et surement, elle ne se souviendrait pas de ce qui était arrivé, elle oublierait jusqu’à la moindre existence des pouvoirs de la fille de ses employeurs. Il se tourna doucement, récupérant ses affaires et s’apprêtant à quitter la pièce. Dans le salon le plus proche, assise sur une chaise, le regard fermé et l’attitude défiante, la petite brune ne bougeait pas, ne parlait pas. « Il va lui arriver quoi ? » demanda le premier sorcier. « Pour une agression de ce genre sur un moldu ? Ça pourrait mal se terminer…. Mais les parents affirment qu’ils n’étaient pas au courant, qu’ils ne savaient pas que la gamine était sorcière » répondit l’autre, marquant une pause « Apparemment, il y a une malédiction dans le coin, ses colères viendraient de là… la mère avait l’air soulagé quand je lui ai dit que sa gosse recevrait une lettre d’admission pour Beauxbatons, je pense qu’elle est persuadée qu’il s’agit d’un institut ou d’un asile mais bon… » Il souffla longuement, la regardant. Elle n’avait plus que quelques mois à tenir ici et bientôt, elle pourrait utiliser sa magie, la canaliser, la contrôler. Il en voyait souvent, des gamins comme ça, choqués, traumatisés, mais il y avait quelque chose de différent, chez elle, de totalement dérangeant. Elle semblait satisfaite, de ses actions. Satisfaite de ce qu’elle avait fait à cette nourrice. Sur ses poignets, on avait placé des bandages pour couvrir les marques qu’elle avait provoquées en se débattant mais cela ne faisait que renforcer cette impression malsaine qui flottait autours d’elle…




CHAPITRE II ; Le chevalier sans coeur

        Sporadiques, les hurlements effroyables se tairont, te berçant dans une douce léthargie, une pause sans logique mais si trompeuse. Tu avanceras, hésitante, jusqu’à en oublier la chaîne à ta cheville, ces fers te volant ta pieuse liberté. Ce tintement métallique que tu tentais d’ignorer réveillera pourtant la bête endormie, se transformant en effroyable fracas alors qu’elle baille de tout son corps, s’étire et se redresse, prête à te ruiner à nouveau, pour le plus grand plaisir des spectateurs avides de déchéance. Le pouvoir des Ombres qui, l’espace d’un instant, n’avait été qu’un vague souvenir, reliquats sans saveur d’une souffrance passée, reprendra son contrôle sur toi. Plus fort, plus tenace, comme la mauvaise herbe qui revient, le monstre te foncera dessus au galop, gigantesque hongre fou... Dans ses yeux, tu verras le reflet de ton âme et tous les mauvais présages que portent ton sang et ton nom. Tes entrailles se tordront et tu comprendras alors que tu ne peux y échapper. Le glas sonnera dans un renâclement et tout ce qu’il restera de toi, ce sont les oripeaux d’une humanité déchue.




Son souffle était court, heurté et désorganisé, halètements paniqués dans l’air glacé, comme autant d’échardes acérées sur ses lèvres déjà gercées. Le goût du sang avait explosé dans sa bouche quelques instants auparavant et elle chercha son bourreau des yeux, hagarde. Lui avait reculé, choqué, encaissant la douleur et refusant de céder à la panique. Noctaë pouvait le voir dans ses iris : à la haine se mêlait la peur et la rancœur. Elle venait de se rebeller d’une façon brusque et innée et cela ne convenait pas à cet imbécile qui s’amusait à la bousculer parce qu’elle valait moins que lui. Acculée contre le mur du couloir, prise dans une torpeur lancinante et dans le courant d’air immonde qui semblait tenir l’université debout à cet instant précis, elle avala difficilement sa salive, sentant l’hémoglobine descendre dans sa trachée. Le gout métallique la fit tressaillir et bientôt, elle réalisa que jamais elle n’aurait dû attaquer de la sorte… Pourtant, elle n’avait pu s’en empêcher. L’idée de cette main, s’approchant vers elle, vers son cou, prête à l’étrangler, à la plaquer contre le mur pour la mettre à la merci de plus fort qu’elle… Il ne lui en avait pas fallu plus pour partir en vrille et à présent, il tenait contre lui ses doigts meurtris, portant sur sa peau, dans sa chair, la trace des dents de la toute petite brune. Elle ne payait pas de mine mais voilà, lorsqu’elle perdait le contrôle, c’était diablement moche.

Elle entendit un hoquet et comprit qu’il retenait un gémissement de douleur. Il s’en vengea immédiatement, d’ailleurs car elle sentit la douleur qu’une gifle s’abattre sur son visage encore si enfantin. Aussitôt, il rabattit sa main valide, allant couvrir la blessure. Il semblait paniqué, elle l’entendait dans son souffle sans même chercher à comprendre. La scène semblait si irréelle, silence chaotique, assourdissant, arrêt sur image… Les gens autours n’existaient plus, elle était seule, seule avec lui et son regard acier, ses mains trop grandes, son corps trop puissant. Ce qu’elle pouvait le haïr et le vouloir en même temps. C’était surement la peur et la colère qu’il provoquait qui poussait Nocteä à ne pas fuir correctement, à ne pas baisser la tête pour l’esquiver lorsqu’ils se croisaient. Courber l’échine aurait été plus simple, mais c’aurait été perdre ces moments de promiscuité malsaine et elle ne pouvait se le permettre.


Quelques instants plus tard, elle tourna la tête pour reporter son regard vers lui. Elle savait qu’elle n’était pas la seule à batailler, que lui aussi luttait. Comme des aimants, ils se retrouvaient pourtant trop souvent face à face pour que cela ne semble pas étrange. Du haut de ses dix-huit ans, de son sang sale et impur et de ce satané mal qui la rongeait, elle trouvait dans ces batailles et ces combats sans queue ni tête une satisfaction si tordue qu’elle aurait pu jurer être réellement folle, par moment. C’était du feu qui coulait sous sa peau, de l’acide dans ses veines, c’était la haine la plus intense et la plus inexplicable du monde, l’équilibre d’une animosité et d’une attirance viscérale qui les tuerait tous les deux.


Il s’approcha à nouveau, malgré sa blessure et se pressant contre le mur, elle retint son souffle. Il était proche, tellement proche. Elle voulut fermer les yeux mais n’y arriva pas, coincée dans son regard belliqueux et fou, trouvant dans ses iris tous les échos à sa propre hargne. Front contre front, ignorant le sang qui coulait de la main du jeune homme, ils restèrent ainsi un instant jusqu’à ce qu’il marmonne, entre ses dents « T’es totalement tarée, espèce de garce, tu vas me le payer… » . Une menace comme une promesse, il reviendrait… Elle appréhendait autant qu’elle s’impatientait déjà, il n’en avait pourtant pas idée. Cela faisait des mois que ça durait, depuis la première fois qu’elle avait mis les pieds à Fidelitas et qu’il avait cherché à s’imposer. Elle avait refusé de lui céder le passage et l’affront avait été assez cuisant pour qu’ils en viennent aux mains, qu’elle le bouscule, le cherche, qu’elle rende les coups et cherche à faire mal, garce. Février s’approchait, duchesse glaciale et son manteau d’hiver n’en finissant pas et voilà qu’ils en étaient à se bouffer, littéralement. Elle pensa à cette marque, dans sa chair, qu’il garderait surement et aussitôt, elle se surprit à jubiler…

Devant tous les autres, il la poussa brutalement au sol, s’éloignant ensuite, sa main pressée contre lui alors que par terre, elle passait sa main devant sa bouche. C’était son sang qu’elle avait goutté, ses insultes qu’elle avait reçu… Une satisfaction dérangeante coula dans ses muscles alors qu’elle se retrouvait seule, dans ce couloir soudain déserté. Il reviendrait, ils se feraient mal à nouveau, c’était l’ordre des choses, cela fonctionnait ainsi entre eux. Depuis presque 6 mois ils se rendraient dedans à s’en briser les os, à s’en rendre malade et ce n’était pas prêt d’arrêter, vraiment pas.


EPILOGUE ; l’arcane sans nom

        Avec le temps, tu viendras peut-être à penser qu’à force de chute et d’espoir neuf, tu as apprivoisé ton mal, que ta souffrance est contrôlée et que tu es maîtresse de ton destin. N’oublies pas, ma très chère, qu’on ne peut jamais réellement chasser ses démons, seulement les oublier, fermer les yeux et espérer prier assez fort pour qu’ils s’en aillent. N’oublies jamais, Ô grand jamais, qu’il sera toujours plus fort que toi et qu’il pourra prendre le contrôle à chaque instant. Que tes troubles te servent, forgent ton caractère, qu’ils deviennent ton glaive, la force pour lever ta baguette. C’est tout ce que je te souhaite, ma toute belle, car autrement ils te tueront sans la moindre vergogne, dans un râle glauque aux sonorités digne du clavier vermoulu d’un piano désaccordé.



Clac. Clac. Clac. Le bracelet en caoutchou ne cessait de s’écraser sur sa peau laiteuse, laissant des traces rouges. Des hématomes viendraient mais elle s’en moquait bien, ce simple geste suffisait à mater le monstre en elle, pour l’instant du moins. Elle avait parfois l’impression de contrôler et puis d’un coup, la bête s’agaçait et la forçait à détruire l’élastique, à le jeter loin, à cogner dans les murs. Son corps entier était bardé de cicatrices provoquées de la sorte mais elle n’en avait rien à faire.

Elle inspira profondément. Nouvelle année, nouvelle chance, peut-être ? Elle n’avait pas été la plus sociable et la plus disponible des personnes durant sa première année à Fidelitas mais au fond, elle était habituée. Depuis ses colères à Beauxbatons et l’incident de l’an passé, tout le monde la prenait pour une folle et elle ne s’en souciait même plus. Elle était froide, souvent cassante, préférait sa solitude… Au moins, personne ne l’embêtait, personne ne la laissait tomber. Elle avait tout le loisir de se jeter à corps perdu dans ses études, dans ce domaine qui lui plaisait tant. Elle était douée, c’était surement ça le plus inquiétant. Que quelqu’un comme elle soit fascinée par les Arts Occultes… Les gens chuchotaient, se moquaient parfois mais jamais à haute voix, personne ne voulait porter le même genre de traces que Danslav, ils préféraient se tenir loin.

Nocteä, puisqu’elle avait décidé qu’elle se ferait appeler comme ça, puisqu’elle détestait tant son prénom de baptême, souffla doucement. Quelque part, elle aimait cet endroit, l’ambiance, elle aimait être loin de tout et ne pas avoir à se soucier de ses pouvoirs. L’été avait semblé si long et perdue au fin fond de la Bretagne, elle avait cru mourir d’ennui plusieurs fois. Les moldus, les siens, la lassait. Elle détestait ces pincettes et ce tact condescendant qu’ils adoptaient tous avec elle. C’était vexant, rabaissant, aussi les départs arrivaient à chaque fois comme des bénédictions. Si elle n’était pas bien acceptée dans le monde magique, au moins elle n’en était pas totalement rejetée, elle ne s’en sentait pas violemment exclue.

Elle poussa la porte de son premier cours en cherchant à penser à autre chose mais aussitôt, son regard se posa sur un jeune homme. Grand, massif, blond, portant en lui toute la fierté de sa terre, il discutait au loin, sans lui prêter attention et pourtant, pourtant elle sentit s’envoler en fumée tout espoir de normalité pour l’année à venir. Danslav était encore là, rien ne changerait, au contraire. Elle réalisa, presque souriante, qu’il lui avait manqué, cet abruti arrogant et brutal, ce monstre d’impulsivité qu’elle avait mordu jusqu’au sang. Instinctivement, elle baissa les yeux et remarqua la cicatrice qu’il portait encore. Une trace d’elle, un souvenir tordu. Elle s’installa et son regard se fit plus froid, son sourire plus sardonique alors qu’elle se surprenait à se demander s’il souffrait encore à cause d’elle…

Ce qu’elle pouvait le haïr, ce qu’elle pouvait vouloir le frapper pour lui faire comprendre qu’il la rendait malade d’envie… Elle détourna la tête, ne voulant pas qu’il remarque qu’elle le fixait. Idiote. Naïve. Masochiste. Elle laissa filer un sursaut de rire cristallin et malade. Ce n’était pas terminé, loin de là.





Dernière édition par B. Noctëa de Nogent le Jeu 18 Oct - 10:16, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyMer 4 Avr - 20:12

bienvenue parmi nouuus. NOCTEÄ † the beast is ugly 1828999080 Si tu as une question ou quoi que ce soit, n'hésite pas à t'adresser au staff ! NOCTEÄ † the beast is ugly 4153354820
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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyMer 4 Avr - 20:13

Merci NOCTEÄ † the beast is ugly 1828999080
Owhi, je vais venir vous embêter si jai une question !
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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptySam 7 Avr - 18:01

désolée du double post mais je pense avoir terminé ma fiche NOCTEÄ † the beast is ugly 1440637669
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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyDim 8 Avr - 12:18

Bienvenue parmi nous ! Je m'occupe de la validation NOCTEÄ † the beast is ugly 2222602150
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MessageSujet: Re: NOCTEÄ † the beast is ugly NOCTEÄ † the beast is ugly EmptyDim 8 Avr - 12:21

NOCTEÄ † the beast is ugly 1828999080 NOCTEÄ † the beast is ugly 75456989 NOCTEÄ † the beast is ugly 1440637669
Merci !
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