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NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge ›

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MessageSujet: NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › EmptyDim 1 Avr - 20:14

NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 796547barb
Nepheÿlæ Heÿrees nò Shahrÿzaï
ft. Barbara Palvin.




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : nò Shahrÿzaï. PRÉNOM : Nepheÿlæ, Heÿrees. AGE : vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 14.02.0000, à Reykjavik. STATUT PROFESSIONNEL : étudiante. SITUATION : célibataire. TRAITS DE CARACTERE : Audacieuse, altruiste, brillante, mutine, intelligente, studieuse, rancunière, franche, curieuse, insouciante, réaliste…
⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : Bois d'ébène, dont le cœur est entourée de bois de cyprès. Ventricule de basilic, 28,7 centimètres. EPOUVANTARD : un frêne qui pleure du sang. PATRONUS : Une hermine. MIROIR DU RISED : être capable de chanter. ASCENDANCE : Sang-mêlé magiquement CURSUS SCOLAIRE : Cursus contrôle & régulation des créatures magiques. MAISON : Silverwind.




and so… what else ?
NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 450143BarbieeysQUELQUES DÉFAUTS D'aussi loin que pourraient se souvenir les frères de Nepheÿlæ, ils l'ont toujours vu d'une insatiable curiosité envers le monde l'entourant, allant parfois jusqu'à l'insouciance pour obtenir des réponses à ses interrogations, glissant sur des terrains dangereux pour assouvir son besoin de comprendre. Délatrice à ses heures perdues, jamais ils n'ont comprit que c'était bien là pour leur propre bien qu'elle se précipitait vers une personne responsable et apte à la comprendre. De colérique lorsqu'elle était encore enfant, elle devint plus calculatrice, sans doute même rancunière lorsque la faute commise envers sa propre personne se voulait bien trop importante à ses yeux. On la sait égoïste à certains égards, incapable de partager des sentiments profonds, tel que l'amour, émotion qu'elle juge dangereuse à bien des égards. Plus que cela, on la sait incapable de penser à elle, plus gros défaut qu'elle possède, cet altruisme qui finira par lui coûter bien plus qu'elle ne pourrait le penser à toujours laisser les autres passer devant elle…
NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 713509barandwhiteET SES QUALITÉS Il ne lui est que trop accordé qu'elle est d'un altruisme sans pareil, incapable de penser à moindre mal, ce qui irait en contradiction avec sa nature profonde. Loin d'être manipulatrice et calculatrice, comme la plupart des membres de sa famille, c'est une jeune fille qui sait apprécier les choses simples de la vie, laissant le destin porter avec lui son lot d'évènements plus ou moins plaisants, sans jamais se plaindre de ceux qui pourraient la blesser. Observatrice, elle est dotée d'une certaine intelligence qui la pousse bien trop souvent à se retrancher dans un lieu de savoir pour comprendre et apaiser ses questions. Vive, elle profite de chaque jour qui lui est offert, laissant bien rarement la mélancolie la gagner, comme si le malheur ne pouvait guère plus la toucher désormais. Elle semble par ailleurs avoir hérité de tous les bons côtés de la famille, se faisant d'un charisme silencieux, d'une présence respectable, d'une douceur de plume.
NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 997883victoriassecret2QUELQUES MANIES Outre ses défauts et ses qualités, Nepheÿlæ possède quelques nombres de manies dont elle ne saurait se rendre compte. Peu portée sur le mensonge, son regard se porte bien malgré elle sur ses ongles, qu'elle pourrait détailler durant des heures pour ne jamais croiser les yeux de son interlocuteur. Lorsqu'elle embrasse quelqu'un, sa main va naturellement agripper un pan de vêtement, comme pour s'assurer que ce qui semble se produire est bien réel. Si elle n'est pas colérique, elle annonce cependant son agacement par un plissement de nez, accentué par un léger mordillement de la lèvre inférieure. En revanche, si elle réfléchit, vous ne verrez que son nez se plisser, et une mèche de cheveu repasser longuement derrière son oreille gauche.



the real wizard


PSEUDO/PRÉNOM ⊱ L.Pleasure AGE ⊱ 23 ans TU VIENS D'OU COMME ÇA ? ⊱ Du pays des merveilles TU AIMES ? ⊱ Je déteste. FRÉQUENCE DE CONNEXION ? ⊱ 3/7. GROUPE DESIRE ⊱ Celui que je veux d'abeurd AUTRE CHOSE ? ⊱ Pouet =o



Dernière édition par Nepheÿlæ nò Shahrÿzaï le Lun 2 Avr - 20:45, édité 15 fois
Nepheÿlæ nò Shahrÿzaï
Nepheÿlæ nò Shahrÿzaï
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MessageSujet: Re: NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › EmptyDim 1 Avr - 20:14

tell me your story

petites anecdotes en vrac
NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 956081icon1LES PREMIERS PAS VERS LA MAGIE Diling diling! Ce simple petit tintinnabulement de clochettes suffit à attirer mon attention, obligeant de fait mon regard à se porter sur l’objet de mon inquisition. D’argent et de verre, elles me semblaient tout d’un coup bien plus intéressante que tout ce qui pouvait m’entourer, bien plus encore que l’objet de ma visite en ces lieux. À cette époque-ci de l’année, il n’y avait que très peu de clients dans la boutique, les rares à venir étaient sans aucun doute ceux qui avaient eu le malheur de briser l’extrémité de leur main. Nouveau bruit, celui de la canne de mon père, cet homme si impressionnant à mes yeux. Une ombre sur le côté, finalement, venant se planter face à moi, obligeant de même mes yeux à se relever, croisant dès lors cette barbe noire finement taillée, puis un regard d’acier à couper le souffle. Impressionnée, je devais certainement l’être, car une de ses mains vint se porter sous mon menton pour refermer mes lèvres entrouvertes. « Miss nò Shahrÿzaï… Je ne vous attendais pas aussi tôt… Ne vous reste t’il pas deux années encore, ou l’âge pour entrer à Durmstrang a t’il été avancé sans même que l’on ne daigne m’en informer ? » Silencieuse, je le demeurais, incapable de parler de toute manière, tandis que mon père venait se racler la gorge, exposant cette situation que je ne pouvais faire par moi-même. « La petite a fait preuve d’un potentiel magique récemment. J’ai ici, une autorisation du ministère concernant la possession d’une baguette magique malgré son jeune âge. Vous comprenez bien entendu pourquoi. » Oui, nous savions tous pourquoi : mon mutisme était bien trop handicapant pour que je puisse réussir seule, lâchée parmi d’autres élèves. « Je vois naturellement. Et si nous nous y mettions jeune demoiselle ? Je viens d’avoir un nouvel arrivage justement… Voyons voir… Bois de houx, plume de pégase, tenez… » N’avais-je la baguette en main que depuis quelques secondes que l’homme me la retira aussitôt, m’en glissant une nouvelle entre les doigts, puis encore une autre… A n’en plus finir me sembla t’il. Tant de boîtes étalées, et nulle ne semblait me convenir clamait-il. Ce fut naturellement que mon regard se porta sur mon paternel, dont le sourire en coin semblait en dire long sur ce qu’il pensait. Avait-il vécu la même situation ? Pour ma part, j’en avais assez, mes pieds me faisaient mal, agiter le bras dans le vide m’ennuyait… et de surcroit, un livre m’attendait à la maison, que je voulais terminer. Finalement, ce fut avec une boite de couleur différente des autres que le gérant de la boutique revint. « Sans vouloir être indiscret, votre fille aurait elle hérité des gènes particuliers de sa délicieuse mère ? Nulle baguette ne répond à son aura. » Je me faisais inquisitrice, piquée au vif. « Vous avez vu juste Mr. Daëlikov. » Une mine entendue sur le visage de notre interlocuteur, tandis qu’il me présentait cette nouvelle boite. Lassée, j’attrapais de nouveau le morceau de bois qui m’était présentée, avant de sentir un léger fourmillement au niveau de mes doigts. Une réaction qui vint à me surprendre, sans que je ne veuille pourtant me débarrasser de l’instrument magique. « Voilà qui est bien mieux. Cette baguette-ci… est unique en son genre, elle est l’une des toutes premières hybrides, jamais commercialisée. Bois d’ébène, entourant du cyprès. Le cœur est un ventricule de basilic. 28,7 centimètres. Une baguette qui semble parfaite pour vous miss nò Shahrÿzaï. » Une baguette parfaite pour moi… J’aimais entendre cela. L’objet était unique, et il m’appartenait. Je n’en demandais guère plus.

Baguette en main, mon apprentissage pour posséder un niveau semblable aux autres futurs élèves de ma future école pouvait enfin commencer. Je ne mentirai nullement en prétendant que ce fut long et quelques peu laborieux. J’apprenais en tout premier, et à l’aide de divers précepteurs, à manier l’instrument de magie pour m’exprimer avec les autres. À vrai dire, cet exercice-ci, fut le plus facile de tous, ma baguette prenant certainement un plaisir aussi intense que moi à user de choses simples. Même lancer des boules de lumières dans le ciel me paraissait amusant et distrayant. Ce fut après que cela changea, lorsqu’il fallut que j’use de sorts les plus simples aux yeux de tous sorciers dignes de ce nom. Ne parlant nullement, il fallut que j’apprenne à jeter les sorts informulés avec bien des années d’avance. Certains de mes frères, éprouvèrent le plaisir de se moquer de moi, mais Sÿlius, lui, vint rapidement à mon secours, lorsque je devais m’exercer. Parce que j’étais muette, je peinais. Je haïssais plus encore mon handicap, celui-là même qui me donnait envie de faire comme certaines héroïnes de mes livres : hurler de frustration. Chose que je ne pouvais bien évidemment faire, m’exhortant à tout contenir à l’intérieur pour exploser en larmes près de l’étang. Et si mon père s’était finalement trompé ? Si je n’étais pas une sorcière ? Si j’étais bien plus comme ma mère ? Après tout, elle-même ne possédait pas de baguette magique, jurant par toutes les plantes qu’elle n’avait pas besoin d’un objet aussi ridicule. Peut-être n’étais-je pas fait pour aller dans cette école dont me narguait mes trois aînés, sans doute ne serais-je jamais une réelle sorcière. Allais-je devoir me contenter de demeurer seule à la maison, avec le fardeau d’être encore plus inutile que je ne le paraissais ? Je détestais cette perspective même. « Il te faudra faire preuve de plus de travail encore ma douce petite nymphe. » C’était là les mots destinés à me réconforter, glissant hors de la voix de ma chère mère, cette femme aux traits si doux que je voulais posséder les mêmes. Elle, mieux que quiconque, semblait savoir ce qui me tracassait, comme si elle s’était un jour posé les mêmes questions. Mais elle possédait les réponses en ce qui me concernait, soufflant à mon oreille des paroles de courage, une volonté de réussir malgré tout. Pourtant, quand mon précepteur revint le lendemain, je n’arrivais toujours à rien, incapable de faire venir un simple objet à moi, incapable de réparer le moindre petit objet brisé… Jusqu’à ce que l’on me fasse finalement comprendre qu’il allait falloir que je puise dans cette petite source dérivant dans mes veines, cette magie pure qui n’appartenait qu’à moi, certainement différente de celle de mes frères. Oh, cela ne changea rien dans les premiers temps, pourtant, au bout de quelques mois de travail et d’acharnement, je réussis à réparer à peu de choses près convenablement, le petit vase en terre cuite que l’on ne cessait de briser pour que je m’entraine… Cela finit par me conforter sur le fait que j’étais une sorcière. L’année et les quelques mois qui me séparaient encore de l’école, achèveraient certainement de me le prouver. En attendant, j’avais du pain sur la planche.
NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 771196Screenshot6QUE MON CŒUR LÂCHE, MES RÊVES, D'AMOUR EXCENTRIQUES… Avec mon entrée à Durmstrang, sont aussi arrivés les premiers soucis de cœur. Non pas que je sois tombée amoureuse un nombre incalculable de fois, à la vérité, j’ai toujours considéré qu’il n’y avait que LUI qui avait réussi à capturer mon cœur, cet autre élève de Durmstrang, de deux ans plus vieux que moi, bien différent de ma propre personne aussi. La vérité ? Il était la coqueluche de l’institut, beau, intelligent, un sourire à faire fondre sur place, des cheveux bruns dans lesquels j’aurais aimé passer ma main… Seul problème ? Cette nuée de jeunes filles autour de lui, comment pouvait-il seulement me remarquer ? Pendant un temps, je m’étais persuadée que ce n’était qu’un béguin, qu’un instant passager que j’oublierai bien vite en me plongeant dans un livre… Mais rien n’y faisait, son sourire revenait toujours hanter mon esprit, je le voyais partout, jusque dans la bibliothèque qui se trouvait être mon refuge actuel. Aleksander Tchekov, allait finir par m’avoir à l’usure bien malgré lui. L’inconvénient de l’histoire : je ne me sentais pas disposée à entrer dans son monde et me faire valoir à ses yeux. Je voulais qu’il me remarque, certes, mais dans un même temps… Je ne le voulais pas. Modestie quand tu nous tiens. Il avait fallut une ironie, un coup du destin pour que je fasse enfin sa rencontre… coïncidence ? Ce fut à la bibliothèque, même rayon… pour le même livre. L’instant me parut durant une seconde, romantique à souhait, et je ne pouvais que croire que les cieux ne voulaient en fin de compte, que mon bonheur… Étais-je donc si naïve ? Pour une fois seulement, je voulais bien le croire, moi qui avait été déçue une fois par l’attitude des hommes, n’aspirais qu’à croire qu’il y avait dans notre belle Russie, quelqu’un fait pour moi, et étrangement, je désirais que ce soit lui. Sa main sur la mienne, nos regards qui se croisent le temps d’une éternité, mon cœur qui bat la chamade, qui bat à tout rompre. Un sourire sur son visage si parfait, alors qu’il décolle sa peau de la mienne. « Je suis navré, je… tiens, je te le laisse. » et sa voix… Intérieurement, je soupirais de langueur, je me sentais… heureuse de pouvoir enfin capter son attention. Délaissant le livre, j'attrapais l'extrémité de ma main, faite de bois, gravant dans les airs ces quelques mots, ces quelques paroles « Oh je… non non, prends-le, j’ai dû le lire une dizaine de fois. » Non, je ne mentais pas. Mais croyez bien que ce fut ainsi que les choses commencèrent avec Aleksander… sans même me douter que je me dirigeais vers cette chute vertigineuse, qui allait être aussi longue que néfaste.

Je le comprit au bout de quelques semaines, pour somme toute, il fut ma plus longue relation, la seule et unique qui ait réellement eut une certaine importance à mes yeux tout du moins. Nous étions heureux après tout. La vérité ? J’étais heureuse. La seule totalement consciente de la situation que nous vivions. J’étais partiellement à lui, il était tout entier à moi, et à moi seule. J’occupais ses pensées me glissait il à l’oreille, m’offrait chaque jour une fleur, un cadeau simple ou coûteux. J’étais comblée… tout du moins, jusqu’à cette question fatidique. Une demande en mariage, la première, et je l’assure, la dernière. Je n’avais alors put m’empêcher de le questionner, laissant ma baguette écrire mes pensées… Oh douceâtre erreur ! « Pourquoi veux-tu m’épouser maintenant ? C’est tellement… inattendu ! » Je voulais croire que c’était du sérieux qui m’attendais là, je le voulais tellement ! « Mais parce que tu es incroyablement belle. Je n’arrive pas à résister à cette perfection. Je sais que tu es parfaite pour moi. » Mon cœur avait fait un bond douloureux. N’avais-je pas déjà entendue cette phrase quelque part ? Lorsqu’un gentleman s’était permit d’approcher de trop près ma tendre génitrice, comme tant d’autres je le supposais. Était-ce cela ma malédiction finalement, et non pas cet organe battant défaillant ? Merlin, je me haïssais pour cela, je détestais ma mère pour cet héritage, je maudissais Dame Nature de nous faire croire qu’il s’agissait là d’un don. J’étais une nymphe avant toute chose, éveillant le désir, mais jamais l’amour. Cette beauté n’était que le reflet de celle que je servais. Je me haïssais, et décidais de fermer ce cœur qui ne serait jamais cajôlé comme il se doit. Je ne voulais plus laisser mes sentiments prendre le dessus. Jamais.


NEPHEŸLAE ❖ ‹ Leurre le monde, et repais-toi de ton mensonge › 568029barbieCE JOUR OÙ TU ES ENTRÉ DÉFINITIVEMENT DANS NOTRE VIE « Ceasar va rester quelques temps parmi nous. Certains… évènements l’obligent à demeurer dans l’ombre le temps que les choses se tassent. » Assise sur mon fauteuil, je demeurais fidèle à moi-même, silencieuse, détaillant le nouveau venu que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer à divers évènements. À la vérité, je m’étonnais tout de même un peu de le voir dans notre vaste demeure, l’air aussi perdu que farouche. Marquant la page de mon livre, je reposais ce dernier sur mes mollets, le refermant à peine, sans que je ne me redresse de cette position qui n’avait rien de la bonne étiquette. Alertée par sa fragrance particulière, je vis notre mère s’approcher, sa chevelure blonde parfaitement remontée, comme toujours. « Ces évènements peuvent-ils s’avérer dangereux pour notre famille, dans la finalité ? » Une fois encore, elle avait posé une juste question. J’ignorais ce qui poussait cet aîné à se retirer du monde, quand bien même Sÿlius me l’avait vaguement expliqué, mais passer pour mort était une toute autre chose en vérité. Je vis finalement le concerné ouvrir la bouche pour parler. « Non madame, à moins que vous ne veniez murmurer à qui veut l’entendre que je ne suis guère mort. » Un silence, un ange qui passe, et notre tendre génitrice qui s’incline gracieusement. « Soyez donc le bienvenu dans notre demeure. » Pour ensuite mieux repartir dans un autre lieu, loin de la jeunesse que nous sommes. Mon regard de nouveau, s’ancre dans celui de la silhouette familière, avant de finalement me lever pour suivre ma génitrice sur ses pas. Je ne la rejoindrais pas, mais je préfère laisser les hommes entre eux, une occupation m’appelle ailleurs.
Et depuis ce soir-là, les jours se succèdent, les uns après les autres, m’offrent le loisir d’étudier silencieusement le nouveau venu qui se mêle dans notre quotidien, comme s’il était l’un des nôtres. Je ne me lasse pas de l’observer, de détailler ce regard qui semble loin d’être apaisé, et pourtant, il m’arrive parfois de fuir dès lors que son regard se pose sur moi, une précaution que je ne peux contrer, pas plus que je n’aime demeurer seule face à lui. Sans doute suis-je légèrement paranoïaque sur les bords, mais sans doute le seriez-vous de même si vous connaissiez la réputation de coureur de jupons qu’il traine derrière lui… Ma vertu, est la seule chose que je ne lui concèderai jamais, à défaut d’un regard ou d’un sourire. Mais les mois succèdent aux jours… Puis les mois aux années.

Et l’improbable se produit. La complicité nous gagne, sous le regard amusé de mes frères qui me savent réticentes envers les hommes, tout à mon honneur préciseront-ils, je veille à ne charmer personne, à ne pas céder aux divers besoin de ma tendre moitié d’harpie. Les choses s’avèrent pourtant différentes avec lui. Me plait-il ? Je n’en sais rien. Ne cache pas le fait qu’il a tout pour lui, de ses traits attirants à son regard cinglant. Sa voix elle-même suffit à me laisser rêveuse à certains instants. Suis-je amoureuse ? Assurément non, les sentiments ne sont plus ma tasse de thé depuis… depuis, je ne tomberai pas de sitôt dans ce piège. Mais il m’amuse, me fait rire, si l’on peut dire ainsi, et ma méfiance s’endort, mes échappatoires se font rares, je l’écoute, le regarde, puis je lui souris. De gestes lointains deviennent frôlements muets, ne laissant rien percevoir, ingénus jusqu’aux aspects bien moins religieux, quand son souffle accroche mon oreille, que son corps se presse contre le mien pour murmurer des viles menaces, « Un jour que tu ne prendras garde Nephy… ». Des avances bien malhonnêtes, que je ne n’avais jamais acceptées, jamais repoussées non plus. Troublée peut-être, quand ses doigts s’aventuraient à des endroits que nul n’avait jamais conquit, pas assez toutefois pour éveiller le désir endormi. Un jeu avait été lancé, je me devais d’y répondre, découvrant mes nouvelles armes : la séduction, l’amusement, la folie de la cause. Sans doute la vélane en moi commençait elle à se lasser des jeux d’enfants.





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