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BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE.

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MessageSujet: BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. EmptySam 31 Mar - 21:10


Bonnie Sydney Arton-Findtigernd
ft. Odette Annable.




⊰ DANCE LIKE A HAIRY TROLL ⊱
NOM : Arton-Findtigernd. PRÉNOM : Bonnie. AGE : Bonnie est âgée de vingt-neuf ans et approche dangereusement de la trentaine. A une époque, elle aurait essayé de trouver un sortilège ou une potion qui la ferait paraître plus jeune ou qui lutterait contre les ravages de la vieillesse. Maintenant, c'est différent. Maintenant, elle se moque royalement d'être ridée ou flétrie. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 15/09/1996 à Perth (Australie) STATUT PROFESSIONNEL : Bonnie exerce le métier de potiche ou dans un langage plus formel, femme au foyer. Au fond, c'est ce que tout le monde prédisait. Enfin, quelques mauvaises langues la voyaient plutôt prostituée de luxe. SITUATION : Cela fait cinq ans désormais que la jeune femme est mariée à Horace Findtigernd, un riche sorcier qui avait jeté son dévolu sur la belle, déterminé à la faire sienne. Six mois plus tard, Bonnie annonçait à son tendre époux qu'elle était enceinte de leur premier enfant. TRAITS DE CARACTERE :
⊰ BOOGIE LIKE A UNICORN ⊱
BAGUETTE MAGIQUE : bois de lierre, vingt-sept cm et contient écaille de sirène. EPOUVANTARD : un sombral, créature invisible aux yeux de la majorité des sorciers, sauf ceux qui ont été confrontés à la mort au moins une fois dans leur vie. PATRONUS :une hyène, à l'image de la peste qu'elle était autrefois. Mais bon, avec le temps, la hyène vieillit et ne fais plus tellement d'effet lorsque la demoiselle lance un Patronus. MIROIR DU RISED : Bonnie n'a jamais rencontré de miroir du Risèd mais si ça venait à se produire, elle garderait certainement pour elle le reflet qu'il lui renverrait : elle, avec un homme, une alliance trônant fièrement sur son annulaire gauche. Elle vous répondra que cet homme n'est autre que son tendre époux, Ulysse, mais elle, remplie d'amertume, n'y verrait que la silhouette de celui à qui elle a brisé le coeur des années auparavant. ASCENDANCE : née-moldue. CURSUS SCOLAIRE : pour les sorciers n'étudiant pas à l'université, indiquez le cursus que vous avez effectué. MAISON : même chose.




the littlest things

Bonnie a vu le jour le 15/09/1983 à Perth en Australie. Ҩ Elle a donc vingt-neuf ans. Ҩ Issue d'une famille moldue. Ҩ A effectué sa scolarité à Poudlard (Serpentards) puis à Fidelitas (Blackwood). Ҩ Elle est actuellement mariée à Horace Findtigernd. Ҩ Ils ont une petite fille de cinq ans baptisée Octavia. Ҩ Bonnie a bien changé depuis ses années passées à Poudlard et Waddiwasi Ҩ Était manipulatrice, séductrice, intéressée par le luxe et les paillettes Ҩ Couchait avec la plupart de la gente masculine. Ҩ Adorait jouer avec les hommes Ҩ Utilisait son charme pour parvenir à ses fins Ҩ Intéressée par l'étude de runes Ҩ A pratiqué le Quidditch à Poudlard puis Fidelitas en tant que poursuiveuse et était plutôt douée Ҩ Est tombée amoureuse de Ceasar Bougrov quand elle était à Fidelitas Ҩ Ils formaient un couple qui avait tout pour durer et planifiaient de s'installer ensemble une fois leurs études terminées Ҩ Lors d'un match de Quidditch de la coupe du monde, elle a été approchée par un sorcier de neuf ans son aîné, Horace Findtigernd Ҩ Il est immédiatement tombé sous son charme, peu importait si la belle était en couple Ҩ L'a séduite à coups de cadeaux luxueux pour qu'elle délaisse son Bougrov, ce qui a fonctionné Ҩ Il l'a demandé en mariage quelques temps plus tard et elle a accepté Ҩ Six moins après leur union, Bonnie était enceinte d'Octavia Ҩ Elle chérit autant qu'elle le peut sa petite fille adorée Ҩ Est devenue mère au foyer mais est devenue extrêmement riche grâce à Horace qui travaille au ministère de la magie Ҩ Ulysse rentre tous les soirs à des heures impossibles Ҩ Tout va assez mal entre eux : Ulysse ne la touche quasiment plus et se montre froid, distant Ҩ inutile de préciser que Bonnie est extrêmement malheureuse depuis son mariage Ҩ Elle regrette d'avoir tout foutu en l'air avec Ceasar Ҩ D'ailleurs, elle le croit mort depuis trois ans Ҩ Elle n'a toujours pas fait son deuil et se rend chaque semaine sur sa tombe pour la refleurir et se recueillir en silence Ҩ tout le monde la trouve devenue fade depuis son mariage avec Horace Ҩ elle ne l'aime pas Ҩ elle ne sait plus séduire un homme et a beaucoup de mal à se laisser faire au lit de peur qu'on lui veuille du mal Ҩ d'ailleurs, inutile de préciser que sa vie sexuelle est quasi-inexistante depuis quelques temps Ҩ sa tante, Lisa Breckendridge, qui a fait d'elle une jeune femme séduisante et pleine de vie ne reconnaît plus sa nièce. Elle se fait beaucoup de soucis pour elle mais Bonnie refuse de parler à cette femme qui était autrefois son mentor.



Spoiler:


Dernière édition par Bonnie S. Findtigernd le Sam 26 Mai - 17:56, édité 11 fois
Bonnie S. Findtigernd
Bonnie S. Findtigernd
Administratrice de fidelitas
sorcière au foyer

Messages : 138
Arrivée le : 26/02/2012
Avatar : Odette Annable (riddle, dripping alchemy.)

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MessageSujet: Re: BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. EmptySam 31 Mar - 21:11

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BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_m0mln2qhfc1rnv522o1_250BONNIE ARTON FT. WIZARDRY ⊱ PERTH, 1994.
« Notre fille est une sorcière, Thomas…Ou plutôt un monstre ! Comment allons-nous le cacher au reste de la famille ? » Ses cheveux d’un brun sombre tombaient sur son visage, masquant le doux minois de cette jeune femme qu’était Savannah Arton à son mari Thomas, confortablement installé dans l’un des fauteuils de leur salon. Perplexe, il observait sa femme se lamenter et ne prononçait mot, certainement par peur de se faire rabrouer. « Elle n’est pas normale, Thomas. Et…Et ils veuillent l’envoyer dans une école pour l’élever avec d’autres comme elle, une sorte d’asile. On ne peut pas lui faire ça, elle est si jeune… » Un soupir. Un énième soupir venant de cet homme qui ne supportait plus les sanglots de sa femme. Oui, leur petite Bonnie n’était pas normale. Oui, elle pouvait jeter des sortilèges. Oui, elle pouvait faire exploser rien qu’en regardant un pot de colle sur ceux qu’elle détestait. Pour autant, est-ce que leur petite fille ressemblait en tout point à ce que l’on pouvait qualifier de monstre, avec ses robes fleuries, ses longs cheveux bruns, ses petites boucles rebondissant à chaque fois qu’elle courait avec grâce dans leur jardin ? Bien sûr que non. « Arrête de parler de ta fille de cette façon. Elle n’est pas normale, d’accord. Ses pouvoirs, selon l’espèce de vieux fou, elle les gardera à vie. Est-ce que tu vas la renier pour autant ? Sérieusement Savannah, Bonnie n’est pas un monstre. Elle est seulement différente. » L’espèce de vieux fou aka le sorcier qui était gentiment venu les informer qu’à la rentrée, leur fillette adorée s’envolerait pour l’Angleterre. Ce n’était pas vraiment un problème puisque la sœur de Savannah, Lisa, la bimbo mariée à un riche entrepreneur, vivait à Londres donc Bonnie se sentirait comme à la maison et pourrait compter sur sa jeune tante. « Et puis, quels parents ne rêveraient pas de voir leur progéniture faire quelque chose de différent ? Ils veulent tous que leurs enfants soient médecins ou avocats. Et bien, Bonnie sera une sorcière…Quoique j’ignore quels sont les métiers que ces gens peuvent bien pratiquer. » Un cri de rage s’éleva su canapé tandis que Thomas Arton reçut de plein fouet sur son visage l’un des coussins qui ornait les fauteuils de leurs salons. Bon, c’était parfait, sa femme était d’une humeur de chien et sa fille gambadait toujours dans le jardin, peu soucieuse de ce qu’on lui avait annoncé. Le plus difficile dans cette histoire avait probablement été le jour où l’institutrice l’avait appelé à son bureau, catastrophée. Un pot de colle avait explosé à la figure d’une des élèves et ce, en plein cours de travaux manuels. Bien évidemment, c’était tombé sur la petite pimbêche Breckenridge, petite peste que leur brune préférait adorait détester. Pour toute excuse, Thomas avait du inventer un prétexte comme quoi il avait vu Bonnie avec un pétard de taille microscopique dans sa poche le matin-même. Ridicule ! Maintenant, il comprenait pourquoi ces agissements étranges. Maintenant, il savait qu’il avait certainement surestimé les capacités de leur protégée. « Voit le côté positif de la chose, chérie…Lisa s’en occupera, elle est très gentille. » « Gentille ? Tu serais capable de laisser notre fille dans les mains d’une bimbo qui déambule en talons aiguilles où qu’elle aille ? Tu veux que Bonnie ressemble à une prostituée ? », s’écria Savannah, un rire jaune s’échappant de ses minces lèvres.La jeune femme ne détestait pas sa sœur, loin de là mais disons qu’elles ne se ressemblaient en rien. Lisa était grande, mince, belle, souriante alors que Savannah traînait tout le temps en guenilles faites de fibres naturelles et se souciait plus de l’environnement que de son dressing. Quel exemple pour la petite Bonnie.
Ah, ça promettait ce truc à Pouglart ou quelque chose dans ce genre.


BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_lx82jfYo3B1r90f7oo4_250BONNIE ARTON FT. PETTINESS ⊱ POUDLARD, 1994 - 2002.
Quelques mois plus tard, Bonnie intégra enfin l'école de sorcellerie et fut admise dans la maison Serpentard qui semblait lui convenir à merveille, à part pour la nature du sang, chose qu'elle taisait dès que quelqu'un daignait lui en parler. Au début, comme n'importe quel élève de première année, la jeune fille se concentrait tout particulièrement sur ses devoirs, traînant de temps à autres avec les quelques amis qu'elle s'était fait rapidement. Mais à force de fréquenter la vermine des Serpentards, Bonnie vint rapidement à se comporter comme une petite peste et se confortait dans sa position. Elle aimait donner des ordres, se moquer des plus faibles, enchaîner les coups bas pour gagner la reconnaissance des autres ce qui fut rapidement chose faite. La troisième année passée à Poudlard marqua un tournant majeur dans la vie de la jeune Arton. Elle fut admise, contre son gré, dans l'équipe de Quidditch en tant que poursuiveuse et se révéla être une bonne joueuse malheureusement insupportable sur un terrain. Tous les moyens étaient bons pour gagner, quitte à faire mal, elle s'en moquait. Parallèlement, la première rencontre avec sa tante anglaise, Lisa, sœur de sa mère, fut un évènement marquant. Cette grande, belle et riche dame à talons hauts fut probablement la première personne à se soucier de l'apparence de sa nièce. Elle répétait maintes fois à Bonnie qu'était jolie et qu'il fallait se mettre en valeur par tous les moyens. Ainsi, Lisa décida d'envoyer tous les mois à sa nièce adorée une certaine somme d'argent afin qu'elle puisse s'acheter de quoi plaire à la gente masculine.
Mais en agissant de la sorte, Lisa était loin de se douter que sa nièce deviendrait la garce que tout le monde connaissait tant. Qu'importait, elle en était fière.
Etre une petite peste ne suffisait malheureusement pas à atteindre les hautes sphères des Serpentards. Il fallait choquer, montrer sa supériorité, se comporter le pire des humains pour qu'enfin on daigne vous regarder avec envie. Contrairement à la majorité de ses camarades, Bonnie dégageait cette espèce de charisme qui la transformait en adolescente sûre d'elle et toujours prête à manipuler les autres. Déjà, à ce moment-là, bon nombre de garçons se laissaient facilement piéger par cette garce aux charmes ravageurs. Ils se comportaient en amoureux éconduits, répondaient à tous ses désirs mais l'Australienne les jetait comme de vulgaires objets sans éprouver une once de regret. Bien qu'elle n'eut que quinze ans, Bonnie devait admettre qu'elle prenait véritablement gout aux plaisirs de la chair, allant même jusqu'à le faire dans le lit de ses parents en Australie, pendant les vacances d'été. Les jeunes garçons se ressemblaient tous, aucun ne méritait d'attirer son attention. Les considérer à leur juste valeur revenait à les séduire, coucher avec ou les jeter, en créant bien évidemment de faux espoirs. Telle était la philosophie de Bonnie qui ne se gênait plus pour coucher avec n'importe quel mâle pour le moins attirant. Alors, certes, on la considérait comme l'objet sexuel des Serpentards; certes, on ne se gênait pas pour la siffler, l'Australienne se délectait d'une telle réputation. Après tout, la vie était faite pour être vécue sur tous les plans, autant en profiter, surtout pendant sa dernière année à Poudlard.
Après avoir passé ses ASPICS en obtenant trois Efforts Exceptionnels et un Optimal en études des runes, la jeune femme, désireuse de poursuivre son apprentissage dans l'univers sorcier, se dirigea tout naturellement vers Fidelitas qui s'apparentait à être la suite logique des évènements. Peu après son admission, elle fut envoyée dans la maison Blackwood, équivalent des Serpentard, et commença enfin à vivre la vie qu'elle rêvait de mener.

BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Oa1-32adb30BONNIE ARTON FT. LOVE ⊱ FIDELITAS, 2004. « Bonnie ? Toujours parmi nous ? » La jeune femme brune, assise sur un canapé en compagnie d’amies proches dans la salle du Hasard, se redressa brusquement, sourire aux lèvres. Cela ne faisait que la troisième fois que ses amies la rappelaient à l’ordre, visiblement dans un autre monde. Un autre monde…Ou plutôt avec une autre personne qui occupait son esprit en permanence. Ce dernier mois avait paru tellement invraisemblable pour la jeune femme qu’elle en culpabilisait de ressentir autant de bonheur, laissant pour compte son entourage totalement dépassé par tant de joie, tant de bonne humeur. Oui, cela faisait un mois que Bonnie était avec Ceasar et jamais les choses ne lui étaient apparues aussi simple. Elle aimait, l’était en retour et était sûre que le jeune homme serait celui avec qui elle passerait sa vie. Si jeune ? La brune n’en avait que faire. Quand bien même elle avait perdu sa virginité à quatorze ans, on avait beau lui dire qu’elle n’aurait pas dû, Bonnie s’en moquait royalement. Et là, c’était pareil. Ses amis, sa famille aurait beau dire quoi que ce soit, personne ne l’empêcherait de faire ce qu’elle jugeait bon pour elle. Bonnie changeait, voilà tout. De par son physique pour le moins très avantageux, les étudiants avaient immédiatement remarqué cette brune de vingt ans aux jambes interminables faisant déjà tourner la tête de certains. On la conviait à des fêtes, elle couchait avec le premier venu, on la regardait de très près dans les couloirs, elle provoquait consciemment la gente masculine qui répondait à ses moindres désirs. Qui avait couché avec la venimeuse Arton avait probablement gagné l'équivalent d'un trophée de chasse. Mais tout le monde évoluait, elle la première. En moins d’un mois, elle était passée de cette garce séductrice à une jeune femme comblée et fidèle tandis que ses amies en étaient restées au stade des ragôts concernant les exploits sexuels de tel ou tel mâle. La belle ne pouvait s’empêcher de poser sa tête contre l’accoudoir, signe d’ennui. Ses oreilles se laissaient d’entendre toujours le même discours tandis que son esprit, lui, ne pouvait s’empêcher de se laisser aller, de penser à cet homme qu’elle aimait tendrement, à qui elle avait donné son cœur. Ceasar Petrovith Bougrov, [...] âgé de vingt-deux ans longtemps réputé comme étant un bourreau des cœurs et un infatigable coucheur, avait immédiatement attiré l'attention de Bonnie Sydney Arton alors en deuxième année. Lors d'une fête, son regard brillant s’était posé sur cette silhouette masculine qu'elle connaissait de nom mais qui pourtant n'était jamais passé dans ses draps. Elle le voulait assurément et s'en donnerait les moyens même si, d'après les potins, ce cher Bougrov préférait choisir ses proies au lieu du contraire. Ce fut donc armée de sa panoplie de légendaire provocatrice que la jeune femme avait tenté par tous les moyens de l'attirer dans ses filets. Lui avait plutôt été amusé de la situation mais s’était laissé faire jusqu'au bout et les deux jeunes gens s’étaient révélés agréablement surpris de constater que leur relation d'un soir avait été délicieuse. Dépendants du corps de l'autre comme s'il s'agissait d'une drogue, ils en étaient rapidement venus à entretenir une relation purement sexuelle qui les avait amenés à se provoquer à n'importe quel moment de la journée, que ce soit dans une bibliothèque , une salle de classe déserte, un grenier, des toilettes. Ils ne s’étaient jamais lassés de l'autre, toujours à la recherche de ce plaisir qu'ils savouraient à chaque fois. Mais tout vint à changer le jour ou Ceasar avait proposé un marché à la jeune femme : si elle acceptait de lui appartenir pendant le mois à venir, il la mènerait au septième ciel dans l'instant. Un peu réticente à l'idée de devoir se contenter uniquement de Ceasar, Bonnie avait fini par accepter sa proposition et endossa le rôle de petite amie officielle. Certes, elle l’avait trompé à plusieurs reprises dans la plus grande des discrétions alors que lui ne s’était pas gêné pas pour coucher ouvertement avec d'autres. Ils avaient beau s'afficher à des fêtes ensemble , Bonnie en avait eu assez de devoir porter cette image de petite amie trompée. Alors pendant une soirée, sous l'effet de l'alcool, ils en étaient venus à se dire des propos violents , reflétant cette jalousie maladive qui les liait très fortement…Et ils s’étaient rendus compte que ce lien qui les unissait n'était qu'en fait de l'amour pur et simple. Leur amour naissait depuis, contre leur gré, et pourtant, ils avaient finalement accepté la réalité de la chose. Fini les relations d'un soir, désormais ils se juraient fidélité et assumeraient ensemble cet amour imprévu. Et ça, beaucoup s’en étaient aperçus lors du bal destiné à accueillir la délégation étrangère. Quand bien même le couple avait essayé d’être discret, il n’avait fallut que quelques instants pour les retrouver l’un contre l’autre dans une salle à proximité, tandis que certains comprenaient peu à peu leur petit manège. A ce moment-là, Bonnie se souvint de l’état de sa robe par la suite, et cette simple pensée la fit sourire davantage, la rendant totalement pathétique aux yeux de ses amies Snakescale, complètement dépassées. « Je…Je reviens dans quelques minutes. » Et sans prononcer un mot de plus, Bonnie se leva, avant de se diriger en direction de la sortie de la salle. Cela ne faisait quelques heures que déjà, elle ressentait le besoin de voir son Ceasar, et même plus. Revêtue d’une simple robe faisant office de nuisette et d’une veste piquée à son cher et tendre, la jeune femme se dirigeait à pas de loup en direction d'une salle de classe vide où son cher et tendre s'enfermait pour travailler au calme, loin du brouhaha des étudiants de Fidelitas et espérait ne croiser aucun jeune homme qui aurait sans doute lorgné sur sa petite tenue, certes peu adaptée. Et ce fut le cœur battant que Bonnie frappa d’un geste sec et décidé à la porte jusqu'à ce que son petit ami n'ouvrit peu de temps après. La gratifiant d’un sourire en coin et de quelques mots plaisants à entendre, l’Australienne, également amusée, ne répondit rien, se contentant d’entrer dans la pièce richement décorée. Les bras de Ceasar vinrent entourer immédiatement le corps fin de la Blackwood tandis qu’il posait ses mains sur son ventre, avant de lui murmurer des mots qui la firent à nouveau sourire. « Serait-ce le destin qui t'envoie pour me signaler que j'ai bien trop travaillé ce soir ? » Et sans même avoir le temps de répondre, il embrassa son cou avec passion, point sensible de la jeune femme qui s’abandonnait entièrement à son amant, fermant les yeux pour apprécier cet instant. Elle l’aimait tellement, cet homme beau, toujours là pour elle, probablement son futur mari, qui sait ? Et finalement, au bout de quelques minutes, Bonnie se retourna, fixant Ceasar dans les yeux avant de l’embrasser tendrement, ses mains posées délicatement sur le bas des joues de l'homme. Elle s’arrêta un instant, le contemplant à nouveau, avant de répondre dans un murmure, sourire aux lèvres. « Une pause ne serait pas de refus, n’est-ce pas ? » Et tandis qu’elle l’embrassait à nouveau, ses mains vinrent se réfugier sous le haut du russe, en attente d’une réponse. Le destin faisait bien les choses, en tout cas…

BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_ly0cobzbuy...e7o5_250-316ebb7BONNIE ARTON FT. GOODBYE ⊱ WYRDBYEN, 2007.
There is love in your body but you can't get it out, it gets stuck in your head, won't come out of your mouth, sticks to your tongue and shows on your face that the sweetest of words have the bitterest taste. Darling heart, I loved you from the start, but you'll never know what a fool I've been, that's no excuse for the state I'm in.There is love in your body but you can't get it out, it gets stuck in your head, won't come out of your mouth, sticks to your tongue and shows on your face that the sweetest of words have the bitterest taste. Darling heart, I loved you from the start, but you'll never know what a fool I've been, that's no excuse for the state I'm in.There is love in your body but you can't get it out, it gets stuck in your head, won't come out of your mouth, sticks to your tongue and shows on your face that the sweetest of words have the bitterest taste. Darling heart, I loved you from the start, but you'll never know what a fool I've been, that's no excuse for the state I'm in.There is love in your body but you can't get it out, it gets stuck in your head, won't come out of your mouth, sticks to your tongue and shows on your face that the sweetest of words have the bitterest taste. Darling heart, I loved you from the start, but you'll never know what a fool I've been, that's no excuse for the state I'm in.There is love in your body but you can't get it out, it gets stuck in your head, won't come out of your mouth, sticks to your tongue and shows on your face that the sweetest of words have the bitterest taste. Darling heart, I loved you from the start, but you'll never know what a fool I've been, that's no excuse for the state I'm in.



Dernière édition par Bonnie S. Findtigernd le Lun 2 Avr - 19:19, édité 11 fois
Bonnie S. Findtigernd
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MessageSujet: Re: BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. EmptySam 31 Mar - 21:12

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BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_lyml0rkhwv...svo5_250-3327765BONNIE ARTON FT. MONEY ⊱ WYRDBYEN, 2007 « Mademoiselle Arton, j’aimerais vous demander quelque chose de très personnel…Nous serions peut être mieux dans une salle à part, qu’en dites-vous ? » Un bras puissant maintenait fermement la taille de la jeune femme alors que l’homme lui murmurait d’une voix sensuelle quelques paroles pleines de promesses. Un verre de whisky pur feu à la main, les yeux de la belle se posèrent délicatement sur la silhouette masculine qui lui souriait, en attente de sa réponse. Elle fronça légèrement le visage puis acquiesça d’un signe de tête, intriguée. Ulysse désirait certainement s’éclipser, loin du brouhaha sorcier qui s’élevait dans la pièce. Doucement, il s’empara de la main fine de la jeune Arton pour l’entraîner dans une chambre de la demeure d’un de ses amis et une fois entrés, referma la porte. Personne ne devait entendre ce qu’il avait à lui dire. Ou plutôt, il n’était pas le genre d’homme à se donner en spectacle pour une demande aussi…Personnelle. Sa main tenait toujours celle de la belle remonta vers sa joue qu’il caressa avant de l’embrasser délicatement. Ulysse Fintigernd était sincèrement éperdu de la jeune Bonnie Arton, de sept ans sa cadette. Rencontrée lors d’un match de la Coupe du Monde de Quidditch, il n’avait eu d’yeux que pour elle dès l’instant où il aperçut l’étudiante. Alors bien sûr, elle était déjà avec quelqu'un, un russe dénommé Ceasar Bougrov. Mais brune, désirable, jeune, la belle australienne représentait tout ce qu’il cherchait chez une femme. Inutile de préciser que, depuis ce jour, il lui était hors de question de la lâcher. Il l'avait attirée dans ses filets, l'obligeant à se défaire de l'étreinte de Bougrov pour qu'elle ne se concentrât que sur sa personne et le bonheur qu'il pouvait lui procurer. Ulysse ignorait si la belle avait mis un terme à sa relation avec cet homme mais il s'en fichait ; maintenant qu'elle était dans son champ de vision, elle lui appartenait. Bougrov n'avait qu'à insister pour la retenir. « Bonnie…Je…C’est difficile de demander une chose pareille et je m’y prends extrêmement mal, je sais, mais depuis quelques temps, j’y pense sérieusement et- » « Arrête de te lamenter et fais ce que tu as à faire », l’interrompit la brune d’un air mutin, pour l’embêter. Ses yeux dans les siens, il acquiesça brièvement d’un signe de tête et sortit de sa poche de pantalon un petit écrin bleu roi qu’il ouvrit, face à Bonnie. « Est-ce que tu accepterais de m’épouser ? » Le sourire qui ornait le visage de la jeune femme disparut brutalement tandis que son regard, surpris, s’accrochait à l’image de cette bague, cette divine bague, probablement réalisée minutieusement par des gobelins. Sa respiration se fit lente, sa gorge se noua, elle ne pouvait prononcer mot. Tout arrivait d’une façon si soudaine qu’il lui était impossible de prendre une quelconque décision. Ulysse semblait l’aimer sincèrement, la dévorait du regard à chaque fois que le couple se montrait en public. Pour cet homme travaillant au ministère de la magie et donc, exposé à la vue de bon nombre de sorciers, il se devait de trouver une femme à la hauteur de son statut professionnel. Bonnie savait parfaitement qu’elle deviendrait le genre de femme qu'il fallait entretenir pendant qu’elle se chargerait de rester à la maison et d’éduquer les enfants. Au fond, ses études ne rimaient à rien. Au fond, la belle n’aurait pas le choix ; c’était ça ou vendre ses charmes aux riches sorciers. Et puis, l'image de Ceasar lui vint en tête. Lui aussi l'aimait de cet amour indestructible mais l’australienne, elle, ne savait plus si ce sentiment était partagé. Pendant longtemps, le couple avait partagé une passion dévorante, une relation sans faille qui était supposé les conduire jusqu'au mariage. Et puis, Ulysse était arrivé avec ses cadeaux, ses baisers, sa richesse et l'avait entraînée dans un monde à part, un monde qui excluait son Ceasar. Que dirait-il si le russe venait à apprendre qu'elle épouserait un autre ? Oh, Bonnie l'ignorait. « Oui… » C’était le premier mot qui était sorti de sa bouche, comme un cri du cœur. Ulysse avait une réputation, une excellente situation financière, il ne pourrait lui apporter que bonheur et stabilité. Immédiatement, l’homme l’embrassa sur le champ puis profita de leur proximité pour enfiler cette merveilleuse bague au doigt de son aimée. Il la remerciait, l’embrassait, la gratifiait de tous les noms d’amour alors que Bonnie, elle, restait statique, un sourire fixé sur son visage en guise de réaction, se demandant perpétuellement pourquoi elle venait d'accepter aussi facilement.

BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_m0jig4p2Xz1qdncawo2_250BONNIE ARTON FT. DEATH ⊱ WYRDBYEN, 2009. Sa cape de sorcière posée sur ses tendres épaules, la jeune femme marchait d’un pas calme, la neige s’enfonçant de peu à chaque fois que son pied foulait le sol. L’une de ses fines mains maintenait fermement l’attache de son pardessus, de peur qu’on ne le lui arrachât soudainement. Crainte infondée, naturellement. Personne ne la suivait, personne ne l’observait évoluer dans le Wyrdbyen encore endormi. Elle avançait, lentement, son cœur plein de remords, de regrets, de tristesse et espérait trouver réconfort dans ses bras malgré le coup de couteau qu’elle lui avait asséné dans le dos quelques années auparavant. Plus le temps défilait, plus Bonnie se blâmait d’avoir accordé sa main à un sorcier qui se servait d’elle pour pavaner et procréer. Plus le temps défilait, plus la jeune femme savait qu’un autre sorcier l’aurait certainement rendue plus heureuse. Elle ne comprenait pas pourquoi sa raison avait succombé au luxe, aux bijoux, à l’argent alors que Ceasar représentait à lui seul l’amour et la stabilité. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait fait preuve d’une telle cruauté en l’abandonnant de la sorte, juste pour son propre égo. N’étaient-ils pas heureux à Fidelitas ? N’avaient-ils pas prévu de s’installer ensemble une fois leurs études terminées dans le froid norvégien ? Ne s’étaient-ils pas juré fidélité ? Certainement. Et elle avait tout gâché.
La demeure se dressait devant ses yeux inquiets alors que la jeune femme arrivait enfin à destination. Elle déglutit, lentement, prit son courage à deux mains et tapota délicatement contre la porte d’acajou. Les battements de son pauvre petit cœur se firent de plus en plus rapides, sa respiration devenait extrêmement lente et ses prunelles ne quittaient pas un seul instant cette porte qui ne demandait qu’à s’ouvrir. Puis, un déclic et la dite porte s’ouvrit, laissant entrevoir la silhouette d’un homme. Un sourire mêlant à la fois désespoir et soulagement prit place sur le visage de la brune, sourire qui se dissipa immédiatement lorsqu’elle s’aperçut que l’homme qu’elle cherchait n’était pas celui qui se tenait dans l’entrebâillement de la porte. Son visage était pâle, ses yeux bouffis et il observait la jeune femme d’un air indifférent. « Bonnie Arton, murmura-t-il, ou plutôt devrais-je dire Bonnie Findtigernd. » Bonnie déglutit à nouveau et détourna son regard de la silhouette masculine. Visiblement, il était tout sauf ravi de la revoir. « Joas…Je ne pensais pas te voir ici…Est-ce que Ceasar est là ? J’aimerais avoir une discussion sérieuse avec lui. » Le dénommé Joas O’Mackney secoua sa tête de gauche à droite, un sourire amer ornant son visage pâle puis déglutit avant de poser ses yeux remplis de froideur sur la brune qui n’était toujours pas entrée à l’intérieur de la demeure. « Il n’est plus de ce monde Bonnie. Si tu veux lui parler, il faudra aller sur sa tombe. » Ces mots résonnèrent comme une sentence dans la tête de la brune. Sa gorge se serra brutalement, comme si on l’étouffait, et elle se mit à secouer sa tête, n’acceptant pas un seul instant ce qu’elle venait d’entendre. En fait, il s’agissait probablement de son imagination qui lui jouait des tours. Les yeux brillants, elle s’avança, voulut entrer dans la maison mais Joas lui barra le passage. « Laisse-moi le voir. Je sais qu’il est là, tu dis n’importe quoi. » « Tu l’as tué, Bonnie. Rien de tout ça ne serait arrivé si tu étais restée avec lui et si tu n’étais pas partie avec l’autre botruc. Qu’est-ce qui t’as pris, Bonnie, merde ? Il serait encore vivant, il serait heureux avec toi, il se foutrait d’avoir été mordu par un loup-garou…T’es qu’une sale garce. » La nouvelle venait de tomber avec une telle force que la jeune femme, secouée, fondit en larmes immédiatement, plaçant sa main sur sa bouche pour une raison quelconque. Son cœur s’était violemment déchiré, happé par une étrange souffrance qui désormais dominait son être. Il avait raison. C’était de sa faute si tout ça arrivait en ce moment, comme pour la punir de s’être mariée à Ulysse Findtigernd alors qu’elle aurait été beaucoup plus heureuse avec Ceasar Bougrov.

BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_m0jig4p2Xz1qdncawo4_250BONNIE ARTON FT. DISASTER ⊱ WYRDBYEN, 2012.
La pièce était plongée dans l’obscurité. Seule une bougie éclairait le salon tandis que Bonnie, le visage fermé, se tenait assise dans le fauteuil. Sa main fine et hâlée tapotait doucement l’accoudoir, ses yeux d’un noir intense fixaient la seule source de lumière active. Quand allait-il rentrer, se répétait inlassablement la jeune femme, à la fois impatiente et agacée de rester assise à presque deux heures du matin. Ulysse agissait bizarrement depuis quelques temps. Il rentrait parfois à des heures impossibles, se levait tôt, gardait ce visage impassible en permanence, comme s’il était tout le temps concentré sur quelque chose. Pire, il ne réagissait plus quand sa femme lui parlait. Il l’observait de ce regard noir, l’embrassait à peine mais préférait reporter son attention sur leur petite fille âgée de cinq ans, Octavia, qui, elle, ne pouvait pas véritablement se douter que la situation entre ses parents devenait de plus en plus compliquée. A mesure que le temps avançait, Bonnie faiblissait et se surprenait à vouloir s’endormir ; mais un bruit de clé, puis de porte, la sortit de sa longue torpeur et enfin, son mari parut. « Où étais-tu ? », demanda-t-elle sèchement, sans prendre la peine de le regarder. Lentement, l’homme posa sa cape de sorcier sur le fauteuil et s’avança à la lumière, plongeant son regard dans celui de sa femme, furieuse. « Je ne vois pas en quoi cela te regarde. Réunion du ministère, Bonnie, je te l’ai répété des dizaines de fois. Mais visiblement, ta cervelle de botruc a du mal à imprimer. » La jeune femme laissa échapper un rire nerveux face à de tels propos. Il était vrai que elle, ô pauvre mère au foyer, épouse d’un illustre membre du ministère de la magie avait tout, absolument tout à lui envier. « Parce que les réunions du ministère commencent à minuit pour se terminer à deux heures du matin ? Vous avez de drôles de pratiques là-bas. » Une pause, alors que la belle se levait pour faire face à son mari. Il était méconnaissable. Cet homme qu’elle avait autrefois épousé pour ses beaux yeux et son argent ne lui inspirait plus que du dégoût, désormais. Il lui avait volé sa jeunesse, son caractère de battante pour n’en faire qu’une potiche qu’il exposait à tout va durant ces dîners du ministère. Il la couvrait de cadeaux, de bijoux, de robes pour qu’elle se taise et qu’elle continue à élever leur fille chérie, la seule qui maintenait le contact entre ses deux parents. A côté de cela, dans l’intimité, Bonnie n’était devenue qu’une étrangère à ses yeux et ne la touchait plus, sauf pour lui dire de se pousser un peu dans leur lit conjugal. « Tu es pitoyable, Ulysse. Incapable de dire la vérité, incapable de regarder ta femme dans les yeux, incapable de partager ne serait-ce qu’un détail de ta vie si secrète ? Faut-il que je te fasse ingurgiter du Véritaserum ? Qui-est-elle ? Est-ce que tu me trompes ? Est-ce qu’elle est bonne au lit ? Visiblement assez pour te faire quitter le foyer tous les soirs ! » Sa voix s’était faite dure, menaçante, sèche. Bonnie se retenait d’hurler, de le gifler pour ne pas éveiller les soupçons du manoir encore endormi. En l’entendant parler ainsi, Ulysse Findtigernd s’avança et prit la demoiselle dans ses bras pour la rassurer. Il savait qu’elle n’allait pas bien. Il savait que la famille Arton essayait de la convaincre de le quitter, surtout après ce que sa tante, sa chère tante lui avait dit : « Regarde-toi Bonnie, tu es devenue fade. Où est la jeune femme qui aimait tant les plaisirs de la vie, les relations d’un soir ? » Et c’était bel et bien vrai. La brune ne savait plus comment attirer un jeune homme, comment jouer de ses charmes ou redevenir la peste qui contrôlait absolument tout autrefois. « Je ne te trompe pas, voyons mon cœur. C’est la dernière chose que je ferais sur terre, tu le sais très bien. Nous sommes très occupés en ce moment, c’est tout ce que je peux te dire. J’aimerais que tu en saches plus sur le sujet mais malheureusement, il nous est interdit d’en parler. » Sans crier gare, la belle fondit en sanglots dans les bras de son époux qui embrassait ses cheveux, caressait sa joue, descendait sa main plus bas, sur sa cuisse. « Je te promets de mieux m’occuper de toi à l’avenir…Et ça commence ce soir, me semble-t-il, avec ce minois que je n’ai pas eu l’occasion de dévorer depuis quelques temps. » Sa voix était douce, prévenante. Immédiatement, Bonnie se laissa charmer puis entraîner en direction de la chambre conjugale, dans le calme le plus total.
Oui, Ulysse l’aimait. Mais visiblement pas assez pour tout lui révéler. Surtout à cette sang-de-bourbe.

BONNIE ⊱ HEAD BITCH IN CHARGE. Tumblr_lxeq6iacry...7no1_500-33284f4BONNIE ARTON FT. EMPTINESS ⊱ WYRDBYEN, NOWADAYS.
« Orchideus. » Un jet de lumière vive s’abattit sur la tombe avant de laisser apparaître un bouquet de fleurs. En d’autres circonstances, il aurait pu s’agir d’un heureux évènement comme un mariage, par exemple, ou encore une naissance. Mais aujourd’hui, ce n’était point la gaieté qui conduisait la jeune femme brune à refleurir la tombe de son défunt amant. Elle le visitait, de temps à autres, pour lui dire à quel point ses regrets grandissaient à mesure que le temps avançait. Elle l’avait aimé sincèrement mais ne savait plus pourquoi sa raison l’avait forcée à épouser Horace. Quel triste sort, n’est-ce pas ! Cette belle jeune femme aurait pu être heureuse et ainsi épargner une vie. Malheureusement, la réalité se voulait bien trop cruelle. « Eh bien, Madame Findtigernd ? Non contente de détruire les vivants, vous venez hanter les morts ? » Une voix, une étrange voix retentit dans le cimetière où Bonnie pensait être seule au monde. Ce ton moqueur, cette intonation semblait venir de la tombe ou de quelque part dans cet endroit si lugubre et morbide. « Qui est là ? », hurla la jeune femme à plein poumons, son cœur battant de plus en plus fort. La peur prenait possession de son corps, cette peur qui lui glaçait le sang. Il n’était pas… ? Impossible. Non, non et non. Une inspiration, tandis qu’elle regardait de tous les côtés, puis un pas. Un pas qui se transforma en course. Le plus loin Bonnie serait de cet endroit, le mieux elle l’oublierait.

Pourtant, elle aurait du regarder un peu plus près. Elle aurait vu une silhouette, masculine. Car oui, tous les sorciers ne finissaient pas rongés par les rats. D’autres choisissaient d’apparaître sous une forme plus…Vivante.


Bonnie S. Findtigernd
Bonnie S. Findtigernd
Administratrice de fidelitas
sorcière au foyer

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