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EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me

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MessageSujet: EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me EmptyLun 2 Avr - 16:38

EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me Tumblr_m1v81cuzCg1qfnqs1
edgar o. moriarty
ft. Colin Morgan.




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : Moriarty, un nom prestigieux sur lequel on n'ose cracher. Les vipères n'ont qu'à bien se tenir. PRÉNOMS : Les parents Moriarty ont choisi pour leur fils deux prénoms qui sont loin de passer inaperçus, même chez les aristocrates : Edgar et Odilon. AGE : vingt-deux ans et des poussières. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le dix-sept juin 1990 à Birmingham, Angleterre. STATUT PROFESSIONNEL : vulgaire étudiant. Il avoue s'être réfugié ici pour fuir la monotonie du manoir. Il pourrait ne rien faire et vivre une vie tout à fait confortable. Mais profiter de ses richesses ne fait pas partie de ses passe-temps favoris. Les études sont pour lui une occupation subsidiaire. SITUATION : Edgar évite toute relation avec quiconque sans pour autant s'interdire l'oisif plaisir d'une nuit en compagnie d'une belle femme afin de pallier l'ennui inhérent à sa solitude.TRAITS DE CARACTERE : Il y en a tellement, impossible de les compter. En bref, il est hautain, sarcastique, excessivement narcissique, nonchalant, cruel, cultivé, intrépide, loyal, prudent, intelligent, calculateur. Un véritable petit ange. La beauté n'est qu'un masque, mais il est bien difficile de voir ce visage pur traversé par une quelconque émotion.



⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : En bois d'aubépine, elle est très douce au toucher et malgré les possibilités moindres de maniabilité, Edgar s'y est parfaitement habitué. Cette baguette de vingt centimètres renferme un crin de licorne et répond au moindre effleurement de son maître. L'ironie ? L'aubépine est le symbole de la pureté. EPOUVANTARD : Il n'en a pas la moindre idée, il n'a pas eu affaire à un épouvantard depuis des années. La dernière fois remonte à sa quatrième année à Poudlard. Lorsqu'il était revenu au manoir pour les fêtes de Noël, il avait découvert dans son armoire poussiéreuse une énorme araignée qui s'était révélée être un épouvantard. PATRONUS : un renard argenté MIROIR DU RISED : Edgar y voit la gloire, ni plus ni moins. En tout cas, c'est ce qu'il prétend.ASCENDANCE : sang-mêlé. CURSUS SCOLAIRE : cursus d'enseignement magique avec option maléfices et envoûtements. MAISON : Après sept ans passé chez les Serpentard, Edgar s'épanouit dans la maison Blackwood.













the real wizard


PSEUDO/PRÉNOM ⊱ Faust ou Renarde, à vous de voir ! AGE ⊱ dix-sept ans TU VIENS D'OU COMME ÇA ? ⊱ de la voie lactée, mais je suppose que ça doit être très commun ici. TU AIMES ? ⊱ Le gingembre ? Pas trop, non... FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ⊱ dès que je peux ! GROUPE DESIRE ⊱ Blackwood ? AUTRE CHOSE ? ⊱ TRUITE.

Edgar O. Moriarty
Edgar O. Moriarty

Messages : 11
Arrivée le : 01/04/2012
Avatar : Colin Morgan

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MessageSujet: Re: EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me EDGAR ▨ dear me, mister Holmes, dear me EmptyMar 3 Avr - 6:39

tell me your story



Like the lamb to be slaughtered

Edgar, alors âgé de huit ans, observait avec grande curiosité l’immense tableau qui était accroché au-dessus de la cheminée, ses sourcils froncés traduisant une intense concentration. Ses yeux d’un bleu perçant semblaient scanner chaque centimètre-carré de la peinture qui n’était autre que le portrait de son ancêtre le plus connu : Archibald Moriarty. Le tableau devait dater de la fin du seizième siècle, dans les dernières années de vie d’Archibald. Le style Renaissance n’avait pas que frappé l’Histoire des Arts moldue, celle des sorciers aussi avait été passablement ébranlée par ses idées révolutionnaires.
Mais on ne parlait pas d’Art, chez les Moriarty. Et certainement pas d’Art moldu, ces créatures au sang trouble, certainement vaseux et boueux. Rebutant, vulgaire et ignoble, à la différence du sang si probe et sain de la très noble et raffinée famille Moriarty. Enfin, si les grands-parents paternels du petit Edgar savaient qui Henry, son père, avait osé épouser. Ou du moins, s’ils connaissaient les réelles origines de cette femme, jamais ils n’auraient accepté un tel mariage. Quelle ignominie aurait frappé leur fierté exacerbée ! Cette même fierté qui se transmettait de génération en génération dans les plus grandes ascendances de sorciers au sang pur, ces mêmes idées crétines et infestées des préjugés les plus cruels et stupides jamais conçus.
Mary Moriarty, née Gray, était également ce qu’on pouvait appeler une née-moldue. Cette nouvelle aurait très certainement provoqué un scandale sans précédent au sein des Moriarty qui ne cessaient jamais de faire l’éloge de la race noble des sorciers de sang-pur. Ainsi Henry avait décidé de garder ses distances vis-à-vis de sa famille et de s’installer avec sa femme et son fils dans une grande résidence à la campagne. Fuyant la vie mondaine qu’il avait toujours détestée, Henry menait à présent une vie rythmée par son travail au Ministère de la Magie. Tout comme sa femme, Mary, qui faisait partie des plus puissants Aurors dont le Ministère disposait.

Laissé aux soins de ses nourrices, Edgar avait donc grandi seul dans cet imposant et parfois même intimidant et presque inhospitalier manoir. Il ne voyait que très rarement ses parents qui étaient trop occupés pour lui consacrer ne serait-ce que quelques vulgaires minutes de leur temps. Fils unique, il n’avait personne avec qui se divertir, personne de son âge en tout cas. La solitude et l’ennui nourrissaient ses journées qu’il passait à lire, s’identifiant à ses héros de fiction favoris. Edgar avait réussi à dénicher dans la bibliothèque familiale les plus grandes œuvres de la littérature pour enfants moldus auxquelles se mêlaient les célèbres contes destinés aux petits sorciers.
Mais même son ouverture d’esprit, aussi précoce fut-elle, n’était parvenue à le sauver de la haine qui avait germé en lui pour ne jamais cesser de grandir et de se propager dans ses veines tel un implacable poison. La solitude avait été sa seule amie durant son enfance et Edgar préféra s’y réfugier que de créer de quelconques liens avec ses camarades une fois à Poudlard. Il les méprisait et les regardait de haut, que ce soit ses camarades de Serpentard comme ceux des autres maisons. Il ne faisait aucune différence entre ceux qui vomissaient son nom avec hargne et ceux qui lui baisaient les pieds.

Magnolia

« … n’oubliez pas que la Goutte du Mort Vivant fait partie des potions que vous aurez à réaliser l’an prochain lors de vos ASPICS. Je vous encourage donc vivement à prendre l’exercice effectué aujourd’hui au sérieux. Vous pouvez partir. »

Enfin, se dit Edgar dans un soupir silencieux. Il ne parvenait plus à supporter les épais panaches de fumée qui s’élevaient de son chaudron dans lequel bouillonnait lascivement le fruit de son travail. Sans parler du fait que, près de lui, se tenait Malachy Tybalt, le seul et unique camarade qu’il parvenait à apprécier. Même si le verbe « apprécier » serait bien impropre dans cette situation. La froide sympathie qu’Edgar montrait à l’égard de ce garçon n’était qu’un leurre qui masquait la réalité d’une passion que trop refoulée. D’abord parce qu’il se refusait à éprouver de tels sentiments pour quelqu’un, et encore moins lorsque ce « quelqu’un » se trouvait être un jeune homme. Malgré ses attitudes de dandy revisité dont il avait puisé l’essence même dans les œuvres d’Oscar Wilde, Edgar se dégoûtait à soudain, en présence du fils Tybalt, perdre pied et, par la même occasion, perdre son éternelle impassibilité. Lorsque le gris intense de ses yeux rencontrait le noisette chaleureux de ceux de Malachy, son sang se mettait à bouillonner sous sa peau, embrasant ses joues à tel point qu’elles le picotaient d’une façon tout à fait désagréable. Mais le plus gênant était certainement son incapacité totale à pouvoir prononcer correctement des phrases de plus de cinq mots. Lui qui impressionnait et intimidait par sa diction irréprochable et un implacable sens de la répartie, voilà qu’il bredouillait comme un enfant pris la main dans le sac.
Ce n’était qu’en quatrième année qu’Edgar et Malachy avait sympathisé. Ils ne s’étaient jamais adressé la parole auparavant, pour diverses raisons qui demeurèrent obscures. C’était arrivé lors d’un cours de Métamorphose particulièrement difficile durant lequel ils étaient censés transformer un petit couffin en souris des champs. Par mégarde, Edgar avait d’un coup de baguette magique assez malhabile mit le feu au couffin de Malachy, provoquant une légère panique dans la classe à laquelle Malachy lui-même, d’un élégant mouvement du poignet, avait mis fin. Il avait ensuite offert un doux sourire au pauvre Edgar encore tout confus, murmurant un « ce n’est rien » d’une voix de velours.
Depuis, ils partageaient une amitié respectueuse et loyale, nourrissant l’un pour l’autre une admiration secrète. Néanmoins, cela faisait quelques temps que cette admiration avait mué chez le jeune Moriarty pour être ce qu’elle était à présent : un amour inconditionné, une passion qui le rongeait de l’intérieur et ne véhiculait plus dans son esprit que des désirs, des images oniriques infestés par un tourbillon de sentiments qu’Edgar jugeait comme tordu et malsain. C’était le Mal absolu. Le pêché d’amour aussi crétin, stupide, dévastateur qu’il pouvait être le dégoûtait. Et pourtant…
Et pourtant, ce n’était pas comme s’il pouvait s’en empêcher et mettre un frein cette folie. L’obliger à s’éteindre, disparaître afin de le laisser tranquille.

Après ces deux heures et demie à travailler d’arrache-pied pour une potion aussi compliquée, les élèves se rendirent à la Grande Salle où un repas réconfortant les attendait. Mais Edgar n’avait pas faim, son esprit était trop occupé pour qu’il ait envie d’avaler quoi que ce soit. Sans prévenir Malachy, il retourna directement à la Salle Commune des Serpentard qui se situait non-loin du cachot dans lequel se déroulaient les cours de Potions. Il avait besoin d’être seul et de s’éclaircir les idées. Par chance, la pièce était vide. Sans plus de cérémonie, il alla s’avachir sur le grand sofa de cuir près de la cheminée, laissant tomber son sac de cours à ses pieds.
Profitant du silence reposant de la Salle Commune déserte, il ferma les yeux quelques instants, poussant un soupir d’aise alors que tout son corps se détendait peu à peu à la chaleur du feu qui crépitait dans l’âtre. Enfin un peu de calme et de tranquillité. C’était tout ce dont il avait besoin.
« Ed ? Tu me fuis, maintenant ? » fit une voix familière dans son dos.
Un long frisson parcourut l’échine de l’éphèbe dont le teint d’habitude si pâle vira bien vite au rouge brique. Malachy…
« Tout va bien ? T’as pas l’air dans ton assiette ces derniers temps… sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, je ne te vois presque plus aux repas… » reprit Malachy qui rejoignit Edgar sur le sofa d’un pas nonchalant.
Mais Edgar demeurait profondément enfoncé dans son mutisme, se refusant même regarder Tybalt, les yeux fixés sur les flammes qui dansaient dans la cheminée. Un second frisson le fit trembler des pieds à la tête lorsqu’il sentit son ami se rapprocher doucement de lui. Cependant, il ne bougea pas d’un pouce, les lèvres toujours hermétiquement fermées.
Tybalt, ne comprenant pas le comportement d’Edgar qui commençait à sincèrement l’inquiéter, soupira. L’observant avec attention, il ne tarda pas à remarquer que les joues de son ami étaient piquées de deux tâches roses. Ses mains, ses si jolies mains, aux doigts longs et fins, tremblaient. Il semblait si reposé quelques minutes plus tôt, qu’est-ce qui pouvait bien le mettre dans un état pareil ? Etait-ce… non, ce n’était pas possible. C’était de la pure folie que de penser à cela. Pourtant, cela expliquerait bien des choses…
Avec douceur, Malachy posa une main sur la cuisse du garçon qui hantait ses nuits depuis des semaines, des mois sans relâche. Il devait s’assurer que ses sentiments étaient réciproques, quoi qu’il puisse lui en coûter. Peut-être que cela expliquerait pourquoi Edgar semblait le fuir ces derniers temps.
Se rendant compte du geste de Malachy, Edgar sentit comme une longue décharge électrique lui transcender les veines à une vitesse folle, le frappant si fort au cœur qu’il en eut le vertige. Le souffle court, l’air hagard, il tourna lentement la tête vers celle de Malachy, les yeux écarquillés et le visage plus rouge que jamais.
« Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fous, Tybalt ? » cracha-t-il d’un ton acerbe.
« Rien qui devrait t’inquiéter, Ed’… » susurra le métisse.
« Enlève ta main, tout de suite, c’est un ordre ! » assena pourtant Edgar tandis qu’au fond de lui, une voix le suppliait de se laisser faire.
« Calme-toi, Moriarty. »
Ce n’était pas un ordre, mais un conseil. Un tendre conseil pour ce qui allait suivre. Délicatement, Malachy se pencha sur son ami, le cœur battant, afin de déposer avec envie ses lèvres brûlantes sur les siennes. Mais il ne parvint qu’à les effleurer. Edgar, entrant dans une rage folle, venait de brutalement le repousser.
Le jeune Serpentard était déchiré entre son désir de se laisser aller dans les bras de celui qui le rendait fou et son profond dégoût pour la chose. Il ne se comprenait plus depuis si longtemps, il était tellement perdu. Il ne se reconnaissait plus, devenu presque étranger à lui-même. Les larmes aux yeux, il éructa : « N’ose plus jamais m’adresser la parole, Tybalt. Plus jamais. » puis s’enfuit se réfugier dans son dortoir, claquant si violemment la porte derrière lui que le pauvre Malachy, blessé et choqué, sursauta.



Werewolf heart

Le soleil se levait sur Fidelitas, répandant sa lumière chaude qui crevait à un moindre degré le froid épais qui enveloppait les terres et le château. Pénétrant à pas de velours par la fenêtre du dortoir des Blackwood de troisième année, cette délicate onde de chaleur vint caresser le visage toujours aussi parfait et éclatant de beauté d’Edgar Odilon Moriarty qui s’embellissait avec les années. Ses paupières encore lourdes de sommeil s’ouvrirent à grand-peine et il se redressa, s’étirant dans un long bâillement. Puis, lorsqu’il fut un peu plus réveillé, il balaya la pièce du regard, constatant qu’une fois encore, il était le dernier levé. Mais qu’importait qu’il fasse la grasse matinée, c’était le week-end, il avait donc tout son temps. Et puis, un peu de repos bien mérité ne faisait jamais de mal à personne.
Dans un soupir, il se laissa retomber sur les couvertures de son lit. Quelques minutes plus tard, il finit tout de même par se lever et se préparer pour ensuite descendre prendre son petit-déjeuner. Depuis son entrée à l’Université de Fidelitas il évitait de trop se lier avec certains de ses camarades. Même si son charme ensorcelant était reconnu de tous et qu’il ne passait jamais inaperçu dans les couloirs, Edgar prenait soin de se tenir à distances des étudiants qui voulaient le connaître un peu plus, n’hésitant pas à se montrer glacial et cruel avec eux quand cela était nécessaire. Son narcissisme exacerbé n’avait pas dépéri en murissant mais il n’usait plus de ses charmes pour parvenir à ses fins. En réalité, il préférait se débrouiller seul. Les seules fois où son côté séducteur reprenait le dessus, c’était seulement pour assouvir les désirs qui naissaient en lui. Mais on ne comptait que des filles dans son tableau de chasse. Edgar les considérait comme de belles créatures uniquement là pour satisfaire des envies occasionnelles de s’envoyer en l’air.
Edgar ne sortait presque jamais du château pour aller visiter les environs. Il s’était rendu à Ny-Nebelbyen quelques fois mais seulement dans l’espoir de trouver un livre qu’il désirait acheter. Pour le reste, il envoyait un hibou à ses parents de temps à autres s’il avait besoin de quelque chose.
Edgar O. Moriarty
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