when she was just a girl,
she expected the world
Les gouttes de pluie ruisselaient le long de la vitre contre laquelle elles venaient de s'éclater, s'assembler, pour ne former plus que de longues veines transparentes que la petite fille suivait, de l'autre côté de la fenêtre, avec ses petits doigts frêles et pâles. Elle semblait tour à tour fascinée par la trajectoire de chaque goutte d'eau et puis par leur provenance, les imposants nuages gris qui recouvraient le ciel de Londres. Le bruit que fit la porte de sa chambre en s'ouvrant la sortit de sa rêverie. Elle se retourna vivement, affronta son père. Un tas de question traversaient son esprit, mais aucune d'elles ne parvenait à trouver le chemin pour sortir de sa bouche. Elle plongea son regard dans celui, bleu gris, de l'homme qui se tenait à quelques pas d'elle-même, à l'attente de réponses à des questions qu'elle n'arrivait pas à formuler. "Romane..." L'homme s'assit sur le lit de la jeune fille, les coudes sur les genoux, la tête dans les mains. Sa silhouette, autre fois imposante, semblait, à cet instant-là, plus fragile que jamais. Ses cheveux étaient un peu plus gris que d'habitude, et son visage avait pris une teinte terne, que les cernes violacées qui plombaient son regard n'arrangeaient certainement pas. Même ses yeux avaient troqué leur bleu électrique habituel pour un gris foncé, qui paraissait presque sale, au centre du blanc devenu jaunâtre. Ses mains tremblaient. La petite fille, bien que tentée d'aller réconforter son père, n'osait cependant pas s'en approcher. Elle demeurait immobile, droite, silencieuse, à la manière d'une poupée de cire. "Romane, il faut que tu saches que ta mère ne sera plus avec nous. Pendant un moment." La jeune fille baissa la tête, mais ne dit rien. "Maman a... quelques problèmes, et il n'y a que les médecins qui peuvent l'aider.", dit-il d'une voix tremblante et épuisée à la fois, pendant que sa fille poursuivait l'examen scrupuleux de son vernis à ongles écaillé, mal étalé sur ses ongles de pieds. "C'est pour son bien, et le nôtre aussi. Tu verras." Elle n'avait pas levé la tête, mais elle avait entendu son père quitter la pièce. Les gouttes de pluie qui venaient s'éclater contre les vitres des fenêtres étaient le seul bruit qui venait rimpre le silence qui régnait. Les gouttes de pluie et les jambes fines qui avaient touché le sol les premières, lorsque le poids pourtant insignifiant du reste du corps de la jeune fille était devenu trop grand pour elles. Puis les quelques larmes qui tombaient une à une sur le parquet en bois verni.

"Elle s'appelait Romane. Elle avait neuf ans ce jour-là, le jour où sa mère s'est faite interner. Elle qui était tellement charmante, personne dans notre petit quartier ne se doutait une seule seconde qu'elle ait pu faire les choses qu'elle a faites ! On dit que c'est à cause de la petite, à cause de sa Romane qu'elle est devenue timbrée. Elle l'appelait ''sorcière'' dans ses derniers jours, elle était vraiment devenue effrayante. Une femme tellement charmante pourtant..."

Ici, c'est la partie la plus importante. Que vous soyez étudiant, adulte, adolescent ou autre, vous devez impérativement nous raconter votre histoire. Elle peut se faire sous forme d'anecdotes, de journal intime, libre à vous, nous n'imposerons rien sauf un minimum de cinquante lignes à respecter. Ici, c'est la partie la plus importante. Que vous soyez étudiant, adulte, adolescent ou autre, vous devez impérativement nous raconter votre histoire. Elle peut se faire sous forme d'anecdotes, de journal intime, libre à vous, nous n'imposerons rien sauf un minimum de cinquante lignes à respecter.Ici, c'est la partie la plus importante. Que vous soyez étudiant, adulte, adolescent ou autre, vous devez impérativement nous raconter votre histoire. Elle peut se faire sous forme d'anecdotes, de journal intime, libre à vous, nous n'imposerons rien sauf un minimum de cinquante lignes à respecter.