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B&B ★ On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraiche

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MessageSujet: B&B ★ On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraiche B&B ★ On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraiche EmptyJeu 3 Mai - 9:33

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BONNIE & BREEONY
Pour la énième fois Breeony déplia un parchemin qu’elle avait plié en quatre et relut les quelques phrases qu’elle avait griffonné dessus avant de froisser de nouveau le papier et de se lever. Elle se laissa aussitôt retomber sur le banc, incapable d’aller plus loin. Ses yeux ne pouvaient se détacher de la porte d’entrée, pourtant elle n’était toujours pas parvenue à l’approcher. En aucun cas il ne s’agissait d’un maléfice de protection, à moins que Bonnie ait réellement tenu à éloigner Breeony de sa maison, mais la blonde se doutait qu’il s’agissait tout juste de sa propre peur. Oui, elle avait la trouille de se retrouver face à une femme qu’elle ne reconnaissait plus. Elle sentait ses entrailles se tordre en multiples nœuds, la tenaillant et ne lui laissant aucun répit pour essayer de se calmer. Elle passa une main dans sa chevelure blonde et tenta de recentrer ses idées. Elle avait fui pendant cinq longues années le pays, et pourtant ce couple l’avait poursuivi comme ses propres fantômes. Ils revenaient sans cesse sur le tapis, lors de conversations tout à fait anodines. Le vieux monsieur assis à côté d’elle, tourna lentement une page de son journal. Elle savait qu’il l’observait depuis le moment où elle s’était installée à côté de lui. Il l’avait vu se lever, se rassoir, et recommencer ce petit manège, en vain. Breeony se mordit la langue pour ne pas pouffer de rire devant l’absurdité de la situation. Elle était ridicule. Elle se comportait comme une enfant qui a peur d’être punie, ou déçue. Elle avait fait tout ce bout de chemin pour une seule et bonne raison, et face à son ultime objectif elle butait. « Vous savez, ce n’est qu’une porte. » La blonde sursauta, ne s’attendant pas à ce que son voisin lui adresse la parole, elle aurait préféré qu’il soit sourd, aveugle et muet dans ce genre de situation. « Si ce n’était que ça… » Soupira-t-elle, incapable de savoir pourquoi elle lui répondait. Est-ce que Ulysse avait posté une garde rapprochée autour de sa maison pour éviter à ce genre d’intrus, qu’elle était, de s’introduire dans sa vie si bien posée. Si c’était le cas, ce vieux monsieur pouvait tout aussi bien être un sorcier déguisé ? Et s’il lui tendait un piège ? Balayant cette paranoïa d’un revers de la main, Breeony déplia de nouveau son papier, se rassurant en le serrant et en relisant ses propres mots. « Votre papier ne servira à rien. Si vous voulez parler à Mme Findtigernd il faudra le faire avec votre cœur. » La blonde sursauta de nouveau face à cette intervention et sentit son cœur faire des ratés. Comment savait-il qu’elle voulait parler à Bonnie ? Qui était-il ? Elle se leva d’un bond et le fixa avec méfiance, attrapant du bout des doigts sa baguette, prête à la dégainer s’il lui fallait se battre en duel. « Rangez moi cette baguette, je ne suis qu’un vieux monsieur. » Comme si de rien était, il se replongea dans la lecture de son journal moldu. La joueuse de Quidditch n’avait pas bougé d’un cil, s’accrochant encore plus fort à sa baguette, craignant de faire un mouvement. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, puis de nouveau à son interlocuteur qui ne se préoccupait plus d’elle. Peu rassurée par ce nouveau comportement, la grande blonde attrapa sa besace et partit en direction de la fameuse maison, ne souhaitant plus désormais rester près de ce banc. Elle sentait son sang affluer vers son cerveau. Il fallait qu’elle se calme, et de suite, sinon Bonnie la prendrait pour une folle. Elle sortit néanmoins sa baguette entièrement de sa veste, par précaution, ayant pour le coup peur de voir surgir d’autres vieillards au fur et à mesure qu’elle s’avançait vers la demeure des Findtigernd. Poussant la grille en fer forgé, la blonde s’avança dans le jardin, jetant un coup d’œil derrière elle régulièrement, pour s’assurer que le vieux monsieur ne la suivait pas. Il semblait ne pas avoir bougé d’un pouce, mais elle aurait mis sa main à couper qu’il surveillait ses faits et gestes par-dessus son journal. Breeony ne savait plus quoi penser depuis qu’elle était revenue à Wyrdbyen, chacun était sur ses gardes, et elle-même sentait cette paranoïa la gagner. Quelques années auparavant elle se serait dit que ce vieux monsieur n’était qu’un gentil voisin, connaissant naturellement Mme Findtigernd, désormais elle voyait en lui un ennemi, un homme déguisé qui espionnait la vie de l’épouse du ministre. Arrivée sur le perron, la jeune femme eut une dernière hésitation. Et si Bonnie lui claquait la porte au nez ? Si elle lui disait que c’était trop tard, qu’elle ne voulait plus de cette amitié ? Ayant la ferme intention de chasser cette pensée à jamais, la jeune femme toqua contre la porte en bois, résignée. A peine une demi-minute s’était écoulée que la porte s’ouvrit, laissant apparaître une elfe de maison qui dévisagea poliment la jeune blonde. « J’aimerais parler à votre maîtresse, Bonnie Findtigernd, je suis Breeony Warrens. » Les quelques mots furent lâchés avec gravité, la jeune femme ayant été prise par surprise devant ce petit être, ne s’attendant pas à être accueillie par quelqu’un d’autre que Bonnie elle-même.
Breeony K. Warrens
Breeony K. Warrens

Messages : 10
Arrivée le : 07/04/2012
Avatar : Blake Lively

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MessageSujet: Re: B&B ★ On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraiche B&B ★ On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraiche EmptyMar 8 Mai - 21:12


OLD FRIEND, WHY ARE YOU SO SHY ?
BONNIE FINDTIGERND & BREEONY WARRENS, AT HOME.
Le divorce. Ah, un bien grand mot. Un bien grand mot qui engendrait d’autres maux et qui laissait une jeune femme dans un état de désespoir. Ce n’était point du désespoir à proprement parler mais plutôt de l’inquiétude par rapport à son avenir. Depuis ce fameux soir, où, en dépit d’avoir essayé de recoller les morceaux, Bonnie s’interrogeait perpétuellement sur son avenir. Son esprit ne pouvait réfléchir proprement tant les questions se faisaient nombreuses. Où aller ? Où se loger ? Comment gérer l’avenir de sa fille chérie ? Comment annoncer la nouvelle à ses proches ? Comment lui annoncer la nouvelle ? L’Australienne ne savait pas. Une farouche envie de s’enfuir loin d’ici la prenait de temps en temps mais, revenant à la raison, elle finissait à chaque fois par se calmer et se dire que la fuite était tout sauf une bonne idée. Bonnie était digne, pas lâche. Et même si les époux Findtigernd s’étaient promis de se séparer à l’amiable, elle ferait tout pour ne pas être celle qui perdra son statut, son confort, sa réputation. Sa fine main hâlée se perdait dans ses longs cheveux bruns tandis qu’elle lisait plus ou moins horrifiée l’écriture incompréhensible du sorcier qui se chargerait du divorce. Elle, cette belle jeune femme à l’apparence parfaite s’apercevait à mesure que le temps avançait que le futur ne lui réservait pas de bonheur lisse comme elle avait pu connaitre jusqu’à présent. Ses maigres recherches de logement l’avaient menée dans des petits appartements, souvent situés dans le quartier mal famé de Wyrdbyen et plutôt que de continuer la visite, Bonnie préférait couper court à l’entrevue. Une femme divorcée ne rimait pas avec femme ruinée. Octavia avait besoin d’une famille, d’un environnement stable et sa mère était littéralement prête à se prostituer pour lui donner son propre bonheur. Ses yeux quittèrent un instant la déclaration du sorcier pour se perdre dans le vide. Elle fixait bêtement le mur de la chambre mais son esprit, lui, ne décrochait pas de l’idée saugrenue qui lui était passé par la tête. Ceasar. Ceasar Bougrov. Ils s’étaient revus brièvement, laissant la jeune femme intriguée, perdue, muette, inquiète, perturbée. Des années plus tôt, elle s’était faite à l’idée de sa mort mais depuis son retour, les choses s’accéléraient d’une façon bien trop brutale. Elle divorçait d’Ulysse, certes. Cependant, cela devait-il signifier qu’il fallait attendre quelque chose de la part du russe ? Ou même d’elle ? Qu’en pensait son cœur, lui ? Rien. Il se terrait dans ce silence pesant et la laissait errer le long de ces élucubrations qui ne la mèneraient nulle part. Et qui ne l’aideraient pas à faire le point sur…Ses sentiments, étranges entités que Bonnie n’appréciait guère. « Ma maîtresse est demandée dans le salon. Quelqu’un souhaiterait lui parler. » Le regard de la belle se détourna du mur fascinant pour se concentrer sur l’elfe de maison, qui, de sa voix couinante, venait de la libérer de cet horrible cauchemar. « Merci Dotsy, j’arrive de suite. » Bonnie s’ébouriffa légèrement les cheveux et se mit à arborer un sourire éclatant, juste pour les apparences. Personne ne devait soupçonner quoi que ce soit. Ses talons claquaient sur le parquet brillant du corridor alors qu’elle se dirigeait d’un pas presque serein vers le salon. Demander l’identité du visiteur à sa chère Dotsy ne lui avait même pas effleuré l’esprit tant ses pensées se tournaient vers autre chose. Pourtant, Bonnie aurait du s’en soucier. Ce n’était point l’une de ses soit-disantes amies qui lui rendait visite cette fois-ci mais quelqu’un que la jeune femme n’avait pas revu depuis très longtemps. Lorsque son regard se posa docilement sur cette personne qui attendait, l’australienne eut un moment de doute. Une femme de son âge se tenait en face d’elle, blonde, élancée, belle à sa façon. Elle ne ressemblait plus à l’étudiante que Bonnie avait connue autrefois mais renvoyait l’image d’une femme épanouie, tout ce qu’elle n’était pas. Car c’était bien une certaine Breeony Warrens qui désirait lui parler après ces cinq années d’absence. La brune avait vaguement lu et entendu ce qu’était devenue son ancienne confidente et même si elle n’y pensait que rarement, c’était bien assez pour lui faire regretter ce qu’il s’était passé. Une dispute au sujet d’un mariage qui ne rimait à rien pour l’une alors que l’autre semblait être éblouie par le luxe et les paillettes que cette union lui réservait. Et elles avaient fini par claquer la porte, mettant un terme définitif à leur amitié. « Bree… », lâcha Bonnie d’une voix faible, ses yeux ne quittant pas d’une seule seconde la silhouette blonde. La jeune femme restait plantée, sans trop savoir quoi faire tandis que son visage hâlé avait du mal à garder une certaine contenance. Elle semblait perturbée, sous le choc. Pour la deuxième fois de sa vie, l’australienne assistait à la renaissance d’une relation qu’elle croyait perdue. Elle se dirigea lentement vers Breeony, le regard brillant, incapable de prononcer le moindre mot. Et puis, au bout de quelques minutes, Bonnie brisa finalement le silence. « Pourquoi tu es revenue ? » Ce n’était pas un reproche, loin de là. Juste un moyen de comprendre. « Tu me manques terriblement. » Un sentiment étrange prenait possession de son corps, mélange de confusion et une envie d’hurler. De se défouler. De céder face au trop plein d’émotion dont elle était victime depuis quelques semaines.
Elle vacillait, comme une flamme, et menaçait de s'éteindre à tout moment.
Bonnie S. Findtigernd
Bonnie S. Findtigernd
Administratrice de fidelitas
sorcière au foyer

Messages : 138
Arrivée le : 26/02/2012
Avatar : Odette Annable (riddle, dripping alchemy.)

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